N’Diaye Ba à propos des candidatures de Bittar et d’Ahmed Sow : « Ni l’un, ni l’autre n’a le soutien du PDES !»

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Contre les directives officielles de leur formation commune de ne pas présenter de candidat à la présidentielle, Jeamille Bittar, le premier vice-président du Pdes et son super président d’honneur, Ahmed Sow, ont toutefois décidé d’y aller. Leur décision est aujourd’hui vue comme une action réfractaire aux mots d’ordre du parti non seulement par les jeunes du parti mais aussi par nombre des membres de son Comité directeur national (Cdn). Si chacun des deux camps disent avoir le soutien de la majorité des militants du parti, le 2è vice-président du parti, N’Diaye Ba clame le contraire : « ils n’ont pas le soutien du Pdes ! », nous a-t-il confié.

A l’issue de la 1ère conférence nationale des jeunes du parti, tenue le samedi dernier, nous avons approché son président, Ahmed Diane Séméga pour nous donner les raisons qui ont présidé au choix de son parti de ne pas aller aux élections. Mais motus, Hamed Diane Séméga s’est refusé à tout commentaire : « je ne peux en parler, ici… », nous a-t-il dit avant de se dérober, encadré par ses gardes du corps. Cette réponse laconique est la deuxième que le président du Pdes nous a donnée depuis le 29 janvier, la nuit à laquelle un communiqué avait officiellement annoncé la non-candidature du parti des héritiers d’ATT.

« A défaut de la mère, dit-on, on tète sa grand-mère » et nous avons approché son 2è vice-président, l’ancien ministre N’Diaye Ba, qui s’était efforcé à nous éviter et à balayer du revers de la main notre question de savoir si le parti soutenait les candidatures de Jeamille Bittar et d’Ahmed Sow. Mais devant notre insistance, il a craqué : « ils n’ont pas le soutien du Pdes ! », a-t-il affirmé.

Cette thèse balaye celles des deux associations (issues du parti et qui se présentent à la présidentielle) qui revendiquent chacune l’électorat de la majorité des militants du parti pour le développement économique et la solidarité.

Pourtant dans une interview accordée à notre confrère’’ L’indépendant’’, Hamed Diane Séméga justifiait le choix de son parti de ne pas présenter un candidat : « notre choix a été dicté en partie par le souci de préserver la neutralité d’ATT quant aux candidats en lice et à l’issue du scrutin ». C’est dire que la décision de ne pas présenter un candidat est effective au niveau du parti pro présidentiel.

Amadou Salif Guindo

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4 COMMENTAIRES

  1. ce sont les amis d’ATT sont entourage qui sont aussi responsable de la mauvaise gestion du pays. Ils seront tous mis aux arrets bientot…

  2. Salif Guindo, on sait qui est qui au Mali. Iba N’Diaye, Bittar et tous du PDES répondront. Iba N’Diaye a trahi avec le CNID Espoir 2002, il a trahi après le CNID. Ce sont des opportunistes qui suivent le vent. Leur stratégie avant ce coup d’état c’était de soutenir Modibo Sidibé d’ou ces querelles au sein du PDES. En temps que ministres ils ont tous volé et l’histoire les a rattrappé. Comme ils pensaient que leur mentor était infaillible, alors ils se sont trompés comme les Kafougouna, Gassama, Plea et tous ces hauts fonctionnaires budgétaires placés auprès des ministères. Merci mes frères soldats. Tous les honêtes maliens vous soutiennent

    • oubliez les guerres de candidature demain matin on ira vous cherchez ok PDES de mes couilles fini les fanfaronades PDES parci PDES par la, on vera si vous portez toujours le pantalon aussi haut encore opportunistes de merde

    • Vous voulez dire N’diaye Ba au lieu de Iba Ndiaye qui n’a jamais été militant du CNID mais de l’ADEMA

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