De 1995 à 2015, le parti du tigre a fait 20 ans de vie politique. C’est pourquoi, à la célébration de cette journée marquant ces 20 ans de parcours, nous avons enregistré la venue d’une centaine de délégués de toutes les régions du Mali. S’adressant à ceux-ci par un discours magistral à l’ouverture des travaux, le président Choguel Kokala Maiga a dressé le bilan en trois étapes. Il s’agit de celle de l’opposition, de la participation du parti aux différents gouvernements et la lutte pour la reconnaissance et le droit d’exister. Selon, le Ministre Choguel Maiga, « au sortir des dernières élections électorales, le parti s’est retrouvé avec des résultats en-deçà des attentes. » Mais cela n’empêche de reconnaitre l’utilité que ces consultations pour le parti. Parce qu’elles ont permis d’établir la carte politique du parti, tout en identifiant les localités où il bénéficie d’une forte implantation et les localités où des efforts d’implantation sont encore à mener.
Se prononçant sur la vie de la nation, l’actuel titulaire du portefeuille de l’économie numérique et de la communication, porte parole du gouvernement a d’abord apprécie les actions entreprises par le président de la République pour stabiliser définitivement notre pays. Pour lui, cette stabilisation se fera par rapport à une résolution définitive de la crise au Nord ; à un Mali réconcilié entre lui-même et une sécurisation des personnes et leurs biens. Aussi, les questions de la décentralisation et de l’école, à un mot tout sujet d’intérêt national a été pris en charge de telle analyse brossée par le parti du tigre. S’agissant des difficultés actuelles auxquelles notre pays est confronté, le Mpr, dans son analyse, se veut constructif avec des propositions pour refaire du Mali un pays avec qui il faut compter dans le concert des nations. De ce fait, le président Choguel Maiga souligne, ainsi : « nous nous retrouvions autour des idéaux qui fondent toute nation véritable, que nous donnions forme et densité pérennes au vouloir-vivre ensemble ».
Evoquant les négociations en cours d’Alger, le Mpr par la voix de son président pense que celles-ci pourraient résoudre définitivement le problème. Pour cela, avec les groupes armés, il exprime un vœu : celui de voir « l’Etat s’assumer ». Comment ? Que tout ce qui porte atteinte à l’unité du peuple malien, à l’intégrité de son territoire, à l’égalité entre citoyens du même pays, soit exclu. Et que notre armée nationale soit doter de moyens lui permettant d’assurer la sécurité des populations, tant à l’intérieur qu’aux frontières du territoire national. A cet égard, le Mpr a apprécié avec force le choix du président de la République de faire adopter une loi de programmation militaire et d’en financer l’exécution. En définitive, le Ministre Choguel Maiga estime que les négociations d’Alger ne seront pas un succès si, par delà les dispositions du document final qui sera signé, « nous ne réussissions pas la réconciliation nationale ». Chose tant nécessaire, s’il est vrai que « la nation divisée contre elle-même, si grande soit-elle, est promise à être ruines ».
Diakalia M Dembélé
Opportunistes
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