L’Alliance des démocrates et patriotes pour une sortie de crise (ADPS) a, au cours d’une conférence presse, a qualifié la Concertation nationale de grande parole de Bamako avant de désavouer la médiation du président burkinabé dans notre crise. C’était le mercredi dernier au siège de la CNAS- Faso Hèrè à Hamdallaye.
Les conférenciers ont soutenu que la Concertation nationale (qui vient d’être reportée en décembre) qu’organiser une telle rencontre sans les autres composantes du pays sera la grande parole de Bamako et non celle du Mali. Pour eux, elle doit attendre la libération du pays. Ils regrettent qu’ils n’aient pas été suivis dans leur démarche dès le lendemain du coup d’Etat.
A ce titre, les conférenciers ont rappelé que leur regroupement avait proposé un Congrès national pour une sortie de crise.
Les responsables de l’Alliance des démocrates et patriotes pour une sortie (ADPS) ne sont pas partis avec le dos de la cuillère pour récuser la médiation du président du Burkina Faso dans notre crise. Ils accusent Blaise Compaoré de parti pris.
Les conférenciers reprochent à ce dernier ses accointances avec le Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Parmi lesquelles, on pourrait citer l’évacuation du président du MNLA, blessé dans l’affrontement qui a opposé son organisation au Mouvement de l’unicité pour le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), l’asile accordé aux dirigeants du MNLA.
Ils ont invité le gouvernement du Mali à reprendre l’initiative politique et diplomatique pour une sortie de crise.
Yoro SOW