Le ministre de l’Administration Territoriale, Thiéman Hubert Coulibaly, a rencontré mardi dernier, les représentants des partis politiques pour échanger avec eux sur la faisabilité et le chronogramme des élections régionales, des communales partielles et du referendum, qui consacre la révision de la constitution du 25 février 1992. Cette activité s’inscrit en droite ligne du cadre de concertation du ministre de l’Administration Territoriale avec partis les politiques de tout bord, en vue de cordonner le processus électoral. Si la rencontre a enregistré la présence des partis politiques de la majorité présidentielle, du centre et de l’opposition extra-parlementaire, force est de reconnaitre qu’elle aura brillé par l’absence de l’opposition parlementaire dont le chef de File n’est autre que l’Honorable Soumaila Cissé.
De cette concertation, on peut retenir que le Gouvernement a décidé d’organiser des élections régionales et pour le District de Bamako le 26 novembre 2017. Quant à l’élection des conseils de cercler et des communales partielles, elles sont fixées pour le 29 octobre 2017. Pour le referendum constitutionnel, c’est la date du 9 juillet qui a été maintenue. La tenue de ces échéances va contribuer à la consolidation de l’accord de paix et la réconciliation, lequel constitue le gage de stabilité de notre pays. Avec l’organisation de ces élections, notre pays renforcera ses capacités institutionnelles et légitimer sa souveraineté. Ce défi qui est à notre portée nécessite l’implication de tous acteurs, notamment les acteurs politiques. Ces grands rendez-électoraux qui s’annoncent et qui sonnent le glas des terroristes et des narcotrafiquants qui sèment la terreur, dans notre pays, nous imposent de redoubler d’efforts afin de relever le défi de la vigilance. Pour ce faire, nous devons tous soutenir nos forces de défense et de sécurité dans leur mission régalienne.
La Rédaction