Nos droits et devoirs : La médiation de la CEDEAO étant prévue par la Constitution malienne, que les détracteurs se taisent donc

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La République du Mali peut conclure, avec tout Etat africain, des accords d’association ou de communauté comprenant l’abandon partiel ou total de sa souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. Tel est le titre XV de la Constitution malienne  consacrée sur l’unité africaine.

Actualité oblige. Aussi est-il nécessaire de rappeler aux détracteurs que la médiation de la CEDEAO dans la crise malienne a été préétablie par notre Constitution.

Contrairement à ceux qui ne sont pas d’accord avec cette médiation de l’organisation ouest-africaine, les artisans de la démocratie malienne, ceux-là mêmes qui ont œuvré pour l’instauration de la démocratie et établi la Constitution, ont prévu cette situation. Et cela, par rapport aux idéaux des pères fondateurs et premiers dirigeants de la Nation malienne dont le peuple a toujours été fier : il s’agit Modibo Kéita et de ses compagnons. Plus tard s’est fait sentir la nécessité de réunir en une Fédération du Mali et en un seul Etat certains pays de la sous-région comme le Mali et le Sénégal, entre autres. Pour ce faire, notre premier Président était intervenu un peu partout en Afrique pour préconiser l’union et l’apaisement.
Pour ce faire, lors de la Convention nationale qui a abouti à l’établissement de notre actuelle Constitution, un chapitre spécial a été réservé à l’unité africaine qui prévoit l’intervention des Chefs d’Etat africains dans la crise malienne. En clair, l’Article 117 de la Constitution malienne en vigueur consacré sur l’unité africaine stipule : « La République du Mali peut conclure avec tout Etat africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine ». Autrement dit, cet Article autorise la tenue du dialogue pour une sortie de crise malienne au Burkina Faso car cela va dans le sens de l’unité africaine. Dans sa Constitution, il est dit que le Mali peut, de façon partielle ou totale, abandonner sa souveraineté en vue de réaliser cette unité africaine.
Par le passé, des Présidents maliens avaient eu à intervenir dans d’autres pays d’Afrique et cela, par voie de médiation ou d’intervention militaire. C’est dire donc que le jour où ça ne va pas chez nous, nous ne devons pas nous opposer à ce que « notre monnaie nous soit rendue ». C’est donc au Mali de dresser un plan ou une stratégie de  médiation ou d’intervention militaire. En tant que sujet, notre pays dirigera donc toute mission consistant à amener la paix.
Par ailleurs, lors des premières heures de la crise malienne, les Chefs d’Etat de la CEDEAO avaient décidé de venir au Mali pour débattre afin de trouver une solution à cette crise. Malheureusement, un incident était survenu, empêchant ces Chefs d’Etat de descendre à l’Aéroport Bamako-Sénou. Depuis lors, ces derniers ont décidé de discuter de la situation  malienne dans un autre pays pour raison d’insécurité au Mali.
Quoiqu’il se passe, le peuple malien doit savoir qu’on doit perdre notre souveraineté pour l’unité africaine, cela  conformément à notre  constitution mis en place par le peuple.
Oumar Diakité

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6 COMMENTAIRES

  1. si mon premier commentaire a ete non diffusser je suis tres fier du commtaire de Mr haddou qui met en evidence l,ignorance de l, homme noir qui n,arrete pas a s,embourber dans le faux et usage de faux tel est le cas de la cedeao et des politi-chiens maliens qui ont oublies l,ideologie de nos peres de l,independance:kwane kruma-jomo kenyata-julius nyerere-modibo keita-ahmed sekou toure-patrice lunmumba-ahmed bourguiba-tomblbaye-amadou ahidjo-gamal nacer etc etc….

  2. M DIAKITE, tu fait honte aux maliens en général et aux journalistes intègres. Tu n’as vraiment rien compri du sens de cet article “La République du Mali peut conclure avec tout Etat africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine ».
    C’est au Mali de demander à la CEDEAO de l’aider et quel type d’aide. C’est n’est le contraire qui devait se faire. Aussi, un médiateur doit être impartial. Certains chefs de CEDEAO et de l’UA ont pris fait et cause pour sauver et réinstaller leurs amis au pouvoir au Mali et par la force et des menaces de toutes sortes, jusqu’à couper la nourriture (par un eembargo et le blocage des aides des partenaires) aux citoyens.Je pense que vous devait ouvrir leurs yeux sur la réalité et faire des analyses justes sans passion et dignement.

  3. M.Diakité c’est à cause des journalistes comme vous que nombre d’entre vous se font frapper.Il n’a jamais eu de “convention” autour d’un projet de constitution au Mali en 92′, mais une CONFERENCE NATIONALE SUIVIE DU REFERENDUM OU LE PEUPLE A VOTE “OUI”POUR LA MAJORITE.Et puis ce n’est pas
    parceque nous sommes prêts à ” l’abandon partiel ou total de sa souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine” QUE NOUS ACCEPTERONT DE NOUS LAISSER ENVAHIR PAR UN “CARTEL” DE CHEFS D’ETATS MAL ELUS POUR LES UNS ET COMPLICES DES REBELLES EN PLUS POUR LES AUTRES.Tu trouves normal que le MNLA en déroute se retrouve au Burkina voisin en toute sécurité après tout ce que ses éléments ont commis comme viols et assassinats à Toumbouctou? 🙄 🙄

  4. dans un match de foot lorsque l’arbitre porte le meme maillot qu’une des equipes il est automatiquement confondue avec l’adversaires

  5. MAIS DIAKITE-KE … EYH MANKENEH DEH WAH…

    ON PERLE D’OCCUPATION DU PAYS PAR DES TERRORISTES…DES NARCO TRAFFICANTS … ET TOUTES SORTES DE RACAILLE …. ET TOI TU NOUS SORT UN ARTICLE DE LA CONSTITUTION QUI PARLE DE POSSIBLE CONCESSION DANS L’INTÉRÊT DU PAYS ET DE L’AFRIQUE…

    TU SAIS CE QUE ÇA VEUT DIRE “UNITÉ AFRICAINE” QUAND MÊME…

    D’OÙ VIENT TON DIPLÔME POUR POUVOIR LIER CE QUE CET ARTICLE DE LA CONSTITUTION À LA SITUATION ACTUELLE…

    TU VEUX DIRE QUE LA CONSTITUTION NOUS DEMANDE D’ABANDONNER NOTRE NATION AUX FANFARONS ET RACAILLES ARMÉS …

    ON SAIT QUE LES TEMPS SONT DURS ET QU’IL FAUT GAGNER SA VIE PAR TOUS LES MOYENS… MAIS PAS DES CONNAIRIES PAREILLES…

    Moussa Ag, qui pense que Mr. Diakite doit relire l’article de la constitution qu’il mentionne ou …peut être même… retourner sur les bancs

  6. Les Maliens ne parlent jamais le même langage, quand leurs intérêts sont remis en cause. Tous ceux qui gesticulent, vocifères, crient,… à l’abandon de la souveraineté malienne ne sont pas censés d’ignorer le titre XV de la constitution. Des politiciens moins importants dans le paysage, croyant que leur tour est arrivé avec le coup d’Etat du capitaine Sanogo font fient que cela n’a pas existé, voire, que c’est mal écrit.

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