Ceux qui doutaient encore de l’incapacité de Moussa Sinko Coulibaly, ce général démissionnaire a proposé aux Maliens une vision politique qui ne soit pas basée sur la haine, la rancune, la délation, ont fini par être convaincus samedi dernier lors du lancement de son mouvement politique dénommé « plateforme pour le changement ». A cette occasion, Moussa Sinko Coulibaly a démontré qu’il n’était animé que d’une grande haine.
La haine est un mauvais conseiller en politique. Et, pour prétendre diriger un pays, une nation, il faut savoir s’affranchir de certains sentiments diviseurs. La haine, la rancune, la vengeance, la délation…, en font partie.
Le slogan de la plateforme du mouvement politique de Moussa Sinko Coulibaly « faisons le Mali autrement », pourrait bien inspirer ceux qui pensent et croient que le Mali mérite d’être construit ensemble dans la discipline, la loyauté, l’engagement pour la patrie et non pour soi… C’est bien le cas de l’actuel président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita qui n’a sans cesse appelé au grand rassemblement des Maliens pour un Mali indépendant, uni, fort et prospère. Dans chacune de ses interventions, il a toujours fait un retour sur le passé rappelant d’où vient le Mali, une grande nation, une ancienne civilisation.
Mais, Moussa Sinko Coulibaly n’incarne pas le sens du slogan de son mouvement. L’homme est animé par un esprit de vengeance, plein de rancœur, de haine qu’il étale à grand jour. Son problème, on ne le sait pas. Mais son discours nous éclaire davantage sur ses sentiments.
Celui qui prétend diriger le Mali en situation de crise, tient un discours haineux, antipathique à la limite offensant pour un homme d’éthique. Mais quand un homme politique n’a rien à proposer comme solutions aux problèmes, il utilise le mensonge et les affirmations gratuites. C’est le cas de Moussa Sinko Coulibaly quand il affirme gratuitement que « tous les marchés de l’armée sans exception ont été surfacturés ». Mais, lui, il attend 2018 pour l’annoncer.
Rappelons que Moussa Sinko Coulibaly, seul rescapé du groupe des putschistes de 2012, a été nommé ministre de l’Administration territoriale. A ce titre, c’est lui qui a organisé les élections présidentielles de 2013. D’aucuns disent qu’il a aidé le candidat du RPM en l’occurrence Ibrahim Boubacar Kéita dit « IBK » à gagner ces élections. Sa précipitation à annoncer les résultats provisoires hors délai et conditions constitutionnels avait amené certains à douter de son impartialité et de sa sincérité.
Il sera plus tard nommé comme Directeur général à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye, poste qu’il occupait jusqu’à sa démission spectaculaire au mois de novembre dernier.
Désormais, l’homme verse dans la délation et le mensonge pour convaincre ses fans allant jusqu’à affirmer sans trembler qu’en « 2017, ce régime (celui du président IBK) a laissé mourir des centaines de Maliens faute de soins pendant 45 jours » faisant allusion aux grèves illimitées des agents de santé. Une affirmation qui pourrait valoir au général démissionnaire un procès.
Vivant de ragots, Moussa Fait un saut dans l’inconnu et dit haut et fort que « les paysans après avoir payé leur argent ont reçu de l’engrais frelaté en lieu et place des bons produits. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les paysans n’ont pas à manger et sont devenus presque des mendiants.
De grâce jeune homme parler de ce que vous maitriser. Sachez que pour les campagnes agricoles 2016 -2017 et 2017-2018 le Mali a réalisé des productions record de céréales et de coton. La qualité des engrais n’a produit aucun effet néfaste mon Général démissionnaire. La production de coton graine au Mali a passé cette année, mon Général de 647 300 tonnes à 706 000 tonnes; soit une progression de plus de 58 600 tonnes. Le rendement moyen coton du Mali a connu une légère amélioration par rapport à la campagne 2016/2017.
En contact régulier avec le monde rural, notre rédaction peut vous dire que nos braves cultivateurs mangent à leur faim et vont jusqu’à vendre le surplus de leur production céréalière.
Pire, Moussa Sinko Coulibaly a prouvé qu’il n’était pas un démocrate quand il demande au président « IBK » soit de démissionner soit de ne pas se présenter pour un second mandat.
Comme vendeur d’illusion, Moussa Sinko Coulibaly en est bien un. Sans programme politique, sans vision, l’homme surfe sur les difficultés actuelles du pays pour vendre sa candidature. Difficultés qu’on ne saurait d’ailleurs mettre à l’actif du régime actuel quand on sait que le Mali vient de loin par rapport à ce qui est arrivé en 2012.
Et si le démissionnaire de l’armée voulait parler d’insécurité, il aurait été bien inspiré de parler de son rôle lors du coup d’Etat de 2012 qui a davantage poussé dans l’abîme le pays. Ce coup d’Etat inachevé, mal inspiré et mal géré a été la cause de tous les malheurs du Mali. Et c’est un certain Moussa Sinko Coulibaly, aujourd’hui pourfendeur d’un régime qui fait de son mieux pour redresser la situation, qui était la tête pensante des putschistes.
La démocratie permet l’alternance politique et soutient les débats contradictoires et enrichissants. Mais quand des pseudo- démocrates veulent utiliser la démocratie pour tromper la conscience et la vigilance de citoyens en quête d’un mieux-être social légitime, ou pour insulter leur intelligence, il y a lieu de s’inquiéter pour le sort du pays.
Que ceux qui soutiennent Moussa Sinko Coulibaly, l’obligent à leur proposer un vrai projet de société en lieu et place de la campagne de dénigrement auquel il s’adonne et qui ne fera que diviser les Maliens. Or, le Mali n’en a pas besoin en ce moment et Dieu seul sait que le « général fuyard » n’a pas de projet de société.
Youma
Après le vol et le pillage du Mali par Sinko le rescapé et sa bande maintenant il veut se blanchir en accusant IBK le parrain du coup d’État contre un président originaire du Nord. Sinkon et Sanogo avaient fait la promotion du vote ethnique contre Soumaila Cissé. Boubou blanc bonnet blanc Cest l’habit de tous les voleurs du Mali. Ils méritent le peloton d’exécution pour la traitrise.
On verra si les Français vont soutenir un tonneau vide pour diriger ce pays… Ce sera le début de la fin du Mali actuel pays des voleurs vautours mafieux…
TON BOUA A DEJA SALLIR SON ARDOISE ?DONC LE MIEUX EST DE NE PAS LE CASSE.SINON IL IRA EN PRISSON LUI AUSSI.
VOUS POUVIEZ ETRE CONTRE .MAIS IL NE DIT QUE LA VERITE.LES CHIFFRES QUE VOUS AFFICHES NENGAGE QUE VOUS .CAR CEST PAS DES CHIFFRES QUI NOURISSENT LES MALIENS.
DE TOUTES LES FAÇONS ON NE PEUT PAS AVOIR ÉTÉ BRAS DROIT D’UN SOUDARD, MANIPULATEUR DE RÉSULTATS ÉLECTORAUX, MINISTRE PENDANT QU’ON SURFACTURAIT, PRENDRE SON GALON QUAND ON SURFACTURAIT, SORTIR DU GOUVERNEMENT SANS RISQUE DE REJOINDRE SON COPAIN ASSASSIN, ET MAINTENANT VOULOIR VENIR SE BLANCHIR AU PROPRE ET AU FIGURÉ. ÇA AUSSI C’EST LA DÉMOCRATIE. IL FAUT LE DIRE. EN AFRIQUE DES FORÊTS. CELA SE PASSERAIT AUTREMENT.
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