La mention 9/ 10 que le parti PDES vient d’attribuer à ATT à l’occasion du 9è anniversaire de son accession au pouvoir, pouvait bien passer si on retient le PDES comme le programme de destruction économique et sociale, ou le programme du développement économique et social des amis et opportunistes du cercle présidentiel. La note s’avère insultante si on regarde les conditions de vie des Maliennes et Maliens.
Personne ne peut nier les réalisations faites par le régime en place. Mais, en se fiant seulement à ses réalisations, on occulte l’essentiel, à savoir les conditions de vie des maliens. Sont-ils en sécurité ? Mangent-ils à leur faim ? Les prix des denrées sont-ils à leur portée ? Ont-ils accès aux soins de qualité et à un prix raisonnable ? Les enfants reçoivent-ils un enseignement de qualité? L’espace scolaire et universitaire est-il sécurisée ? Les droits des maliens sont-ils garantis ? Les jeunes ont-ils du travail ?
Quant à la gestion transparente du pouvoir, le bilan d’ATT n’est pas aussi reluisant. On fait référence seulement aux articles 37 et 57 de notre loi fondamentale. Ces dispositions constitutionnelles exigent du Président de la république, du Premier ministre et des membres du gouvernement de faire la déclaration écrite de leurs biens. Depuis l’arrivée d’ATT, qu’en est-il ?
Dans l’article 37 de la Constitution, in fine, voilà ce qui est écrit : « Après la cérémonie d’investiture et dans un délai de 48 heures, le Président de la Cour Suprême reçoit publiquement la déclaration écrite des biens du Président de la République. Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle. » Et dans l’article 57, ceci est mentionné « Avant d’entrer en fonction le Premier Ministre et les Ministres doivent remettre au Président de la Cour Suprême la déclaration écrite de leurs biens. Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle.»
En somme, le parti PDES doit revoir à la baisse sa note de 9 /10 attribuée à ATT. Pratiquement les institutions, les départements ministériels, les services, des premiers responsables du parti PDES, sont négativement cités dans les rapports de contrôle.
A.M