Mouvement Patriotique pour le Renouveau, MPRrnDiversion, mensonge et fuite en avant !

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En se fendant d’arguments aussi ridicules que méprisables pour accorder un caractère positif au bilan de son président, Choguel Maïga, dans le gouvernement Ousmane Issoufi Maïga, en sa qualité de ministre de l’industrie et du commerce, le président de la jeunesse MPR se plante lourdement et verse dans la diversion et le ridicule. Comment est-t-il passé à côté de son sujet ? Pourquoi le  jeune tigre  manque-t-il d’objectivité dans son analyse ? Que vaut désormais Choguel aux yeux de l’opinion ? Explications.

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Le week-end nous a empêché de déguster le plat à chaud. Mais le sujet requiert toute notre attention, tant les allégations révélées par le sieur Idrissa Ly sont aussi décevantes que révoltantes.

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En effet dans une contribution publiée chez notre confrère « L’Indépendant », dans sa livraison n°1837 du vendredi 9 novembre dernier, sous le titre : « Sortie de Choguel du gouvernement : Le MPR n’est ni frustré, ni angoissé », le président du bureau exécutif national de la jeunesse du MPR, M. Idrissa Ly, constate que « depuis le 4 octobre dernier, lendemain de la mise en place l’équipe gouvernementale, les feux de la presse sont braqués sur le MPR ». Pour le  jeune tigre  son parti bat ainsi le record du nombre d’articles qui consacrés à un parti ainsi celui du nombre d’attaques et de tirs de tous genres. Cela dénote, ajoute-t-il, de « l’intérêt de l’opinion ou de faiseurs d’opinions pour le MPR »

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Décidément, nous sommes dans un pays où le ridicule ne tue plus. Que des partis du genre MPR, n’ayant jamais gagné une élection législative sur listes propres sur toute l’étendue du territoire, même dans le fief de son président, veuillent attirer l’attention de l’opinion à travers la une et les colonnes des journaux, cela est à la limite révoltant. D’abord à la lecture de ce verbiage du sieur Ly, l’on est en droit de conclure qu’il n’a point lu les journaux au cours de la période qu’il indique. Sinon, il pouvait faire l’économie d’un tel constat erroné. Pour la simple raison que depuis ce 4 octobre, où le nouveau gouvernement est entré en fonction, la presse avait plus matière à traiter que d’offrir une publicité à un parti d’une audience aussi nulle que celle d’un parti fasciste dans un pays démocratique.

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Le portrait des nouveaux ministres, la mise en garde du chef de l’Etat à la nouvelle équipe lors du premier conseil des ministres, les visites de prise de contacts du Premier ministre et de ses hommes avec les différentes structures, voici autant de sujets dont la presse a fait ses sous gras auprès de ses lecteurs et auditeurs depuis la formation du nouvel étalage gouvernemental. Bref, les journaux avait matière à fournir à l’opinion plutôt que de spéculer sur le départ d’un des ministres les plus incompétents de l’équipe sortante et dont la non reconduction, qui était déjà annoncée par les bailleurs de fonds, constitue véritablement un bon débarras pour ATT. Le chef de l’Etat avait vraiment-il besoin de garder le sieur Choguel dans son équipe pour son second mandat ? Non, sans doute. Tant les échecs cumulés à la tête du département de l’industrie et du commerce ont contribué à détériorer fortement le cadre de vie des Maliens et à anéantir le commerce de notre pays. De l’affaire dite des « Fanscis » à celle de l’huile frelatée en passant par la hausse vertigineuse des produits de large consommation (tels le sucre, le riz, le lait, etc), ou encore la gestion du dossier de l’HUICOMA, l’ancien ministre Choguel avait montré, tant à ATT qu’à l’opinion, toutes ses limites et son incapacité à insuffler une nouvelle dynamique au secteur de l’industrie et du commerce de notre pays. Pour le chef de l’Etat, qui a averti de son exigence de résultats pour chaque ministre, il fallait du nouveau sang dans ledit département. Le  jeune tigre le sait-il ? Certainement non. « La classe politique malienne ainsi que les observateurs savent que le MPR respecte ses engagements. Dans tous les regroupements, sans aucune faille, il est resté fidèle jusqu’au bout » s’exclame M. Ly dans un langage qui rime avec la diversion et la fuite en avant. L’opposant que fut son président, à travers le COPPO et Espoir 2002, s’était transformé en véritable griot au service de ATT, sans savoir que celui-ci lui avait fait appel pour l’accompagner dans sa mission, et non pour chanter ses louanges en toutes circonstances. Versant dans le ridicule, le président des jeunes MPR annonce que le moment viendra pour le parti de tirer « le bilan de sa participation à la gestion et à l’animation des institutions du Mali depuis 2002 » D’ores et déjà, l’on est droit de prédire que cette assise qui s’annonce sera le rendez-vous de la déception dans le rang des militants, dont la majorité plaide pour débarquer  Choguel après l’altercation qui l’a opposée à plusieurs barons du parti, notamment l’ancien député de la Commune IV , Oumar Kanouté, dans la proposition des ministrables pour le présent gouvernement. Pensant que le poste de ministre au sein du MPR était devenu une chasse gardée pour sa personne, l’homme a joué la politique de l’exclusion contre plusieurs cadres du parti, et s’est attiré les foudres des militants désormais décidés à en découdre avec lui.

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 En déposant sa contribution à la rédaction du confrère, le jeune tigre  Idrissa Ly, pour le besoin  de l’animation du débat politique, et pour un minimum d’objectivité, devait procéder à un diagnostic sans complaisance de cette atmosphère lourde qui prévaut entre les responsable du parti. Mais hélas ! Préférant la diversion, la fuite en avant et le règlement de comptes par les mots, l’homme a passé complètement à côté du sujet sur lequel on l’attendait. Ce, à la grande déception de ses lecteurs, auprès desquels il a étalé ses insuffisances à l’image de son président désormais considéré aux yeux de l’opinion comme un homme politique dépourvu de toute conviction. A ce stade de notre démocratie, les Maliens savent reconnaître ce genre de « leaders politiques ».

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Issa Fakaba SISSOKO    

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