Moussa Sinko COULIBALY en 2018 comme ATT en 2002 ?

5

En attendant que l’homme décide de mettre fin au suspense officiellement, d’aucuns n’hésitent plus à faire le lien entre lui et le président ATT, deux hommes, deux styles, mais dont les démissions des rangs de l’Armée se ressemblent beaucoup !

On se rappelle en effet que le 1er septembre 2001, en prélude à l’élection présidentielle de 2002, le Général Amadou Toumani TOURE (ATT) a demandé et obtenu sa mise en retraite anticipée de l’armée pour se lancer dans la vie politique en se portant candidat à l’élection présidentielle de 2002, à l’issue de laquelle il est élu président de la République le 12 mai 2002 avec 64,35 % des voix au second tour. 16 ans après la mise à la retraite d’ATT, devenu Président de la République, l’histoire va-elle se répéter avec Moussa Sinko COULIBALY ? Le désormais Général Moussa Sinko COULIBALY est né à Bamako le 14 juillet 1972. Il fut ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire dans le deuxième Gouvernement Cheick Modibo DIARRA, formé le 20 août 2012. Son parcours militaire l’aura conduit successivement : au Prytanée militaire de Kati, aux classes préparatoires de La Flèche en France de 1990 à 1992, à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr où il est diplômé en 1995, à l’École supérieure et d’application du génie (ESAG) d’Angers en 1996 avec un brevet de chef de section du Génie militaire. De retour au pays, il sera nommé instructeur permanent à l’École Militaire Inter armes (EMIA) de Koulikoro, d’octobre 1996 à septembre 1998, puis commandant de compagnie de la 261e compagnie et de support de 2000 à 2001. D’autres formations suivront ce parcours classique :            à Accra au Ghana en 2006 pour un cours de planification opérationnelle KAIPTC en 2006, à Yaoundé de 2009 à 2010, pour une formation au Collège inter armes de défense de Yaoundé. Jusqu’à sa nomination au poste de Directeur de cabinet du Président du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’État (CNRDRE), le Général Moussa Sinko Coulibaly, alors colonel, était directeur de l’instruction de l’École de Maintien de la Paix (EMP) depuis 2010. Et c’est à partir de l’EMP dont il était Directeur qu’il vient de démissionner de l’Armée. A-t-il les moyens de concrétiser ses ambitions pour le Mali ?

En attendant la réponse à cette question, certains analystes susurrent, selon un confrère de la place, qu’il pourrait être de connivence avec des forces étrangères pour déstabiliser le régime et provoquer une hypothétique transition démocratique qu’il devra diriger. Un scénario qui serait très prisé par beaucoup d’opposants en crise de légitimité.

Attendons pour voir donc !

 

Salif Diallo

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Monsieur COULIBALY est ce que vous avez un problème avec le pouvoir en place?
    A mon avis c’est un pouvoir qui vous protège. Sinon vous serez en détention tout comme vos camarades.
    Dites nous si le filet est entrain de se rapproché de vous ?
    Vous(et vos camarades) avez décrier l’état de l’armée malienne. Pendant toute la transition qu’avez vous tentez pour cette armée ?
    Vous avez forcez le grade de général. Aussitôt vous vous en débarrassez. Il y a en guiche-roche. Dites ce qui ne va pas.

  2. L’ opposant en crise de légitimité?
    Quel opposant?
    Peut on PARLER de manque de légitimité du chef de l’ opposition SOUMAILA CISSE qui a poussé IBK au deuxième tour malgré une mobilisation des putschistes,des religieux,une dose de manipulation des urnes pour passer dès le premier tour,en constatant actuellement des ralliements importants en faveur de son parti?
    Le GÉNÉRAL MOUSSA S COULIBALY ne peut pas avoir la même réussite qu’ ATT qui avait une envergure internationale quand il a décidé de se présenter.
    ATT a dirigé une transition lui était sous l’autorité d’un président.
    ATT a eu dix ans à faire le tour du Mali avec son projet de lutte contre les maladies contagieuses,une campagne en soi,lui n’est connu que depuis 2012 et n’aura pas le temps qu’ a eu ATT à sillonner le pays.
    On peut le nier par méprise SOUMAILA CISSE est le grand favori contre IBK.
    L’intelligence politique recommande au jeune général de soutenir le chef de l’ opposition,s’il veut réellement l’alternance comme l’a fait l’ancien porte parole à la présidence..

  3. c’est pas un parcourt de militaire ce CV. il a raison de quitté l’armée car il n’a pas été un militaire.

  4. Ce vaurien de Sinko prend les vessies pour des lanternes. ATT a fait un coup d’État pour mettre le pays sur les rails alors que lui Sinko a perpétré un coup d’État pour mettre son pays dans la merde. Il dit vouloir aider à trouver une solution à la crise alors qu’il en a déjà eu l’occasion. Lui et ses amis crétins ont perpétré un putsch pour (paraît-il) trouver une solution à la crise du Nord mais apparemment leur unique plan était le maraboutage.

    Je parie qu’il ne se fait pas d’illusions au point de croire que les Maliens vont compter sur lui pour quoi que ce soit mais il veut avoir une couverture politique pour se protéger contre la justice. 💡 Sachant que le procès de la racaille du CNDERRIÈRE ne pourra plus être ajourné après le départ de IBK, il veut se muer en opposant politique pour occulter son passé de criminel. Il sait pertinemment que ses amis du CNDERRIÈRE sont prêts à tout déballer et qu’il est aussi trempé qu’eux. Autant chercher à se faire passer pour un opposant politique persécuté. 💡💡💡💡

  5. La politique malienne est décriée par tout le monde mais tout le monde veut faire de la politique pourtant. Ce qu’il y’a à retenir c’est qu’il un nouveau prétendant à koulouba. Ce qui allonge la liste déja longue. Et pour homme averti c’est la réélection du président IBK qui se dessine.

Comments are closed.