A la faveur de la fête commémorative de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 22 septembre dernier, le parti Front africain pour le développement (FAD) a organisé un meeting à la Maison des aînés. L’objectif était d’exposer ses différentes prises de positions sur la gouvernance actuelle et de proposer des pistes de solutions.
Ce meeting à l’allure d’une interpellation des pouvoirs publics a réuni autour du Président du parti, Nouhoum Sarr, le président de la Cnas/Faso Hèrè, Dr Soumana Sako, et plusieurs militants et sympathisants du parti.
Nouhoum Sarr a rappelé que le 22 septembre que nous célébrons est le fruit d’énormes sacrifices consentis par certains dignes fils de ce pays pour la liberté, l’honneur et la dignité de notre peuple. «Notre grandeur, c’est la défense de la démocratie de la République, de la laïcité et de notre héritage territoriale. Notre grandeur, c’est le rejet de toute forme de communautarisme, d’ethnocisme, de régionalisme, car le reflexe identitaire met dangereusement en mal l’unité nationale», a-t-il martelé.
Par ailleurs, il a dressé le tableau peu reluisant de la gouvernance du régime IBK qui, selon lui, est marqué par la remise en cause des fondements de la République. «On ne gère pas un pays avec des slogans, on le gère avec une vision», a-t-il déclaré.
Le parti réaffirme son rejet de l’Accord qui est, dit-il, un labyrinthe ténébreux sans lendemain meilleur, car violant la constitution et remettant en cause le principe d’égalité des citoyens. Avant d’inviter la jeunesse à se retrouver pour construire un Mali prospère. «Le salut de la jeunesse malienne est dans l’engagement politique», a-t-il affirmé.
Bakary Sidibé, secrétaire politique du parti, a rappelé que le FAD est un parti-socio-panafricaniste créé en 2008 et prône une Afrique unie, responsable et maîtresse de son destin.
Boubacar SIDIBE