Dans le cadre des travaux de la semaine nationale des droits de l’homme, le vice président du Conseil national de la Jeunesse du Mali, Alioune Guèye a fait une communication portant sur ” le Droit à la participation des jeunes maliens au processus de négociation et de médiation en cours dans la crise malienne: Acquis, Défis et Perspectives”. Un exposé au cours duquel il a fortement plaidé pour l’implication des jeunes dans le processus de résolution de la crise que traverse notre pays.
Il faut rappeler que depuis mardi 4 décembre l’hôtel Laïco l’Amitié sert de cadre aux activités de la semaine des droits de l’homme sous le thème ” inclusion et participation à la vie publique “. Cette semaine est organisée par le Système des Nations unies en partenariat avec le ministère de la Justice, le Bureau du Médiateur, la Commission nationale des droits de l’homme, l’institut danois des droits de l’homme. Des ONG et associations de défense des droits de l’homme font partie aussi des organisateurs. Plusieurs communications et des visites de terrain sont au programme de ces acticvités. Ainsi, pour la seule journée d’hier ce sont trois communications qui étaient au programme dont, le ” droit à la participation des jeunes maliens au processus de négociation et de médiation en cours : acquis, défis et perspectives “, présentée par Alioune Guèye. Ainsi, le vice président du CNJ Mali a profité de l’occasion pour présenter la jeunesse malienne qui constitue 52% de la population totale dont 69% vivent dans le milieu rural.
S’agissant de la participation des jeunes aux débats de la nation, il a rappelé que notre pays a ratifié la charte africaine de la jeunesse. Laquelle met un accent particulier sur la participation et l’implication des jeunes à tous les niveaux. Avec l’occupation des 2/3 du pays avec des violations des droits de l’homme, des biens culturels, le licenciement abusif des jeunes et la faible implication des jeunes dans le processus de négociation en cours, il ainsi invité à une forte implication des jeunes dans le processus de résolution de la crise. Cela passe selon lui, par une participation massive des jeunes dans le processus de négociation et de médiation de la crise malienne.
Former les jeunes leaders dans la gestion des conflits et organiser des campagnes de sensibilisation pour la citoyenneté. Les deux communications faites durant cette journée ont porté sur le droit ” à la participation des jeunes maliens au processus de prise de décision : acquis, défis et perspectives», présenté par Louis Cheick Sissoko, président de l’Association Open-Mali. Quant à la dernière communication, elle avait pour thème : ” Le droit à la participation des jeunes maliens au processus électoral, acquis, défis et perspectives», présentée par Mlle Aminata Diarra de l’AMDH.
Kassoum THERA
Les nordistes doivent prendre leur courage et prendre les armes contre les dirigeants du Sud et les occupants du Nord qui sont tous les mêmes.
A Bamako, les gens vaquent à leurs affaires comme si de rien était: les boîtes de nuit, les affaires louches, les discutailements, les querelles politiques et claniques.
On n’a pas l’impression que c’est un pays dont les 70 % sont occupés.
C’est cette insouciance et ce climat d’opportunisme qui ont fait que la communauté internationale tergiverse et hésite à opter pour l’envoi d’une force pour libérer le Nord.
C’est honteux et dangereux, ce qui se passe au Mali.
Il était temps qu’on entende la voix des jeunes. Le CNJ doit être plus présent dans le débat sur la crise et mobiliser les jeunes pour la libération du Nord.
Comments are closed.