Moussa Mara à la Primature : IBK a- t-il déjà désigné son dauphin ?

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Moussa Mara, primature - dauphin
Moussa Mara, président Parti Yelema (Photo archive)

En nommant Moussa Mara, président du parti Yélèma comme Premier ministre en lieu et place d’Oumar Tatam Ly, démissionnaire, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita et non moins président fondateur du RPM vient de lancer un signal fort aux responsables de son parti.

 

En tout cas la nomination de Moussa Mara censé être son rival politique suscite autant d’interrogations et de commentaires dans les salons feutrés de la capitale. Pour  certains observateurs politiques  uns, la promotion politique de Moussa Mara par le président de la république au détriment des responsables de son propre parti est la preuve manifeste qu’IBK ne va plus se représenter à la magistrature suprême de 2017. N’ayant confiance aux responsables de son parti pour lui succéder, le Kankélétigui a jeté son dévolu sur Moussa Mara. Et pour se faire cela passe par des étapes à commencer par la primature pour que son «dauphin » désigné puisse avoir des coudées franches au sein de l’administration. Mais pour d’autres observateurs, c’est une manière de « tuer » politiquement Moussa Mara au vu de son aura de plus en plus grandissant auprès des populations surtout de l’intérieur. Quoi qu’il en soit le choix porté sur Mara à la primature est un véritable désaveu pour le RPM qui avait tout mis en œuvre pour avoir la tête d’OTL. Cette preuve a été confirmé par le contenu de la lettre de démission du désormais ancien premier ministre et surtout de  la colère des responsables du RPM dans les journaux de la place. En effet ils n’ont pas apprécié les propos tenus par OTL  et l’ont vilipendé en lui traitant d’incompétent et de menteur. Or le président de la république IBK n’a cessé de louer les compétences avérées  dans un passé récent. C’est dire que le président  IBK et son parti ne soufflent plus dans la même trompette. En tout cas si Moussa Mara est le « dauphin » désigné d’IBK, cela ne doit surprendre personne car l’homme a été aussi victime en 2000 lorsque l’ancien président Alpha Oumar Konaré a jeté son dévolu sur Amadou Toumani Touré pour lui succéder en 2002.

Abdoul Bah  

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1 commentaire

  1. A la difference que ATT n etait pas un jeune loup sans experience ms ambitieux , meme trop ambitieux.On ne compare pas le jour et la nuit ,

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