Le comité exécutif du parti de l’Adéma/PASJ s’était transporté le samedi en Commune VI en quête d’une nouvelle légitimité et de réunification des abeilles. Cette rencontre rentre dans le cadre de la préparation du congrès prochain dont la date n’est toujours pas connue.
L’Adéma/PASJ vient d’enclencher une vaste campagne de reconstitution de la ruche en péril depuis les élections présidentielles. Dans cet élan, le comité exécutif composé du vice-président Oumarou Ag Ibrahim (HCC), Aly Nouhoum Diallo, Ibrahima Ndiaye, Boubacar Bah dit Bill entre autres a rencontré le samedi dernier la section VI.
C’était au centre Olympe Africa à Banankabougou. Dans une salle plein-à-craquer, le comité exécutif a exposé les préoccupations actuelles du parti et les perspectives, à savoir la préparation des municipalités, mais aussi du congrès qui tarde à se tenir.
Le comité exécutif a invité la base à plus de cohésion et de travail pour sortir le parti de cette traversée du désert depuis le coup d’Etat de 2012. Ils ont pris l’engagement de restaurer les règles fondamentales du parti pour son bien-être. Le parti confronté à d’énormes difficultés financières, le comité exécutif a invité les militants à plus d’engagement pour sortir le parti de ce trou.
S’agissant de la rencontre entre le CE et le président IBK. La délégation a eu du mal à justifier cette démarche et n’a eu d’autres réponses que de faire savoir qu’IBK est l’un des leurs. Concernant les tensions au niveau de plusieurs sections ou sous-sections, la délégation a assuré qu’elles ne seront que des mauvais souvenirs sous peu.
Les militants ont également exprimé leur opinion. Certains ont dénoncé la gestion des affaires au sommet du parti en accusant le CE de partialité dans le choix des candidats, le tout dans une ambiance de népotisme et de corruption. Ils ont invité le CE à prendre en charge des préoccupations des militants à la base sur les décisions concernant la vie du parti.
Cette démarche du comité exécutif qui a débuté dans le district, s’étendra aux autres sections régionales. Elle sera bouclée par un congrès national pour désigner le chef de file du parti après le départ de l’ancien chef de l’Etat de la Transition, Dioncounda Traoré.
Ousmane Daou