Le mercredi 08 novembre 2017, s’est tenu l’atelier de validation du dispositif de suivi évaluation de la Reforme de l’Etat. C’était sous la présidence du secrétaire général du Ministère des Droits de l’homme et de la Reforme de l’Etat, Dr. Abraham Bengaly ; avec la présence des partenaires techniques et financiers ainsi qu’une cinquantaine de participants.
En effet, cette validation est l’aboutissement d’un long processus suivant une démarche inclusive, participative et concertée, gage de consensus sur le choix de la stratégie de suivi et de l’évaluation des reformes transversales et sectorielles de l’Etat.
Si le Ministère des Droits de l’homme et de la Reforme de l’Etat a la responsabilité de la définition de la stratégie du suivi évaluation, il est à noter que ce sont les acteurs à la base qui font la réussite du dispositif. Il s’agit des planificateurs, des agents de collecte de données, des socio-économistes, des cadres et des agents des secteurs de l’administration publique entre autres.
Ainsi, selon le secrétaire général du Ministère des Droits de l’homme et de la Reforme de l’Etat, Dr. Abraham Bengaly, avec l’adoption de ce dispositif, le Ministère de tutelle disposera d’un atout majeur pour prendre toute sa part du chantier de la refondation des administrations publiques, de l’approfondissement de la décentralisation et des instruments de la démocratie participative, conformément à la vision du président de la République Ibrahim Boubacar Keita. A ses dires, cette validation est l’aboutissement d’un long processus conduit suivant une démarche inclusive, participative et concerte, gage de consensus sur le choix de la stratégie de suivi et de l’évaluation des reformes transversales et sectorielles de l’Etat.
En outre, il a évoqué que le Gouvernement a approuvé la 2ème génération du programme de développement institutionnel suivant le décret n’2017-0393/p-RM du 03 mai 2017. Et de rapporter que ce programme a pour objectif de « créer les conditions de modernisation de l’administration à travers la promotion de la culture de résultats, l’amélioration des relations entre l’Administration et les usagers des services publics et la consolidation de la confiance entre l’Administration et les usagers ». A terme, il a précisé qu’il vise à traduire en actions concrètes, la vision des hautes autorités, en tenant compte des défis liés au contexte de sortie de crise, de la consolidation des acquis des reformes antérieures et de la convergence des chantiers de la reforme de l’Etat (reformes de la gestion des ressources humaines, décentralisation et reforme des finances publiques). Et du secrétaire général de souligner que si la formulation d’un programme de reforme de l’administration publique et du développement institutionnel est un préalable nécessaire, elle ne garantit pas pour autant sa réalisation. Ainsi, selon lui, nous devons accorder une attention particulière au pilotage stratégique, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation.
Rappelons que le Comité de pilotage stratégique de la reforme de l’Etat qui a tenu sa première réunion en octobre passé entend jouer un rôle de veille et de supervision de la mise en œuvre du PDI-2 ainsi que son articulation avec les autres programmes et politiques publiques. Quant à la mise en œuvre opérationnelle, elle sera adossée aux principes de la Gestion axée sur les résultats (GAR) et s’effectuera sous la supervision des Comités de pilotage opérationnel des plans de reformes sectorielles intégrés au niveau des départements sectoriels.
Seydou Karamoko KONE