Après Kayes, Koulikoro, Ségou et Sikasso, c’était au tour de Mopti, la 5e région du Mali, d’accueillir le samedi 17 mars, la conférence de presse du candidat du parti Yelema, Moussa Mara. Organisée chaque vendredi mais remise, cette fois-ci, au samedi à cause du débat prévu le vendredi soir avec l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé, aussi candidat à l’élection présidentielle du 29 avril prochain, cette conférence de presse s’est dans la salle de spectacle de l’Alliance Franco-malienne. Elle a enregistré la participation de plusieurs acteurs politiques de la région, sortis massivement pour soutenir le candidat du changement dans sa cause.
«Un système éducatif qui produit 90% de chômeurs n’est pas un système éducatif. Il a 10 ans de retard sur ce qu’il devait être aujourd’hui ». C’est par ce constat alarmant que le maire de la Commune IV, président-candidat du parti « Yèlèma », Moussa Mara, a commencé son exposé sur l’école malienne. Une école qui est en train de perdre toute sa crédibilité. En 20 ans, le niveau des étudiants au Mali a baissé de plus de 70%. Outre les pays occidentaux, actuellement, même certains pays d’Afrique commencent à remettre en cause le niveau de l’enseignement de notre pays en faisant passer le bac malien par les étudiants recalés et en obligeant nos bacheliers à faire une année préparatoire d’accès à leur université. « L’une des critiques importantes et fondée faite à l’Etat, est la perte d’autorité sur l’école. Cette perte d’autorité va de la petite école, dont l’espace n’est pas clôturé, à l’université où le campus est le lit de tous les trafics, de toutes les manœuvres frauduleuses et de toutes les dépravations possibles et imaginables », a déclaré Moussa Mara.
A l’en croire, ce retard accusé par notre système éducatif est dû d’une part aux programmes d’enseignement qui datent de plusieurs décennies. Ils ont été conçus à une époque où les enjeux étaient dans des circonstances particulières et doivent être par conséquent revus et rendus modulables en fonction de l’orientation qu’on se fixera. Leur conception et leur application nécessiteront un effort sans précédent de formation des enseignants. « C’est sur la base des livres de CM1 qui correspond à la 5e année fondamentale ici au Mali, et ceux de CM2 qui équivaut à la 6e année qu’on dispense des cours de français dans certaines universités de Bamako dont la Flash », a-t-il ajouté. Du fait de l’insuffisance de l’équipement, l’élève malien, dira M. Mara, emprunte un véritable parcours du combattant pour espérer terminer ses études fondamentales et, plus tard, ses études secondaires et éventuellement supérieures.
Le président du parti du changement a, par ailleurs, soulevé le problème de l’effectif pléthorique qui handicape aujourd’hui notre système éducatif. A l’en croire, le taux demeure meilleur au nord, surtout à Kidal où il peut y avoir dans une classe seulement 30 élèves, contrairement au sud où l’on peut compter dans une seule classe, 57 élèves surtout à Bamako et Koulikoro.
L’école malienne doit être une priorité. Et pour cela, les réformes de fond que Moussa Mara compte imprimer à notre système éducatif quand il sera élu président de la République pour avoir une école performante et paisible, s’articuleront autour de 5 axes : l’éducation pour construire le citoyen, l’éducation pour exercer un métier, partenariat public-privé, partenariat public-société civile, gouvernance responsable en vue du respect strict des engagements signés avec les partenaires sociaux et du chronogramme convenu pour la mise en œuvre des engagements.
La politique de Mara pour l’éducation prévoit aussi la mise en place d’une commission nationale des programmes dans le souci d’associer les acteurs de la société civile à l’élaboration des programmes, les hommes de culture et de tradition y comprises. La politique de Mara prévoit, en outre, d’affecter à l’éducation, 40% des ressources publiques propres contre un peu moins de 37% aujourd’hui équivalent à environ 306 milliards de F CFA, en accompagnant ces orientations par une plus grande rationalisation des dépenses. Cela dégagera, a-t-il précisé, environ 50 milliards de FCFA sur une année et au moins 75 milliards de FCFA.
Ramata S. Kéïta (stagiaire)
moussa nous raconte du charabia il n’a pas pu dirige une mairie a forte raison un pays.Ca fait combien de temps que l’education malienne agonise et quelles ont ete les solutions proposees par ce fantome.
Le peuple n’est plus dupe, c’est pas un seul secteur qui nous interesse, le peuple veut un programmme bien faisable pour le developpement du mali dans tous les secteurs.Alors moussa laisse nous le peuple honnete du mali en paix.
Le peuple du mali est serein car mara des gens comme toi n’aurons jamais a presider ce mali.Que dieu nous en garde.
Bonne journee
Ce debat est tout a l honneur de Moussa Mara. Felicitations.
