Le colonel malien Assimi Goïta a créé un fait accompli aux suites imprévisibles en remettant la main sur les commandes du pouvoir après avoir démis abruptement ceux qui incarnaient l’engagement à un retour des civils aux affaires.
C’est le deuxième coup de force en neuf mois après le putsch mené par un groupe de colonels le 18 août 2020 et qui a fait d’Assimi Goïta l’homme fort du pays.
– Que s’est-il passé ?
Lundi est annoncé un nouveau gouvernement formé par le président et le Premier ministre de transition, Bah Ndaw et Moctar Ouane. La nomination d’un président et d’un Premier ministre civils (bien que Bah Ndaw soit un officier à la retraite) avait été imposée aux colonels par la communauté internationale, ainsi qu’une transition de 18 mois pour rendre le pouvoir aux civils.
Environ deux heures après l’annonce du remaniement, les militaires arrêtent le président et le Premier ministre ainsi que plusieurs hauts dignitaires. Mardi, le colonel Goïta annonce qu’ils sont démis. Mercredi, les militaires annoncent qu’ils ont démissionné, sans qu’on sache si c’est de plein gré. Ils sont libérés dans la nuit de mercredi à jeudi.
Jeudi circule le décret du colonel Goïta abrogeant la nomination des membres du cabinet de Bah Ndaw.
– Pourquoi ce coup de force ?
Les militaires parlent de “différends profonds” et de “blocages” imputés à l’ex-président. Ils l’accusent de s’être ingéré personnellement dans la préparation des élections prévues début 2022, et d’avoir bloqué l’arrestation de responsables suspects de “mauvaise gestion financière”. Ils n’étayent ces incriminations d’aucune preuve.
Ils paraissent admettre que MM. Ndaw et Ouane ont suscité leur ire en écartant du gouvernement deux d’entre eux, acteurs du putsch de 2020 nommés ensuite ministres de la Défense et de la Sécurité.
– Qui dirige le Mali ?
Les militaires ont promis la nomination d’un nouveau président et d’un nouveau gouvernement. En attendant, Assimi Goïta “assure l’intérim de la présidence de transition”, a dit son cabinet jeudi.
Les militaires ont reçu depuis lundi plusieurs acteurs de la vie politico-sociale, dont le Mouvement du 5-Juin, le collectif qui avait mené en 2020 la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, achevée par le putsch d’août.
Le M5-RFP (pour Rassemblement des forces patriotiques) avait pourtant été marginalisé par les colonels dans la transition. S’estimant lésés, plusieurs membres, des barons de la politique depuis l’avènement de la démocratie en 1991, s’étaient placés dans l’opposition.
Au milieu des rumeurs, le nom de Choguel Kokalla Maïga, une des têtes pensantes du M5-RFP, plusieurs fois ministre depuis 2002, revient avec insistance pour le poste de Premier ministre.
– Comment les Maliens réagissent-ils ?
En nommant quelqu’un du M5-RFP, les colonels s’assureraient leur soutien pour les neufs mois de transition restants, estime le chercheur Boubacar Haidara.
Les appels à protester contre le coup de force n’ont trouvé quasiment aucun écho. La classe politique est éclatée depuis la chute de l’ex-président Keïta et la mort du principal opposant Soumaïla Cissé fin décembre. De nombreuses formations ont adopté une position attentiste.
A Bamako, la lassitude a gagné beaucoup d’habitants.
“Deux coups d’État en neuf mois et un implacable couperet: rien n’a changé”, résumait jeudi le Journal du Mali, hebdomadaire de référence.
– Quelles conséquences ?
Une mission de la Cédéao (Communauté des Etats ouest-africains, la même qu’en août) a été dépêchée à Bamako pour tenter une médiation. Elle est repartie sans dire un mot.
Comme les principaux partenaires du Mali qui, à l’inverse d’août, ont réagi rapidement en condamnant le coup de force, elle réclame le retour à une transition conduite par des civils.
Washington a annoncé mettre fin à son aide militaire.
La Cédéao, qui devrait réunir un sommet extraordinaire dans les prochains jours, l’Union européenne, la France et les Etats-Unis engagés au Sahel, menacent de sanctions. Ces partenaires s’inquiètent d’un surcroît d’instabilité dans un pays exsangue où la capacité de l’Etat à faire face à ses multiples défis est plus que jamais en doute et où l’emprise des groupes jihadistes va grandissant.
Ils ne cessent de demander un engagement politique clair des capitales sahéliennes, rarement traduit dans les faits.
En nommant un Premier ministre au sein du M5-RFP, les militaires pourraient trouver une “alliance avec des forces politiques maliennes pour convaincre les acteurs internationaux de les laisser poursuivre la transition”, estimait jeudi le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG).
28/05/2021 09:26:17 – Bamako (AFP) – © 2021 AFP
Il faut espérer que ce séisme dans les rangs des IBKISTES va favoriser l’émergence des SOUVERAINISTES au sommet de l’Etat.
ASSIMI GOITA ET SES CAMARADES SONT DES IBKISTES FAÇONNÉS À PARTIR DU COUP D’ÉTAT DU 22 MARS 2012.
Plusieurs générations du prytanée militaire de kati se sont automatiquement alignées pour L’HOMME POLITIQUE IBK.
Ça a permis de se positionner pour les fonctions désirées.
