Nomadisme politique : Une percée inattendue du parti de Soumeylou Boubèye Maïga

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De 145 à 300 conseillers et de 5 à 21 députés, en 2 mois environ, c’est la moisson du parti Alliance pour la solidarité au Mali/Convergence des forces patriotiques (ASMA/CFP). Sans passer par les urnes.

Depuis l’arrivée de Soumeylou Boubèye Maïga à la Primature, les hommes politiques, les élus, les membres d’associations et mouvements, les hommes d’affaires se ruent vers son parti. Du statut de petit parti, l’ASMA-CFP se trouve désormais dans la cour des grands.

Dans le District de Bamako et dans les différentes régions du pays, l’adhésion massive ne faiblit pas pour des raisons dont nous ignorons encore. Par exemple, le samedi 15 décembre 2018, le Foyer de Quinzambougou en commune II du District de Bamako a abrité la cérémonie de présentation des nouveaux adhérents au parti ASMA-CFP. Au même moment à la Maison des jeunes de Bamako, la coordination des clubs de soutien à Soumeylou Boubèye Maïga a fait son lancement.

Toujours dans le cadre de la promotion et l’implantation du parti du Tigre (Surnom donné à Soumeylou Boubèye Maïga), la ville de Bamako est sur le point de tomber sous le charme de l’ASMA-CFP. Selon nos sources, les partisans du PM ont récemment mis en jeu une coupe dénommée «Soumeylou Boubèye Maïga». L’objectif premier de cette compétition sportive est de mobiliser plus de nouveaux militants pour le parti.

Cette même mobilisation est visible dans le Mandé, Wassoulou et surtout dans les régions du Nord où de nombreux militants ont signé leur adhésion au parti, il y a quelques mois.

Au moment où les cadres de certains grands partis politiques s’entre-déchirent, le Tigre  est en passe d’enregistrer avec son parti la plus grande offensive-éclair politique.

De 145 à 300 conseillers et de 5 à 21 députés, en moins de 3 mois environ, c’est la moisson du parti Alliance pour la solidarité au Mali/Convergence des forces patriotiques (ASMA/CFP).  Le plus surprenant dans cette affaire, ces adhésions se font au moment où le pays traverse une crise politique. Le PM profite-t-il largement de son poste pour conquérir Koulouba ?

En tout cas, l’adhésion massive se poursuit. Des personnalités influentes dont d’anciens ministres, anciens directeurs généraux escaladent chaque jour les escaliers au siège du parti pour obtenir une place aux côtés du futur possible président de la République du Mali.

En attendant le réveil tardif des autres partis politiques, le Premier ministre et son parti continuent la pêche au bord du fleuve Djoliba. En un mot, les préparatifs de 2023 vont bon train, car, pour la majorité des nouveaux adhérents, l’actuel PM est le successeur idéal du président IBK en 2023. Dans la même mouvance, le parti ASMA-CFP compte tenir son congrès le 27 décembre prochain pour mieux structurer les instances du parti.

Fombus

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2 COMMENTAIRES

  1. Nous restions certains que, ce que pense le PM est un rêve pour le Mali d’aujourd’hui, car unir l’ensemble des partis issus du grand ADEMA-PASJ des années 1990 est aujourd’hui une équation impossible à cause de la grande fraction entre les ténors, ils se sont quittés après des trahisons, des méchancetés, des jalousies, des tricheries, des mensonges orchestrés pour détruire son prochain, on dirai qu’ils n’ont pas lutté ensemble contre la même dictature du Général Moussa TRAORE. Ils ont tous mis le matériel au devant de la raison, avec çà aucun groupe ne peut gagner un combat pour l’obtention d’un avenir radieux et charmant pour un pays. En outre, il ne faut perdre de vue que ce grand parti des années 1990 a dirigé le Mali façon très chaotique à l’image de ex-UDPM de Moussa TRAORE en pire, car quand on n’avait pas la carte de l’ADEMA à cette époque, on n’avait pas droit à quoique ce soit dans ce pays, les ténors de ce grand parti ont été plus que des dictateurs, à peine qu’ils ont pris le pouvoir après les élections de juin 1992, eux qui avait marché avec nous apolitiques et politiques d’autres partis main dans la main contre le régime dictatorial de Moussa TRAORE, nous ont tous ignorés en changeant de numéros de téléphone comme pour nous dire, nous ne sommes plus au même niveau, restez au bas de l’échelle car on n’a plus besoin de vous; c’était effroyable comme comportement, c’était ignoble, indigne, lâche, exécrable, inhumain, méchant, ils sont sans morale, ce qui reste certain, Allah paye tout ici bas de façon juste et dans une impunité totale, ils serons punis sans équivoque. Donc unir ces dérivés de partis issus du grand ADEMA est impossible aujourd’hui car chacun regarde l’autre en ch i e n de faïence, ils se regardent avec ironie et mépris, c’est dommage et très dommage, ils se sont émiettés à vie. Union est désormais bannie pour de bon, peut-être dans l’au-delà.
    Le nomadisme inter-partis est la chose la plus normale dans un pays comme le Mali dont les politiciens agissent comme des charognards autour de la viande, le PM est au pouvoir et il a des moyens et cela plait énormément aux politiciens maliens qui ne tiennent compte que de la viatique, du matériel seulement, ils n’ont aucune conviction pour la recherche du bien-être du peuple malien, pour changer ça, il faudrait d’autres générations, cette situation resterait ainsi pour très longtemps encore. Dans les partis politiques, il ne faut pas s’attendre au miracle, il faut seulement avoir de l’argent pour faire manger les militants et c’est tout. Sans argent, il n’y a pas de parti qui prospèrerait, cela est sans équivoque.

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