Moussa Mara à la primature : Le clin d’œil à l’ex junte, le triomphe du Chérif

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Moussa Mara
Moussa Mara Premier ministre

Comme un couperet sur la tête des Maliens, IBK nomme Moussa Mara à la primature. Suite à la non acceptation de Oumar Tatam Ly à continuer sa mission. Par cette nomination, IBK fait un clin d’œil à l’ex junte militaire de Kati et fait triompher le Chérif de Nioro.

 

 

Ce n’est qu’un secret de polichinelle, Moussa Mara était l’un des hommes clés de la junte et du Chérif de Nioro. Alors, après le départ d’OTL, l’opposition du parti à la nomination de Soumeylou Boubeye Maïga comme PM, la seule alternative qui s’imposait était Moussa Mara.

 

 

Longtemps attendu, c’est désormais effectif depuis ce soir du samedi 05 avril. Il s’agit du départ d’OTL et du gouvernement. Non sans heurt. Pourquoi OTL a démissionné et refusé les offres ?

 

 

Depuis son arrivée à la tête de ce département, nous étions parmi ceux à dire qu’il ne fera pas long feu. Nous lui avons même suggéré de faire sa valise et de revenir autrement pour la construction de sa patrie. Il s’est entêté, malheureusement l’histoire nous donne raison. Quelques sept mois après, sous la pression de sa famille, ses proches et amis, et la grande divergence de vue avec le pouvoir Rpm, OTL a été contraint de jeter l’éponge. Après avoir jeté l’éponge, OTL a été supplié de rester à la présidence. Très déçu et conscient de l’échec cuisant, OTL a décidé de s’en aller pour de bon. Le médecin après la mort, diront certains. Mais, c’est une autre expérience pour le jeune OTL qui aurait pu se remémorer du président Alpha Oumar Konaré et IBK. Du courage OTL, l’histoire te retiendra.

 

 

Depuis quelques jours, IBK et son clan avaient entrepris des démarches afin de convaincre OTL, sa famille, ses amis, etc., afin qu’il reste à son poste. Tout a échoué. Le parti et ses alliés notamment le clan des putschistes ainsi que des religieux étant totalement opposés à la venue de SBM à la primature et qu’IBK ne voulant ni Dr Bocari Téréta encore moins Toumani Djimé Diallo, la seule alternative était Moussa Mara. Ce choix découle du fait qu’à la date d’aujourd’hui avec les arrestations tout azimut des putschistes, le lâchage du Chérif de Nioro et le grondement du Général Moussa Traoré, IBK pour se refaire une santé était contraint de choisir un des hommes clés de la junte et du Chérif. Alors, le moindre mal entre Mara, Me Tall et les autres était le jeune Mara.

 

 

Très ambitieux, motivé et talentueux même s’il est porté vers la suffisance, le jeune Mara pourra remplir la mission si et seulement si la famille d’IBK et le parti lui laissent la main libre. La résolution de cette double équation a déjà un début de solution avec les relations très poussées entre la première dame (sa mère) Mme Kéïta Ami Maïga et le jeune Mara. L’autre équation c’est-à-dire le parti va consister à le privilégier dans les choix notamment les directions. Surtout que des cadres et jeunes véreux du parti avec la bénédiction du prince sont en train de tout chambouler au profit du Rpm et de la famille. Car, nous sommes dans la République de ma famille d’abord. Rien à faire, rien à dire qu’à observer et attendre. La patience étant la moitié de la foi.

Enfin, de source proche du nouveau PM, il entendrait former un gouvernement de 18 à 20 ministres.

Boubacar DABO

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3 COMMENTAIRES

  1. le seul defaut de ttly il ne ses pas magouiller au mali une personne honnete ne peut pas faire son travail bon vent ttly

  2. Il faut prier pour que de vertigineuse ait été la percée de Moussa Mara, plus dure ne soit sa chute. Car le RPM, constitué de nomades au ventre et au bas ventre vide ne lui fera pas de cadeau, s’il ne leur donne pas à manger comme on dit chez nous. Des peaux de banane, il en aura assurément. Le poste de Premier Ministre est conçu par nature pour tuer les talents, un fusible qui pète à tout moment, un cadeau empoisonné. Ici comme ailleurs. Ce n’est pas sans rappeler un certain capitaine bombardé général. Tenez : Zoumana Sacko, Younoussi Touré, Ousmane Issoufi Maiga, Ag Hamani, Cheick Modibo Diarra, Tatam Ly. Tous, sans exception, étaient des cadres de haut vol ayant obtenu des résultats incontestables en tant que ministre ou autre. Et dans un pays impuissant, sous tutelle amusée de SERVAL et de l’AMUSEMA, avec une société civile habituée aux réveils en sursaut…

  3. ce n’est que le début du commencement et du pseudo-gounernement, pseudo clanique et familial,c’est le Mali qui payera le prix fort du clans mafieuso d’IBK.

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