Moussa Sinko Coulibaly, prédit la défaite d’IBK aux élections présidentielles de 2018

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Moussa Sinko Coulibaly, au lancement de sa Plateforme pour le changement

La cérémonie de lancement du Mouvement plateforme pour le changement, du général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly, a eu lieu, le samedi 20 janvier 2018, sur le terrain Municipal de Magnabougou. Elle a enregistré la présence des militants et militantes du mouvement, des sympathisants ainsi que des personnalités du monde politique.

Apres le rejet de sa demande pour le lancement de la plateforme au stade du 26 mars par la direction dudit stade, le nouveau candidat pour la course au présidentielle de juillet 2018 a tenu modestement le lancement de son mouvement au terrain de Magnabougou.

Les interventions des partis politiques amis qui ont effectué les déplacements s’articulaient bien entendu à saluer et à remercier le président Sinko avant de souhaiter bienvenu au mouvement pour le changement dans l’arène politique. Pour eux, l’heure est au changement.

Pour le général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly a dit dans ses propos que l’actuel président de la République Ibrahim Boubacar Keita et son équipe ne seront plus là au mois de septembre prochain. Pour lui, leur défaite est garantie lors de l’échéance électorale présidentielle prochaine.

« Je parle de victime du régime du président Keita, en 2017. Il a laissé mourir des centaines de malien faute de soin pendant 45 jours, décidé de laisser les hôpitaux fermés parce qu’ils n’ont pas besoin de se soigner ici au Mali », a-t-il évoqué. Selon lui, le seul souci de ce régime c’est comment surfacturé un avion et pouvoir voyager.  « Quant il a acheté cet avion le seul pays qui n’a pas encore visité c’est le Mali, il a fait le tour du monde, mais il n’a pas visité Bamako, il n’a pas visité Ségou, il n’a pas visité Kidal ce n’est pas son souci », a-t-il annoncé. Sur le plan de la sécurité, il a dénoncé la surfacturation sur l’achat des armements pour l’armée malienne.« Au lieu d’équiper l’armée, au lieu de former les militaires, nous avons eu droit qu’à des discours », a-t-il regretté. Il a ainsi évoqué que le monde paysan qui a voté massivement en 2013 pour le président de la république, n’a eu droit comme récompense qu’à de l’engrais frelaté.

« Assurez-vous que ce combat est un combat noble et utile, nous allons arrêter uniquement lorsqu’au mois de juillet prochain, nous allons gagner l’élection présidentielle », s’est-il rassuré. A ses dires, les maliens ont été trahis par le régime d’IBK.A l’en croire, aujourd’hui son mouvement de présente pour essayer de reconstruire ce pays, unir les enfants de ce pays, apporter la paix dans ce pays, et apporter la sécurité. Et d’avertir que le président IBK doit savoir qu’il n’est plus une solution pour le Mali. « Le seul choix que nous laissons au président IBK, c’est de démissionner avant la fin de son mandat, ou ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Si jamais, il ne tenait pas compte de ses conseils à l’élection du mois de juillet, il n’aura que ces 40 ministres pour voter pour lui, tout le Mali va voter pour le changement », a laissé entendre le général démissionnaire.

S.B. TRAORE

Le Fondement

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2 COMMENTAIRES

  1. Je le savais pas prédicateur ce lâche de Sinko. Et pourquoi il n’a prédit que son ami putschiste ira en prison?Moussa Sinko démissionne de l’armée et débarque sur la scène politique avec tambours et trompettes pour prêcher une alternance politique en 2018 dont il dit être le messie. Mais quelle fût notre frustration quand il nous fait part de son projet pour le Mali qui n’est que la démission ou le renoncement du président IBK à un deuxième mandat.

    Ce qu’on peut lui dire c’est que Moussa Sinko n’est plus maître de son destin car la démission ou le renoncement du président IBK à un second mandat ne dépend que du président IBK. Le président IBK ne démissionnera pas et sera candidat et gagnera d’ailleurs.

    Voilà que Moussa Sinko nous montre ses limites sans avoir commencé la bataille. On ne quémande pas le désistement d’un adversaire si on a foi en sa force. C’est le peuple qui décide qui il veut à la tête de ce pays. Et pour ce faire tous les candidatures légales sont autorisées. Il appartiendra au peuple malien de décider ou non le président IBK mérite un second mandat.

    Mais voir les adversaires politiques du président IBK faire de sa démission ou son retrait à la course à koulouba un slogan de campagne démontre leur manque de confiance et leur mensonge quand ils prétendent que le peuple malien ne veut plus du président IBK.

  2. DE TOUTES LES FAÇONS ON NE PEUT PAS AVOIR ÉTÉ BRAS DROIT D’UN SOUDARD, MANIPULATEUR DE RÉSULTATS ÉLECTORAUX, MINISTRE PENDANT QU’ON SURFACTURAIT, PRENDRE SON GALON QUAND ON SURFACTURAIT, SORTIR DU GOUVERNEMENT SANS RISQUE DE REJOINDRE SON COPAIN ASSASSIN, ET MAINTENANT VOULOIR VENIR SE BLANCHIR AU PROPRE ET AU FIGURÉ. ÇA AUSSI C’EST LA DÉMOCRATIE. IL FAUT LE DIRE. EN AFRIQUE DES FORÊTS. CELA SE PASSERAIT AUTREMENT.

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