Dans un communiqué datant du 4 juillet 2014 et signé par le secrétaire général adjoint de l’Urd Mamadou Diawara, le secrétaire général du Parena Djiguiba Kéita dit PPR, le secrétaire général adjoint du Prvm/Fasoko Adama Berthé, les partis de l’opposition démocratique et républicaine se montrent préoccupés par la gestion solitaire de la crise du nord par le président de la République et le gouvernement.
Selon le communiqué, en recevant les partis politiques, le 4 juin dernier, le chef de l’Etat s’était contenté de délivrer sa version des graves et douloureux événements des 17 et 21 mai à Kidal qui ont conduit à la perte de plusieurs localités et positions militaires au nord. II n’avait pas alors souhaité d’échanges en promettant de consulter dans «les prochains jours» les acteurs politiques car, disait-il, «il ne s’agit pas d’IBK, mais du Mali» précise le même communiqué.
Les signataires du communiqué expliquent aussi qu’un mois après ces rencontres, ils constatent avec regret que le président engage le pays, sans la moindre concertation, dans des négociations décisives sur des questions de fond relatives à la stabilité du Mali, à la cohésion de la Nation et à son avenir immédiat, précisant que le chef de l’Etat a délégué à un pays voisin le soin de «faire enrichir par l’expertise de ses techniciens» une «feuille de route» destinée aux prochaines négociations inter-maliennes.
C’est dire que dix mois après l’entrée en fonction du président, le pilotage à vue et l’amateurisme continuent malgré la tragédie de Kidal, ont-ils fait savoir dans leur communiqué. À en croire les partis signataires, le processus de réconciliation traîne de manière incompréhensible et la nouvelle Commission Vérité, Justice et Réconciliation créée en mars 2014 n’a toujours pas été mise en place.
«Le président et son gouvernement ne semblent avoir aucun plan, aucune stratégie, aucune vision pour sortir le pays de la crise», ont-ils souligné, arguant que c’est un gouvernement à la crédibilité intérieure et extérieure largement entamée qui est contraint à négocier… en position de faiblesse. «D’où l’impérieuse nécessité d’élaborer avant toute négociation, une proposition malienne soutenue par l’ensemble du pays», ont-ils soutenu avant d’inviter avec insistance le chef de l’Etat à consulter la classe politique et toutes les forces vives pour dégager une plateforme et une vision nationales avant de s’engager dans des pourparlers cruciaux pour le présent et l’avenir de notre pays et de la sous-région. Les partis de l’opposition expriment à travers ce communiqué, à nouveau, leur profonde gratitude à «nos voisins et à toute la communauté internationale» pour leur solidarité avec le peuple malien. «En ces circonstances historiques particulières, nous invitons les pays frères et amis à éviter toute précipitation susceptible de compromettre l’avenir», indique le communiqué de l’opposition démocratique et républicaine.
R. Diakité
quel honte pour l'opposition Malienne . s il vous les responsables du PARENA que voulez vous intégrer le gouvernement ? SI J'étais IBK je dirais seulement non , car vous n’êtes que des apatrides qu'a l'aide publique et être dans les postes ministérielles pour voler les caisses de l’État , voila le pourquoi de vos cries . Malheur à ce qui vous suit
L’opposition Malienne confond son rôle et celui de l’état,les négociations se feront par l’état et ses partenaires et entérinées par l’assemblée nationales si accord.Nous ne voulons plus de gestion concertée du pouvoir, que chaque partie (apposition et majorité)fasse son travail et assume ses responsabilités.
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