A 39 ans, la nomination de Moussa Mara au poste de Premier Ministre n’est pas anodine. Elle découle de sa volonté à gérer la chose publique avec rigueur. Mais, faut-il le souligner, c’est le plus dur de sa vie politique qui commence. Car il y a une pléiade de défis qui l’attendent.
Le samedi 5 avril, aux environs de 22h30, les Maliens ont appris la démission du Premier Ministre, Oumar Tatam Ly, et de son gouvernement à travers un communiqué de la présidence. Dans la foulée, le même communiqué a annoncé la nomination de Moussa Mara à la Primature. S’il est vrai que c’est au pied du mur qu’on connait le vrai maçon, la majorité des citoyens attendent de voir Moussa Mara à la tâche.
En attendant, tous les observateurs s’accordent à dire que les épreuves qui attendent le nouveau Premier ministre sont surmontables, mais non sans beaucoup de difficultés. Car le changement promis par le Président IBK et tant souhaité par le peuple malien n’a pas été véritablement amorcé par le gouvernement sortant. Donc le gouvernement Mara doit agir vite et très vite afin d’éviter une fronde sociale qui pourrait mettre en difficulté le régime. Ministre très porté sur l’action et la communication, l’un des membres du gouvernement Tatam Ly les plus vus à la télévision à travers les visites dans les quartiers périphériques, sur les sites de maisons effondrées, sur les lieux d’inondation, visite surprise dans les services à Bamako et dans les régions, Moussa Mara a du pain sur la planche. Il doit rapidement s’atteler à la relance économique du pays. Non seulement pour renflouer les caisses de l’Etat mais aussi pour que le citoyen lambda sente la croissance économique qu’il va engranger. Face à la réorganisation des cellules terroristes dans le nord, la refondation urgente de l’armée pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale est indispensable.
La frustration sociale causée par l’injustice qui a même poussé certains démocrates à soutenir le coup d’Etat de mars 2012 a besoin d’être réparée en instaurant une justice équitable pour tous. A cela s’ajoutent la création d’emplois qui demeure une bombe à retardement au Mali, le renouveau du système éducatif pour permettre aux produits maliens d’être plus compétitifs dans un monde à concurrence rude. Aussi, la conciliation nationale doit occuper une place de choix dans son agenda. Pour mener à bien cette mission, Moussa Mara doit former un gouvernement combatif composé d’hommes neufs, solides et travailleurs. Car le gouvernement sortant, depuis des moi, donnait l’air d’un vieux camion Benne échoué dans le désert du Sahara.
Oumar KONATE
Moussa Mara, premier ministre
Les dessous d’une nomination et sa nouvelle mission
Par décret présidentiel, l’ancien ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara, a été nommé Premier ministre le samedi 5 avril en remplacement d’Oumar Tatam Ly. Aucune précision n’a été faite sur cette nomination de l’ex-maire de la commune IV du district de Bamako.
Moussa Mara grimpe en grade. Il occupera désormais la haute fonction de Premier ministre du président IBK, et devra bientôt former son gouvernement. Qu’est-ce qui a pu militer en faveur de cette désignation ? Moussa Mara est une personnalité de poids dans le marigot politique malien. Entre les deux tours de la Présidentielle malienne de 2013, Moussa Mara a joué un rôle important dans l’élection du Président IBK. En plus de cela, il avait un projet de société très alléchant. L’on se souvient aussi qu’il avait donné de l’insomnie à l’actuel président de la République aux législatives de 2007. En outre, Moussa Mara est actuellement le président du parti Yelema. Pour les batailles futures (municipales) et la défense du programme d’action du gouvernement devant les élus du peuple, l’ancien ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville dans le gouvernement Tatam Ly peut jouer un rôle important. Mieux, l’ex-maire de la commune IV bénéficie de la confiance du président Ibrahim Boubacar Kéita, qui lui voue respect et considération. Selon des sources, Moussa Mara aurait été surpris par cette nomination, reste à savoir si l’homme fera l’unanimité au sein de la mouvance présidentielle, quand on sait que cette famille politique a en son sein des jeunes loups aux longues dents.
Paul N’GUESSAN
Je dis félicitation pour la nomination Mr Moussa MARA. Mon souhait est qu’il arrive à composer un gouvernement de quinze à vingt membres et créer des directions natinales très fortes et puissantes qui travaillerons sous la supervision des ministres. Mr le PREMIER MINISTRE doit éviter le partage du gâteau avec les leaders de parti politique.Nous avons besoin des travailleurs modernes et patriotes (l’homme qu’il faut à la place où il est rentable), nous n’avons plus besoin de nomination parcequ’on est leader politique, nous voulons des compétances même si c’est un bûcheron.L’ère est au rendement.
QUE VOUS BENISSE ET VOUS ACCOMPAGNE DANS VOTRE NOUVELLE TACHE
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