Le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) décide de se muer en parti politique. L’annonce a été faite lors de son congrès tenu récemment à Kidal. Quelle peut être la valeur ajoutée de cette mutation pour le processus de paix ? Quels sont les défis à surmonter pour réussir véritablement ce changement ? Les revendications armées vont-elles céder la place à la lutte politique ?
Dans cette mutation, le HCUA pourra-t-il fédérer les autres mouvements armés pour ce projet en surmontant les clivages communautaires et identitaires qu’ils connaissent ? Voilà autant de questions que nous avons posées à l’ancien ministre de l’Administration territoriale, Ousmane Sy, au secrétaire général du ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale Attaher Ag Iknane. Ces deux personnalités ont assisté aux assises du HCUA à Kidal. Nous avons recueilli aussi l’analyse de Baba Dakono, chercheur au bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le bassin du Lac Tchad et le Sahel de l’Institut d’études de sécurité.
Attaher Ag Iknane a d’abord expliqué qu’il a assisté à ces assises, porteur d’un message et des recommandations du ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale qui souhaitait que les travaux soient couronnés par des résultats qui font avancer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. D’après lui, lors des travaux, l’accent a été mis sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation à travers ses volets institution, sécurité et développement.
Le secrétaire général témoigne d’une volonté affichée d’œuvrer pour faire avancer le processus de paix en cours. Une des recommandations fortes, dira-t-il, c’est l’union des mouvements signataires de l’Accord pour la paix. Un autre point important : les mouvements politico-militaires préconisent une transition vers des entités purement politiques. Cela veut dire qu’ils s’inscrivent déjà dans la perspective de la mise en œuvre intégrale de l’Accord, car une fois cette étape franchie, le terrain va être beaucoup plus celui du combat politique.
Attaher Ag Iknane estime que la valeur ajoutée de cette mutation est qu’elle impulsera davantage l’accélération du processus de paix en cours qui a connu un petit ralentissement ces derniers temps. Il trouve que le ton est ainsi donné car les dirigeants du MNLA qui ont pris part à ces assises, comptent également tenir les leurs en fin novembre.
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A moins qu’il change de nom et de vision sinon le HCUA serait un parti communautaire et régionaliste, c’est à dire un parti des populations du nord voir même des Touaregs. Je propose à ses fondateurs le nom HCUN (Haut Conseil pour l’Unité Nationale).
“…Mutation du HCUA en parti politique : Un pas décisif dans le processus de paix…”
ARRETEZ Mr. AVEC VOS CONNERIES. COMMENT TOUT EN DETENANT DES ARMES, LE HCUA PEUT SE MUER EN PARTI? SI C’EST POSSIBLE, JE DEMANDERAIT AUX MEMBRES DU CNAS DE SE PROCURER DES ARMES. JE N’OSE PAS DEMANDER CA AUX PARTISANS D’OUMAR MARIKO. 🙂 🙂 🙂 CONNAISSENT PAS BLAGUE OOOH MARIKO
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