ASSIMI GOITA à la tête des FORCES SPÉCIALES signifie qu’il fait partie de la galaxie IBK car pendant sa présidence les nominations sont faites en fonction de la fidélité au CLAN PRÉSIDENTIEL.
BA NDAW en fait partie.
LE CLAN PRÉSIDENTIEL IBK A FAIT LE CHOIX DE LA SOUMISSION À LA FRANCE CROYANT PROTÉGÉ LES IMMENSES RESSOURCES DE L’ÉTAT DÉTOURNÉES.
Toute la stratégie de L’ARMÉE MALIENNE est soumise à l’appréciation des autorités militaires de la France.
D’où des échecs à répétition car la France a pour allié les SÉPARATISTES.
La France est elle avec le Mali quand elle protège ses SÉPARATISTES?
Faire appelle à une autre puissance militaire ne l’oblige t’elle pas à arrêter de jouer à l’hypocrisie qui consiste à faire semblant d’aider le Mali alors qu’elle manœuvre pour ses SÉPARATISTES?
La Russie,la chine,la Turquie….au chevet du Mali,c’est obliger les SÉPARATISTES à choisir leur camp:celui du Mali ou celui des jihadistes.
La France sait,mieux que quiconque,que les SÉPARATISTES protégés à KIDAL sont les relais des jihadistes.
KIDAL EST LE NID DES TERRORISTES.
Quand le président nigérien a osé le dire HAUT son pays a commencé à subir les attaques des jihadistes.
Dans cet environnement façonné sans doute par la France,on ose dire que l’appel à la Russie par l’Etat du Mali ne produit rien.
Il faut rappeler que l’Etat souverain du Mali peut faire appel à des sociétés privées russes pour sécuriser son territoire.
Les américains l’ont fait en Irak.
Plusieurs villes d’Irak étaient protégées par les sociétés privées.
Le MALI SOUVERAIN c’est à dire qui n’obéit pas aux instructions de la France tel instauré par IBK peut faire appel aux sociétés privées russes comme le fait le président centrafricain.
C’EST LA PRÉSENCE DE L’ARMÉE FRANÇAISE QUI FAVORISE L’INSÉCURITÉ EXPONENTIELLE CAR ALLIÉE DES SÉPARATISTES.
Que la France décidé de s’aligner du côté de l’Etat du Mali contre les SÉPARATISTES,elle va être orientée à pousser les autorités maliennes à réformer L’ARMÉE MALIENNE pour qu’elle soit plus performante.
La grande différence entre la Russie ou tout autre puissance militaire et la France,c’est la volonté de soutenir L’ARMÉE MALIENNE contre toute agression qu’elle soit SÉPARATISTE ou JIHADISTE.
Qu’on le sache une ARMÉE est guidée par UNE DÉCISION POLITIQUE.
Si le POLITIQUE EST DÉFAILLANT,L’ARMÉE est faible quelque soit sa puissance avérée.
ATT pouvait utiliser les sociétés privées dans la plus grande discrétion,mais l’attaque préventive n’a jamais été sa conception politique,mais le dialogue.
IBK s’est couché aux pieds des français abandonnant nos guerriers d’où des massacres dans leurs rangs pendant sa présidence.
Depuis que les COLONELS sont venus,c’est le système IBK qui a été perpétué.
La position actuelle D’ASSIMI GOITA va l’obliger à se réfugier derrière le peuple.
Il y a là un espoir que les maliens expriment leur souveraineté vis à vis de la France.
Que BARKHANE plie bagages pour laisser la place à d’autres partenaires,même si ce sont des sociétés privées.
L’essentiel est dans la sécurité du Mali contre toutes agressions.
Qu’on sécurise d’abord le territoire national contre toutes agressions avant d’engager les réformes territoriales.
Ça veut dire qu’il faut mettre fin au cessez le feu factice conclu par IBK pour engager le combat contre les SÉPARATISTES.
C’est la seule manière de finir avec cette insécurité exponentielle.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Le Mali me fait pitié , Cette bande de colonels dirige par assimi goita sont des menteurs et des trompeur , ils sont entrain d’utilise le Nom de la Russie juste pour avoir des allies dans la population malienne au vue du sentiments anti-français à bamako LA REALITE EST QUE CES COLONELS N’ONT RIEN ENTAME AVEC LA RUSSIE JUSTE POUR AVOIR LA MASSE DE LA RUE DE BAMAKO AVEC EUX ? LA VERITE EST QUE CES COLONELS SONT ENTRAIN DE TROMPE LA POPULATION POUR LEURS PROPRE INTERETS AU DETRUIMENT DU MALI
Poutreh te boh a lah….Assimi yeh Tieh Faaroh de yeh! Aya yeh Tieh Faaroh de yeh, GMT ye tieh Faaroh de ye, sorodachihw ye Tchyeh Faarohw de yeh!….
Les civils Francise’s etarabise’ s ont montre’ leurs limites de 1991 2012, des
voleurs, demagogues, h y p o c r i t e s !
Puisque c’est Bah Daou qui bloquait l’ arrestation des responsables suspects de ” mauvaise gestion financière ” , qu’ est ce qu’ on attend pour commencer les arrestations qui doivent aboutir jusqu’à Alpha ?
C’est Ba Ndaw le Juge de l’OCLEI? Soyons serieux, qui a arrete et relache Boua le ventru IBK ? ce n’est pas Ba Ndaw! Alors tu sais la reponse a ta question!
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