Moussa Timbine nouveau président de l’assemblée nationale : Fais ta longue et lourde mission…

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Le président de l’Assemblée nationale fait peur et très peur depuis le 11 mai dernier au vu de son ascension fulgurante au sein de la scène politique malienne. De cette date on assiste à toutes sortes de campagne de dénigrement de plusieurs hommes politiques de tout bord. Et les plus virulents proviennent de sa propre formation politique censée pourtant lui protéger en premier contre leurs adversaires. Mais hélas pour les détracteurs du tout jeune président de l’Assemblée nationale, ils doivent se rendre à l’évidence car ce  qui est arrêté par le destin, ils doivent le supporter car telle est la volonté du Tout Puissant. A défaut ils peuvent aller tous se plaindre auprès de Dieu.

Comme disait l’hebdomadaire Carrefour dans sa parution du jeudi 14 mai 2020, il n’y a pas de hasard en politique, tout se prépare à l’avance, ou les conditions sont créées pour y être. Ce qui sied parfaitement à Moussa Timbiné qui s’est vite engagé dans la politique, étudiant d’alors, aux côtés d’Ibrahim Boubacar Keita aux premières heures du Rassemblement pour le Mali. Cet homme travailleur, dévoué et loyal aux idéaux et actions du RPM est resté fidèle à IBK pendant les moments les plus durs de l’existence du parti du tisserand de 2007 à 2012. Ayant refusé toutes les offres mirobolantes du régime d’ATT (argent, DG, ministre et autres), Moussa Timbiné connu pour son franc- franc, s’est battu bec et ongle pour défendre les valeurs de son parti. On se rappelle encore de ses déclarations fracassantes lors de la campagne présidentielle de 2007 pour défendre son mentor IBK. Malgré la défaite de son mentor qu’il considère aujourd’hui comme son père lors de la présidentielle de 2007, Moussa Timbiné est resté plus que jamais motivé en se présentant aux élections communales de 2009 où il est élu conseiller communal et mieux en parvenant à se faire élire comme 5e adjoint au maire de la commune V. Profitant de son statut de conseiller communal, Moussa se faisait remarquer par ses critiques virulentes contre la gestion du pouvoir  jusqu’au coup d’état de 2012. C’est sans surprise qu’il fut un acteur parmi les acteurs de l’élection de IBK à la présidentielle de 2013. Et ce fut le début d’une ascension politique de ce jeune loup jusqu’à son élection à la présidence de l’Assemblée nationale le 11 mai dernier au CICB et peut être qui n’est pas prête à s’arrêter aussitôt. Cet homme aujourd’hui providence pour la politique, trouble le sommeil aux éternels tourneurs de vestes plus soucieux de leurs intérêts personnels que du développement de notre cher Mali à travers la politique. Moussa Timbiné fait peur lorsque le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita a décidé de placer son second quinquennat sous le signe de la promotion de la jeunesse les yeux fermés. C’est sans surprise donc que le choix du président IBK est tombé sur le jeune Député élu en commune V du district de Bamako pour le poste de président de l’Assemblée nationale. Ce qui n’est pas le cas des prédateurs de la scène politique et de notre démocratie. On comprend que cela les énerve depuis la réélection de Moussa Timbiné en commune V du district de Bamako. Mais les détracteurs du tout nouveau président de l’Assemblée nationale ne comprendront pas qu’après s’être enrichis aux différents postes occupés, qu’on ne puisse plus leur faire confiance. Oui Moussa Timbiné fait peur car, déjà bien que n’avoir rien demandé à quelqu’un, on s’emploie au sein de ces détracteurs politiques jusqu’au sein même de sa formation politique à vouloir le détruire à travers des mensonges grotesques. Or, s’il était permis de sacrifier à un quelconque inventaire des casseroles que trainent certains responsables politiques, administratifs ou opérateurs économiques(civils ou militaires), on serait bien en peine d’en trouver derrière l’actuel président de l’Assemblée nationale qui, il faut le rappeler est un homme du sérail. On ne pourrait pas dire autant de certains responsables qui font en ce moment ou qui ont animé la chronique des rubriques des soupçons de corruption, de malversations financières dont les dossiers sont pendants au Pôle économique sans se faire prendre pour l’instant. Les maitres en dissimulation, coups bas et lâcheté n’ont d’autre temps que de dénigrer, de calomnier et de mentir sur le  dauphin constitutionnel du président de la république sans réelle conviction. Mais le parcours politique et la fidélité au président IBK de ce jeune député devenu président de l’Assemblée nationale le 11 mai dernier n’ont fait que les envahir de haine, d’angoisse et de désespoir. Du coup il est aisé de comprendre ces mufles, ces tartufes et ces marchands de calomnies et d dénigrements qui jurent de trouver la petite bête, voire le gros bâton à mettre dans les roues de Moussa Timbiné. Evidemment le président de la deuxième institution ne répond pas car, comme disait Confucius « l’homme supérieur  ne se tourmente ». Il a raison de ne pas répondre à  ceux qui, toute leur vie, se tapissent dans l’ombre pour nuire à la bonne réputation des autres ; ceux là même  qu’il a vus depuis longtemps, passer et s’enrichir dans les différents services et administration ; dont il sait la raison de leurs renvois des postes qu’ils avaient servis ; dont il connait l’incompétence et leurs limites. En tout état de cause le tout nouveau président de l’Assemblée nationale fera sa « longue et lourde mission dans la voie où le destin a voulu l’amener ». Du coup ses détracteurs doivent se rendre à l’évidence que le choix porté par les 134 députés sur 147 est une volonté de Dieu destiné à Moussa Timbiné. En  conséquence ils doivent la supporter à défaut ils peuvent aller se plaindre auprès du Tout Puissant.

