C’est la grande question à laquelle le bureau national doit répondre aujourd’hui, car arrivée en grande pompe, accueilli avec tambours et trompettes, le « tout puissant » président des héritiers du général 5 étoiles qui a arpenté le flanc de la colline de Koulouba pour échapper à la furie d’un jeune capitaine, un certain 22 mars 2012, Hamed Diané Séméga est retourné sur la pointe des pieds, « la queue entre les pattes » et la tête sur la poitrine dans son exil doré près de son mentor au pays de la Terranga, sans dire au revoir.
En effet, arrivé par vol à l’aéroport Bamako Senou, il y a un mois de cela où il était accueilli par tout le bureau politique du parti PDES dont il est le président, Hamed Diané Semega a trouvé refuge à l’hôtel Radisson à l’ACI 2000 à Hamdallaye. Et c’est là qu’il a géré les affaires du parti et les rencontres qu’il a eues. Cet hôtel a même abrité la grande conférence de presse qu’il a donnée avec les membres du PDES.
Ainsi, certains militants ont cru au retour définitif du fils spirituel du Général d’épaulette déchu, mais hélas, pendant que Séméga se la coulait douce en compagnie de leur mentor, et que le parti et son bureau national sont devenus aphones, les militants sont parti voir ailleurs et le parti du bélier blanc a semblé tiré leur attention, principalement dans le fief du président du parti à savoir Nioro du Sahel.
En effet, Voulant coûte que coûte se présenter à l’élection présidentielle annoncée fin juillet 2013, Séméga s’est heurté au refus de la majorité du bureau national. Il était très contesté comme candidat au point où certains comme le député élue à Bourem, Haidara Aissata Cissé dite Chatto, a annoncé sa candidature avec ou sans les couleurs du PDES.
Séméga député ?
Refusant de croire qu’il ne pèse pas plus lourd qu’une mouche aux yeux des maliens, qui du reste voient en lui un lâche et un poltron, notre brave Séméga s’est rendu chez lui à Nioro du Sahel dans l’intention de préparer les législatives. Une aventure à dessein en vue de tirer sur lui une probable immunité parlementaire. Alors, il se décida d’aller tâter le pouls de son fief natal, Nioro du Sahel. Comme le dit un adage de chez nous « une main pourrie est toujours tenue dans la poitrine de son propriétaire » mais cela n’a pas été son cas. Il n’a trouvé aucun soutien ou réconfort moral.
Annoncé en grande pompe à Nioro, à Troumkoubé, Gogi, Yéréré etc. Personne n’a daigné le rencontrer, sur son passage car sur les 16 sections du PDES dans le cercle de Nioro du Sahel 14 ont rejoint pratiquement les rangs du PARENA, sur instruction du neveu du Cherif Bouyé, Cheick Diallo. Ce dernier, en effet avait quitté le PDES sur instruction de son oncle l’incontesté Bouyé avant le coup d’Etat, selon certaines indiscrétions. A en croire toujours les mêmes indiscrétions ce serait Cheick Diallo, un natif de la dite localité mais résidant à Magnambougou en Commune VI du district de Bamako qui aurait introduit Diané Séméga dans le cercle de Nioro. Dès lors, son déplacement sans celui-ci dans les dites zones a suscité plusieurs interrogations.
C’est par centaine que les élus et les militants ont déserté les rangs du PDES pour le parti du bélier blanc à Nioro, au nombre desquels, les élus comme Cheick Diallo et Alou N’Diaye, à Troumkoubé le 1er, le 2ème et 3ème adjoints au maire, ont fait pareil, à Sandaré, à Gogui, à Nomé et à Yéréré, tous les militants ne jurent que par le Parena.
Ce n’est qu’une fois sur place, que Séméga s’est rendu compte de la gravité de la situation. Il n’y avait personne pour l’accueillir. Conséquence, il n’est resté que quelques minutes en ville, ensuite toute honte bue, il prit la route pour son exil doré. Il a rejoint le Sénégal en passant par la Mauritanie. Quelle honte !! Sacré Séméga.
Quant à la démission massive du parti, elle est la suite logique de l’attitude du président qui est parti plus d’une année et qui à son retour s’est retranché dans un bunker 5 étoiles. Le bureau national n’a pas entretenu les démembrements du parti, et ce n’est qu’à l’annonce du retour du président qu’une conférence des cadres a été tenue.
En plus de Nioro, des démissions sont annoncées par dizaines de milliers et de partout comme en commune V et VI du district de Bamako, où le Secrétaire de la section a rendu le tablier reprochant au président Séméga son inaccessibilité par les militants depuis son retour à Bamako. Selon, le secrétaire général démissionnaire, il est plus facile de voir le chef de l’opération serval, que d’essayer de rencontrer Séméga à son hôtel. En commune VI, les grands mobilisateurs comme Moussa Pélé, Zou et Fousseyni dit jumeau ont tous rejoint le Parena. En plus du coup d’échec de la commune V, le parti a également encaissé la démission massive des jeunes dits proches du jeune Cheick Diallo de Nioro en commune VI du District de Bamako.
Selon des proches du président Séméga, la faute de cet effritement du parti incombe aux transhumants politiques de classe mondiale comme Ndiaye Ba et compagnie qui n’auraient rien fait pour animer le parti.
Mais, il semblerait que Séméga et défenseurs ont oublié l’adage Bamanan selon lequel « Quand il pleut chacun veille sur son grain » ou l’adage de leur mentor ATT devenu légion au Mali « Bé Bi Ba Bolo » « eh bien quand ça barde chacun se cherche d’abord ». Ce qu’il ne sait pas, pendant qu’il se la coulait douce chez Senghor, Ndiaye Ba broyait du noir et les autres étaient presque devenus des fugitifs. Mais, il est clair que Séméga n’a jamais fait un tour à Kati comme les autres. Il a donc raison de les accuser. Mais toute fois, il peut ‘‘se documenter’’ au près de son mentor sur l’ex-junte. Bref chacun avait le feu dans sa case donc, personne n’avait le temps de s’occuper du « Groupement d’Intérêt Economique » qui leur servait de parti.
En tout cas, cette situation n’est pas pour déplaire au moins à deux personnes : Chatto et Tiébilé Dramé. L’une se retrouve accidentellement héritière d’une coquille vide et peut régner sans partage, c’est une providence pour elle. L’autre par contre, est le grand gagnant de la loterie. Son parti engrange des adhésions de taille surtout dans l’entourage de la famille du grand Chérif de Nioro, il y a vraiment de quoi se réjouir surtout en ces temps de vache maigre pour les partis politiques qui se bousculent aux portes de Nioro.
A.B.D
abas les gent ki vont croire k le PDS va mourir ces eu k vont mourir le parti est plus fort k jamais pds tu est la 3force politic du paye on sen fou des detracteur cher militant restons fidel o parti et si tout va bien le parti ora le derient maut vive le PDS abas nos enemis
vive semega fils béni
Comments are closed.