Pour tenter d’enrayer la descente aux enfers de leur parti, des militants du Pasj ont lancé, samedi dernier, un « Mouvement pour le renouveau de l’Adéma », au cours d’une rencontre rendue houleuse par les nombreuses critiques.
D’abord, c’est son candidat, Dramane Dembélé, qui est battu au premier tour de l’élection présidentielle de 2013, trahi par les siens propres comme Soumaïla Cissé en 2002 et Soumeylou Boubèye Maïga en 2007. Certaines Abeilles refusent d’aller à l’opposition et se rallient à IBK, tandis que d’autres se soumettent au mot d’ordre du FDR, c’est-à-dire à Soumaïla Cissé arrivé au second tour du scrutin. L’Adéma est ensuite battu à plate couture aux législatives organisées dans la foulée afin de doter le pays d’institutions plus crédibles que celles de la transition.
La division s’accentue au sein de la Ruche dont le comité directeur décide de participer à l’action gouvernementale. Cette division ira si loin que le parti perdra des cadres notables comme Iba N’Diaye ou Ibrahim Ag Mohamed pendant que la base se délite. Aujourd’hui encore, les avis sont partagés, dans la Ruche, sur la nécessité de continuer ou pas le copinage avec un RPM trempé dans des scandales financiers à n’en pas finir.
Devant cette décadence, certains tentent aujourd’hui le sauvetage par la création d’un Mouvement pour le renouveau de l’Adema. A l’initiative de Hamidou Konaté, un proche de l’ancien président Alpha Oumar Konaré et de quelques cadres du parti, le Mouvement s’est réuni, samedi dernier, sous la modération d’un autre proche d’AOK, l’ancien ministre Adama Samassékou. L’occasion a été bonne pour rappeler aux uns et aux autres que leur parti a été le premier à diriger ce pays, et ce pendant dix ans, que pendant longtemps il a été la première force politique -la seule ?- du pays. Mais, que si depuis 2013, il a relégué à la troisième place, cela n’est pas irrémédiable.
Mais avant, il faut revenir à ce qui avait fait la force de l’Adéma : la critique et l’autocritique, remettre le parti sur pied en le dotant d’une nouvelle direction, responsabiliser et associer la base dans toutes les décisions engageant le parti. Tout cela ne peut se faire que dans le cadre statutaire d’un congrès à convoquer dans les meilleurs délais.
Abdel HAMY
vraiment; avec leur politique de consommation ayant consisté à clochardiser les militants qui ne voient que l’immédiatité ,l’argent et autres tout de suite; alors que le mali comptait sur l’adema en termes de projet cad comment avoir des citoyens bien formés pour faire face aux défis de demain voyer l’école ,les forces de sécurité, l’ administration, les gens ont des diplomes, des papiers mais rien dans la tète ok
Il serait souhaitable que les anciens comprennent qu’ils doivent passer le relai à une nouvelle équipe. Ceux qui ont accompagné le Président Konaré et ATT ne peuvent pas prétendre à être des rénovateurs. Ils ne sont pas porteurs d’idéal car ils ne constituent pas de modèle à l’exception de monsieur Konate des Echos. Si tous les Adémistes s’inspiraient du Professeur Ali Diallo, le parti aura du Fresh Air.
il reste de nature que les plus grands partis surtout africains vivent ces genres de situations négatrices provoquées par l'égocentrisme de certains et l'éveil de conscience d'une nouvelle génération qui a pris des racines au fil du temps . Bon vent au rénovateur si cela y va pour le mieux du devenir des militants
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