La danse des masques:
Ça y est, à un peu plus d’un mois des élections d’avril 2012 ce n’est plus la douleur du terrorisme et du banditisme que vit le septentrion malien, mais carrément un pays divisé en deux.
Des organisations criminelles comme l’aqmi et autres Ançar Dine (le mnlaqmi a explosé depuis peu) ont reçu sans trop de mal (pour eux pas pour nous) à déloger l’armée malienne ( qui n’est plus que l’ombre d’elle même après 20 ans de bouffecratie autorisée à des généraux vauriens) de Tessalit, Menaka, adaramboukane et bien d’autres localités des trois régions du nord.
Ce n’est plus la perte des recettes touristiques, qui nous préoccupe, mais la perte tout court de nos régions du nord grâce au laxisme d’état avec en prime 200 000 maliens jetés sur le chemin de l’exil et montrant à la face du monde la détresse qui est la notre.
Nous en tremblons déjà de frissons, à l’idée qu’on a plus d’armée pour y faire face sans l’aide américaine et autres amis étrangers alors que c’est minimum (100*20= 2000 milliards de francs Fcfa d’argent public qui ont été dépensés par nos généraux vauriens depuis 20 ans dans cette armée).
Il y a de quoi se poser la question où est parti l’argent?
Tous ces milliards pour le “repli stratégique”?
C’est quand même impressionnant!!!
Après la grande bouffe de l’argent du fonds mondial, sidéens, paludéens et tuberculeux sont laissés à leur triste sort car, comme disait Alpha Blondy “Wari Bana Guelèya bè bèkan”.
Surtout “Wali Wari”, l’argent d’autrui, Oh my God! “Aramou do” pour reprendre l’expression d’un imam du quartier.
L’école cherche toujours sa voie, entre surenchères et irresponsabilités, avec un enseignement supérieur dans l’agonie. Moi, ça me donne la chaire de poule.
La formation de qualité et l’emploi salarié sont, depuis belle lurette, un luxe de plus en plus inaccessible pour la jeunesse malienne.
Il est loin le temps où Houphouet Boigny et Oumar Bongo accueillaient à bras ouverts les instituteurs maliens.
La grande saignée de “l’initiative poches”, oh pardon, “l’initiative riz” et autres forfaits des “bouffecrates” s’ils ont permis à nos “nouveaux riches” de se retrancher dans des états majors politiques avec leurs butins (recouverts du sang malien), ils n ‘ont pas permis au Mali d’avoir son auto suffisance alimentaire, tant promise.
Et c’est avec le coeur serré que les maliens ont regardé Att, à Niamey, participer à l’appel à l’aide internationale pour nourrir les maliens, passé en boucle sur les médias du monde entier (suite au déficit des pluies de 2011 et la menace de la famine au Sahel).
Moi, ça m’a donné la nausée.
L’incivisme et l’impunité sont devenus les terreaux fertiles d’une corruption institutionnalisée qui tire chaque jour des maliens dans les ténèbres de la pauvreté et de la misère, réduisant la plupart d’entre nous à la mendicité, à la résignation, à l’informel, à la prostitution, aux jeux de hasard, à l’immigration et au volontariat.
Face aux fausses campagnes de cinquantenaire de notre indépendance, se dressent étonnement des politiques de mendicités forcées, érigées en système de gouvernance par les seigneurs de Koulouba.
Celles-ci ont transformé ce beau pays (dont les souverains, jadis, transportaient et distribuaient des tonnes d’or en Arabie et forçaient l’admiration des peuples du monde) en une bourgade malpropre de Chine merci, Kadhafi merci, Usa merci, Fonds mondial merci, France merci, Allemagne merci, Japon merci, Pays bas merci, Millenium Challenge merci, Suisse merci, Afrique du sud merci, Algérie merci, Roi Fhad merci, Niger merci, Mauritanie merci, Burkina merci…
Voilà côté tableau, c’est pour cela que le monde entier n’hésite pas, une seconde, à renvoyer nos compatriotes à Senou, fuyant cette misère noire voulue et entretenue par nos propres dirigeants, à coup de charters.
Mieux, maintenant il les assigne à résidence en leur refusant les Visas de séjour.
Oh que j’ai honte!
Et pourtant mon pays, le Mali, n’est pas pauvre. Eh bien oui!
Il possède un sous sol riche qu’on pille à tout vent.
Il est riche de ses terres fertiles qu’on brade au premier venu.
Il est suffisamment arrosé par des cours d’eau pour irriguer des millions d’hectares de cultures agricoles, ériger des dizaines de barrages hydroélectriques, pour distribuer de l’eau potable (source de vie) et de l’électricité bon marché (facteur incontournable de développement) aux 14 millions de maliens.
