Non au referendum : «An tè A bana» est toujours là !

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Comme nous l’annoncions il y’a de cela deux semaines, cette rubrique est destinée à éveiller les consciences et ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le danger que représente, en ce moment, pour le pays, la révision constitutionnelle.

Sa création et son animation hebdomadaire est motivée par notre volonté farouche de contribuer à l’échec de la révision de notre Constitution par ces temps qui courent. Ni plus, ni moins ; rien de plus, rien de moins.

Il y’a quelques semaines, nous avions essayé de mettre au goût du jour, les raisons qui ont motivé et encouragé les contestations de 2017 jusqu’à faire reculer, à leur corps défendant, tous les défenseurs de la révision, à commencer par le président de la République, himself.

Aussi, parlions-nous de la situation qui s’est plutôt dégradéesur le plan sécuritaire, la menace sur l’intégrité territoriale du Mali qui interdit, légalement, selon la même constitution, sa révision. En clair, l’insécurité, qui sévissait essentiellementau Nord, il y’a de cela deux ans, s’est déplacée et royalement installée au centre.

À la suite de ces vérités indiscutables, nous avons aussi rappelé les tentatives des prédécesseurs d’IBK qui ont tenté, en vain, de réformer l’actuelle Loi fondamentale. Ce que nous cherchions à prouver, en son temps, c’était que «si ces derniers n’ont pas pu, ce n’est pas IBK qui le pourrait». Comprendra qui voudra !

Cette semaine, pendant que nous cherchions un sujet à traiter, survint la sortie de l’ancien Premier ministre Soumana Sacko (auteur du slogan An tè A bana). C’était au cours d’une rencontre tenue le week-end dernier à la Maison de la presse sur l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il rappela que la Plateforme existe toujours et que ceux qui pensent le contraire l’apprendrons bientôt à leurs dépens. Wait and see donc.

MK

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. IBK ne comprend que le langage de la rue. La preuve vient d’être encore faite par les blocages sur la route Bamako-Kayes.
    Mal élu, mal entouré, chahuté par la rue, humilié et affaibli par des scandales financiers à répétition IBK ne doit plus parler de quelque reforme que ce soit. Il n’en a plus la légitimité.
    La rue infatigable se chargera de le ramener à l’ordre.
    Les maliens qui ne connaissent que galère et humiliation depuis les premiers jours du régime d’IBK, sont déterminés à relever la tête et à se battre pour un avenir autre que l’abîme dans lequel la politique irresponsable et indigne d’IBK FAMILLE & Co veut les précipiter.

  2. Il faut encore descendre dans la rue pour anéantir IBK et ses projets farfelus. Les maliens ont bien compris sa démarche qui consiste à faire rouler les maliens dans la farine . Il ne sert à rien de voler l’argent du peuple pour corrompre le même peuple. Nous allons résister jusqu’a mettre en échec ces vacanciers .

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