Cette conférence de presse avait pour objectif de rendre publique la contribution du RPM pour la consolidation de la paix, de la sécurité et de la démocratie. Le principal conférencier, Nancoman Keita avait à ses cotés le président de la Convention des Partis de la Majorité Présidentielle (CMP) Pr Boulkassoum Haidara, le secrétaire à l’organisation du BPN du parti, l’honorable Mamadou Diarrassouba et plusieurs membres du BPN.
Selon Nancoman Keita, pour la résolution de la crise malienne, un accord a été signé par toutes les parties.
« On a comme l’impression que c’est cette signature qui était attendue pour qu’il y ait la recrudescence des attaques. », a-t-il indiqué Avant de rappeler les nombreuses attaques perpétrées contre les positions des FAMas ces derniers temps à savoir l’attaque de Nampala, Diabaly, de Gourma Rharous, de Nara, de Fakola… Selon lui, c’est un cortège très lourd et très triste.
Le RPM, premier interpellé
Pour le secrétaire politique du RPM Nancoman Keita, face à la recrudescence des attaques et de l’insécurité, le parti présidentiel (RPM) se sent interpellé en premier chef et se doit de communiquer pour informer les populations. D’où cette conférence de presse sur le rôle du parti dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de la démocratie.
Par ailleurs, Nancoman Keita a laissé entendre que les Maliens n’ont pas à faire de complexe devant la situation. Pour cela, il a rappelé le problème du pays basque en Espagne, de l’Irlande en Grande Bretagne, des corses en France, de la Casamance au Sénégal….
Cependant, il s’est attaqué à la rébellion résiduelle sur le terrain. A l’en croire, des missions publiques sont attaquées à longueur de journée, des véhicules de l’Etat enlevés avec leurs lots de morts.
Selon lui, des narcotrafiquants et des bandits profitent de cette situation pour commettre leurs forfaits.
Derrière les attaques, se cache une volonté d’empêcher le retour de la paix et du développement, assure le secrétaire politique du RPM. Qui ajoute que certains rebelles parmi les rebelles ne souhaitent pas que la crise du nord finisse.
Il a exprimé le soutien indéfectible du RPM aux Forces Armées Maliennes. Avant de demander aux uns et aux autres d’éviter les critiques stériles. Mais aussi de ne pas se servir de la mort d’un soldat comme argument politique contre l’exécutif.
Selon lui, ce qui se passe actuellement au Mali n’est pas une guerre classique car les ennemis de la paix ne le font pas à visage découvert et sont infiltrés partout.
« Les militaires ont besoin qu’on les mette en confiance. Ne voyons pas en la situation actuelle une affaire de majorité ou d’opposition. Nous devons baisser la garde de l’adversité et de l’animosité politique… », a-t-il laissé entendre. Avant de demander la vigilance et la coopération des populations avec les FAMas.
D. Diama
