Après avoir réussi à le déloger de son poste de président dans la convention des partis politiques de la majorité présidentielle, le chef du gouvernement, Moussa Mara subit une forte pression des caciques du Rassemblement pour le Mali (RPM), voire de la famille présidentielle. Mara va-t-il rendre son tablier comme son prédécesseur ?
Entre le chef du gouvernement Moussa Mara et les ténors du parti du Tisserand (RPM, parti au pouvoir), plus rien ne va plus. Et pour cause des dysfonctionnements et des insuffisances… réduisent la capacité environnementale et institutionnelle du Premier ministre.
Depuis la récupération de la présidence de la convention des partis politiques de la majorité présidentielle par le RPM, les choses évoluent en défaveur du Premier ministre.
Selon toute évidence, Moussa Mara subit une forte pression des caciques du RPM et ses alliés. Ses marges de manœuvre s’effilochent de jour en jour. Désormais fort de sa majorité, le parti présidentiel estime avoir un droit inaliénable sur le fauteuil du Premier ministre. Le vice-président et président de la convention, Boulkassoum Haïdara en l’occurrence, l’a confirmé dans un entretien accordé à nos confrères de RFI.
Le RPM s’appuie sur sa forte représentation à l’Assemblée nationale. “Certains estiment qu’avec plus de 70 députés à l’Assemblée nationale le prochain PM doit être issu du rang du RPM. Pour le moment nous sommes en discussion, mais rien ficelé pour l’heure”, ajoute-t-il.
“Avec un peu de recul, on comprend qu’IBK ne fait plus confiance à Mara. Et comme rien n’arrive jamais au hasard, il faut prendre le temps de constituer une majorité forte et crédible”, indique un autre responsable du parti.
Le PM acceptera-t-il de rendre le tablier pour l’honneur et la dignité ? Face à ce désaccord avec son chef, il est dans l’obligation de réagir comme son prédécesseur Oumar Tatam Ly qui a démissionné pour des divergences de vue.
Et au lieu de siffler la fin de la pagaille, le président de la République tire plutôt les ficelles de la crise. En clair, l’atmosphère est désormais rude. Et le Premier ministre se trouve entre deux feux : d’un côté le vice-président du parti RPM et de l’autre, l’opposition.
Vu sous ce prisme, Moussa Mara est bel et bien lâché par le président et ses alliés. Il est face à sa responsabilité pour rendre son fauteuil en toute simplicité, mais avec beaucoup de dignité. Bref, la lutte est implacable dans la mesure où l’objectif du camp présidentiel est presque atteint.
Bréhima Sogoba
😉 Vraiment les politiciens doivent se calmer et réfléchir en bons croyants . on ne peut rien contre la volonté du Grand Bon Dieu . Même si c’est un jour Moussa Mara est devenu premier ministre sous IBK . où va le Mali ?
on doit penser au le mali d’ abord . laisser le Premier Ministre travailler .
les politiciens vous avez l’assemblée, les gros ministères, les Hauts Directeurs Nationaux et Régionaux les ambassadeurs. Pensez aux autres qui ne sont ni de X ni Y mais ils sont des maliens . Le mali ne se fera pas un seul jour et en si peu de temps . Sauvez le Le mali car le RPM dispose de tous les atouts pour le faire sans la primature . l’Etat c’est un ensemble .
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