En déplacement en France, l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara était l’invité du journal Afrique de TV5MONDE du mercredi 30 juin pour parler sur la transition au Mali et la publication de son nouveau livre intitulé « Cultivons nos Afriques ».
L’ancien Premier ministre Moussa Mara fait partie des hommes politiques qui ont recommandé une transition neutre au Mali, c’est-à-dire une transition dont la participation des partis politiques soit en suspens. Pour le président d’honneur du parti YELEMA, les partis politiques doivent attendre les élections et laisser la transition dans la main des hommes neutres.
Il a condamné le coup de force du 24 juin qui a perturbé la transition. Que cela fait perdre un peu de temps, puisse que le gouvernement de Moctar Ouane avait déjà une feuille de route pour que la transition se termine au délai imparti.
Pour Moussa Mara, il reste huit (8) mois à la transition. Ce faisant, dira-til : « nous devons faire le maximum faire le maximum pour que la transition soit positive ». Et les réformes annoncées puissent être engagées pour que cette transition soit terminée par des élections crédibles et transparentes. Ces élections permettront de retrouver l’ordre constitutionnel.
Toujours, lors de son intervention sur le plateau de TV5Monde-Afrique, il a invité la Cédéao à accompagner les autorités de la transition pour que les élections aient lieu, surtout que le Premier ministre Maiga affiche un air d’espoir à cet effet.
Parlant de l’assignation à résidence de Bah Ndaw et Moctar Ouane, Moussa Mara a appelé à l’élargissement total de ces deux personnalités, d’autant plus que il ne leurs est rien reproché. « Il faut qu’ils vaguent à leurs occupations » a-t-il plaidé.
S’agissant de la suspension de l’opération Barkhane au Mali par Emmanuel Macron, l’ancien Premier ministre estime que cette décision va dans le bon sens surtout que lui-même a eu à demander que Barkhane soit reconfigurée en ayant moins de présence des soldats français. Pour lui, nos autorités doivent se profiter de cette décision pour mieux outiller notre armée pour que nous ne comptions plus sur un autre pays étranger.
Parlant de son éventuelle candidature aux élections présidentielles à venir, il a dit que son parti, c’est-à-dire YELEMA, s’active pour une participation effective à ce processus. Et il est probable qu’il soit désigné comme le représentant de son parti à cette élection.
Adama Tounkara (stagiaire)