Il est riche de sa jeunesse qui ne demande que formation de qualité et emploi rémunérateur pour enfin retrouver une vie digne et respectable dans la société.
Les seuls problèmes, sont que le Mali n’a pas de dirigeants et une classe d’intellectuels apatrides abat sur le pays, comme une chape de plomb, une corruption et une médiocrité inouïes dans l’impunité totale, volatilisant (comme une goutte d’eau sur un fer chauffé à rouge) tout espoir de création durable de richesses.
Un seul exemple: Sotelma, qui était dans l’agonie avec les cadres maliens malgré le dynamisme du secteur des Telecom, réalise avec les marocains en 1 an (+21% d’abonnement pour le fixe, +87% pour le mobile et +99% pour l’Internet. Les ventes bondissent de 31,5% en trois mois au grand bonheur de Maroc Telecom. Source: jeune Afrique).
Il n’y a pas 36 000 manières, c’est cette création de richesses qui conditionne le développement et le bien être d’un pays, et non pas la main tendue.
Qu’on se le tienne pour dit, une fois pour tout!!!
Et pour les élections générales de 2012, des apprentis sorciers de tout bord s’agitent dans tous les sens, comme des cloches qui sonnent, à chaque occasion pour se porter candidat à la présidence de la république du Mali et promettre ciel et terre aux maliens.
Ces aventuriers et opportunistes de la 25ème heure de la démocratie malienne doivent montrer patte blanche en matière d’honnêteté, de probité, de dignité, et surtout de capacité à redresser un pays à terre après le désastre Att.
Ils doivent aussi nous donner les sources du financement de leur campagne électorale pour que nous soyons en mesure de comprendre et de dénoncer leurs connexions et éventuels conflits d’intérêts avec les ennemis du Mali.
Enfin, le peuple malien leur demande leur projet de société pour le Mali avec des objectifs chiffrés et vérifiables et des moyens envisagés pour les atteindre:
-défense et sécurité (restructuration de l’armée et de la police, programmes de leur remise à niveau),
– santé (infrastructures et qualité des soins),
-éducation (infrastructures et qualité de l’enseignement),
– auto suffisance alimentaire (en vrai pas en propagande),
-emploi, formation professionnelle et développement des ressources humaines,
-gestion du foncier et la décentralisation,
-le développement industriel,
– le développement agricole,
-infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, fluviales,
-télécommunications, énergie, mines, eau potable,
– politique macro économique,
-secteur privé,
-transport urbain et interurbain,
-développement et gestion des villes,
-fiscalité,
-protection sociale, droit et devoirs des travailleurs et syndicats,
-désertification et politique environnementale,
– secteur financier et bancaire, financement de l’économie,
– l’informel,
-administration et droit et devoirs des fonctionnaires,
– droits des retraités,
-commerce intérieur et extérieur, marchés, prix et pouvoir d’achat,
-services, tourisme,
-universités, grandes écoles et recherche fondamentale et appliquée,
-cohésion sociale,
-épanouissement de la jeunesse, de la femme, de la petite enfance,
-religion, état et société,
-culture, sport,
– justice et lutte contre la corruption, l’incivisme et l’impunité,
– diplomatie, maliens de l’extérieur, la place du Mali en Afrique et dans le monde…
Malheureusement à moins de deux mois du scrutin du 29 avril 2012 aucun candidat déclaré ou probable n’a de vrai projet de société claire et étoffé pour le Mali.
Aucun débat dans les médias pour édifier les maliens sur leur capacité à faire face aux défis actuels et futurs du Mali, leur réelle intention, leur vision, leur équipe, leur moralité, leur passée….
Les quelques rares sites internet d’état major de campagne électorale sont scandaleusement muets comme des carpes et n’édifient aucun électeur consciencieux.
Au lieu de cela, ils s’affichent dans une hypothétique danse des masques pour distraire les maliens tout en espérant que des artifices et autres babioles (thé, T shirt et pagnes) vont les aider à atteindre Koulouba dans l’insouciance totale pour qu’on soit repartit pour un tour de piste de 5 ans et attendre le résultat des courses.
Mais maliennes et maliens, que ça soit clair pour tout le monde, on ne peut plus se permettre d’envoyer à Koulouba pour 5 ans encore un autre Béni Oui Oui sous peine de prendre 25 ans de retard (car le mauvais choix est la racine carrée du retard) sur nos voisins qui eux avancent tranquillement.
petit mara ne gache pas ta chance pour le futur rejoint vite zou vous feriez une bonne equipe tu a le temps devant toi avec zou tu sera jugé par les bon malien comme un homme integre car il y a na pas beaucoup au mali tout ce qui pense de l avenir du mali doivent votez zou ses la seule solution pour un mali qui avance
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