Présidé par son président, Choguel Kokala Maïga, ministre de l’Economie numérique de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, la célébration de cet anniversaire a été l’occasion de rendre un hommage mérité aux hommes et femmes qui ont tout donné pour la reconnaissance et le droit à l’existence légale du Mpr, dont certains ne sont plus de ce monde.
Il s’agit de Soungalo Dembélé, Bouillé Siby, Yaya Diarra, général Sékou Ly, général Mamadou Coulibaly, Moulaye Haïdara, Samba Sall, Yoro Cissé, Hamadi Bori Dicko, Mamadou Doumbia, Dianké Doumbia, Yaya Maguiraga, Sala Sacko, Yaya Bah, Ami Kouma dite «maman MPR», Moussa Koureïchy, Mohamed Soumaoro dit Hamet, Alpha Diallo, Boussourou Goumane, Mamadou Yattara, Gaoussou Traoré, Modibo Thiero, Sory Samaké, Bassirou Seck… «Qu’ils reçoivent notre reconnaissance et nos hommages éternels», dira le président du Mpr, Choguel Kokala Maïga.
Précisons que de 1994 à 2013, le Mpr s’est retrouvé dans les groupements comme le RFP (entre 1992 et 1996) avec feu Tiéoulé Mamadou Konaté. Entre 1997 et 2000, au sein du Collectif des partis politiques de l’opposition (Coppo) pour défendre la démocratie ; entre 2001 et 20004, au sein de Espoir 2002, pour la nécessaire alternance ; en 2007, au sein de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (Adp), pour assumer sa participation à la gestion du pays. Et après les événements de mars 2012, au sein du Front pour la défense de la démocratie et la République (Fdr), lorsque la République était menacée. Enfin, en 2013, à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, le parti a choisi de voter pour le candidat Ibrahim Boubacar Keïta qui sera largement élu à la tête du Mali, avec plus de 77%. Et d’autres compromis sont en cours pour préserver les acquis et défendre l’intérêt supérieur de la Nation. Conformément aux textes fondateurs du Mpr dont le préambule souligne «la réconciliation nationale, la démocratie consensuelle, le libéralisme à visage humain et le droit de chaque Malien à une vie décente ; le parti ambitionne de contribuer à bâtir au Mali une société solidaire, tolérante, harmonieuse, respectueuses des valeurs universelles de liberté, d’équité et de justice».
Gabriel TIENOU/Stagiaire