Les mouvements « Trop, c’est Trop » et « M.T.T » de Kati ne sont pas restés en marge de la recherche de résolutions à la crise du pays. Aussi, en collaboration avec leurs partenaires (CAP Mali, Mouvement populaire du 22, COPAM, CMAC, CNJ Kati, Yèrèwoloton…), ils ont organisé, le samedi 24 novembre, dans la grande salle du Conseil de cercle de Kati, une rencontre placée sous la houlette de Mamadou Séga Sidibé, Secrétaire général du mouvement « Trop, c’est Trop », en présence de Mme Bocoum Salimata Ouattara, Porte-parole du mouvement, d’Ibrahim Traoré, Secrétaire général par intérim de l’AEEM et de plusieurs personnalités.
Cette conférence de presse a pour but d’échanger sur les aspects ayant conduit à la situation de crise ; d’exposer les points de vue par rapport à la tenue des concertations nationales, à la récupération du Nord, à la tenue des élections avant ou après la libération et à la manière dont est dirigé le gouvernement d’union nationale. Cité pendant des décennies comme un exemple de démocratie en Afrique et ailleurs, le Mali se présente aujourd’hui sous un aspect tout autre. Aussi, les forces vives de la Nation pensent que les concertations nationales sont les seules voies qui puissent nous conduire vers une légitimité inaliénable. « La tenue de ces concertations permet d’avoir une vision réelle des défis et enjeux basés sur l’opinion et l’apport de l’ensemble des citoyens et des parties prenantes. C’est donc un chantier ouvert à l’ensemble du peuple malien et faisant appel à la contribution de tous », a fait savoir le Secrétaire général du mouvement « Trop, c’est Trop ».
Ces échanges favorisent des réflexions et pensées constructives à plusieurs niveaux. Et de cet événement qui se veut fédérateur sortiront des résultats aptes à la reconstruction du pays. Selon Mamadou Séga Sidibé, Secrétaire général du mouvement, cette crise doit se gérer en tenant compte des réalités du Mali, surtout que le pays est composé de peuples noirs et blancs et est actuellement privé des deux tiers de son territoire. La tenue d’élections avant la récupération du Nord revient à légitimer son occupation per les rebelles. Par contre, c’est un acte plutôt démocratique de faire les élections avec tous les fils du pays dans un climat apaisé. Par rapport à la manière dont le pays est dirigé, le mouvement avait toujours souhaité des concertations entre les citoyens du peuple avant la mise en place du gouvernement d’union nationale, a souligné le Secrétaire général du mouvement avant d’indiquer : « Le temps est souvent un bon juge. Ceux qui nous avaient mal compris à l’époque doivent aujourd’hui nous retourner la raison. Nous sommes écœurés de constater un jeu de ping-pong entre nos dirigeants actuels. La partition du pays et la souffrance des populations sont loin d’être leur priorité. Le Mali qui, dans un passé très récent, était l’espoir de l’Afrique à travers son ancrage profond dans ses valeurs socioculturels par rapport à leurs prises de position très tranchante autour de la sauvegarde de nos fondamentaux, est aujourd’hui, par égoïsme, dépouillé de ses valeurs ».
Et de souligner : « C’est pourquoi nous, femmes, hommes et jeunes, qu’ils soient noirs ou blancs, dont le point commun reste le Mali, devons nous lever dans l’union sacrée, réfléchir pour enfin harmoniser les visions dans une parfaite confiance pour réveiller le pays de sa profonde agonie. En Afrique, le dialogue a toujours gagné dans la résolution de ma crise. C’est pourquoi le dialogue doit être mis au centre pour trouver des solutions fiables aux différents maux, à savoir : la crise du Nord, la crise sociale, la crise institutionnelle… ». C’est pourquoi, en collaboration avec ses partenaires, le mouvement «Trop c’est trop » a organisé cette conférence de presse pour éclaircir certaines préoccupations concernant les militaires et les dates des 10, 11 et12 décembre fixés pour les concertations nationales. Et de conclure : « Si ces dates ne sont pas maintenues, on va les pousser jusqu’à ce que les concertations se tiennent ».
Bourama Traoré
Cette concertation qui semble versée du bon sens élémentaire s’oppose à une triste réalité nommée ‘’Son Altesse, Célébrissime, Excellence Mr Oumar Mariko’’. Car comment imaginer une rencontre avec ce dernier qui, si les autres disent qu’il est de sexe masculin, jurent qu’il est féminin ou transsexuel ? SE rappeler OUAGA 1. A l’Assemblée Nationale, c’est facile quand on passe au vote. A une concertation nationale, comment lui retirer la parole et avancer ???? A moins de trouver un moyen pour le gérer, je me demande comment tenir une rencontre avec lui et ses affidés.
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