Sadou Bocoum

 QUI EST LE NOUVEAU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ?

Né le 14 juillet 1974, Moussa Timbiné est la parfaite illustration d’un jeune loup qui a osé et qui a réussi au sein de la scène politique malienne. Membre fondateur du RPM en 2001, l’honorable Moussa est parvenu à franchir toutes les étapes de simple militant aux postes de responsabilité jusqu’à ce poste de président de l’Assemblée nationale le 11 mai dernier. Son engagement politique débute du temps passé à la tête de l’AEEM. Une fois au RPM, il devient, trois ans après la création du parti en 2001, le président du bureau national de l’Union des jeunes du Rassemblement pour le Mali en 2004. En 2009, il est élu conseiller communal sous les couleurs du parti du tisserand où il devient 5e adjoint au maire de la commune V du district de Bamako jusqu’en 2013. Elu député en 2013, Moussa Timbiné occupa différents postes au sein de l’Assemblée nationale. Ainsi en 2014 il fut membre de la commission des lois constitutionnels, de la législation, de la justice et des institutions de la république et des jeunes parlementaires du Mali avant de devenir premier secrétaire parlementaire. En 2015, il est désigné 9e vice-président de l’Assemblée nationale du Mali. Malgré son jeune âge, il fut élu président du groupe parlementaire RPM (79 députés) et de l’intergroupe de la Majorité parlementaire (119 députés). Et en 2017, il devient sans surprise 1er vice-président de l’Assemblée nationale jusqu’au 11 mai 2020 ou il devient Président. Sur le plan international, Moussa Timbiné fut successivement membre de l’union parlementaire des états membres de l’OCI, de l’Assemblée parlementaire Afrique-Caraïbes-Pacifique et de l’Union Européenne (ACP-UE). Il est le chef de la délégation malienne auprès de l’union interparlementaire au sein de laquelle il occupe le poste de vice-président du groupe Afrique.  Avec ses différents postes occupés, Moussa Timbiné a joué un rôle déterminant dans l’adoption de 477 lois du pays et des réalisations saluées et appréciées par les populations de la commune V. Diplômé de l’Université des technologies en finances-comptabilités, titulaire d’une maitrise en Maths-physique de la faculté des sciences des techniques et des technologies de l’université de Bamako, le nouveau président de l’Assemblée est aussi détenteur d’un Master Pro en Marketing touristique et événementiel à la FMSA de Sousse en Tunisie et d’un doctorat en innovation, intelligence économique et développement à l’institut d’études supérieures de commerce et de communication internationale de Toulon (France).

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