Moussa Mara, Président du parti Yèlèma : Tous les moyens sont bons pour l’abattre

4

Au regard de sa façon de faire autrement la politique à travers cette démarche de proximité, et aussi ses ambitions d’être maire du District de Bamako ou même candidat à la Présidentielle de 2018, le Président du Parti Yèlèma est devenu la cible à abattre de presque tous les chefs de partis politiques du Mali.

Le Président du Parti Yèlèma (Le Changement), le peuple malien le connait avec sa façon de faire autrement la politique. Depuis les années 2007, c’est ce qui lui a d’ailleurs valu cette célébrité politique en commune IV et qui lui conduira au poste de maire de la mairie de la CIV. Ouvert, proche du bas peuple, contre la corruption, l’injustice etc. ces quelques qualités requinqueront sont parcours politique et IBK met dans les placards le passé en lui confiant le département de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville. Cela aussi compte tenu de ses arguments convaincants pour rendre Bamako propre et les actes politiques qu’il faut   pour que la capitale puisse supporter la démographie en ascension fulgurante.  Il en a organisé plusieurs rencontres dans ce sens et son projet ACI 2000, organisé à l’hôtel Radisson,  a eu l’adhésion de pas mal de partenaires. Il voulait faire de cette partie de Bamako la vitrine de la capitale.

Depuis cet instant, il n’avait cessé de gagner la confiance du chef de l’Etat, qui après avoir été contraint de laisser partir Oumar Tatam Ly, portera son dévolu sur le jeune expert-comptable qui devient le plus jeune premier ministre de l’Histoire du Mali.

Depuis ce moment, la guerre s’ouvre. Le parti au pouvoir, les alliés et l’opposition, chacun de son côté tire la ficelle dans l’unique sens de le nuire politiquement. Ses passages à l’assemblée nationale en témoignent. Lors de la déclaration de la politique générale du gouvernement, il est sabré par l’opposition et son retour de Kidal la situation s’embrase. On l’accuse avoir livré Kidal aux groupes irrédentistes et aussi être responsable de l’assassinat de nos hauts cadres.

Il assume, malgré tout, sa responsabilité et fait ses adieux à la primature. Une autre vie commence, celle d’une politique de proximité autour des sujets d’intérêts national. Mara est partout ici au Mali dans la sous région et à l’international.  Cette nouvelle vision est aussi interprétée autrement. Mara est accusé de populiste.  Et par-delà   l’on fait circuler des informations de ses relations avec les chefs d’Etat de la Sous-région, dont certains refuseraient de le recevoir ou d’autres après entretiens s’empressent d’informer IBK.

Il y a deux jours un autre front s’ouvre. Le président du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) s’attaque à Mara. Par rapport à ses tournées politiques, ses ambitions politiques (mairie du District et la présidentielle 2018), Poulo considère ses déclarations, présidentielle, comme une fuite en avant. Pour lui, Mara devrait attendre d’abord la conclusion de sa visite à Kidal par la commission mise en place à l’AN pour la circonstance. Du côté de l’accusé, Moussa Mara, joint au téléphone il préfère le silence car pour lui il n y a pas lieu de s’aventurer dans des ‘’polémiques inutiles’’.

Boubacar Yalkoué

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. VIVE LE PRÉSIDENT MARA. Ce qui arrive aujourd’hui à Mara est arrivé aussi à Makan Soundiata en son temps “Sika kèra ma ko a bè na mandé kotikiya” (=il est pressenti capable de présider le Mali de demain avec des arguments solides et le charisme naturel qui le caractérisent).Voilà toutes les raisons des agissements involontaires de ces politiciens de la place.Des politiciens qui n’ont ni l’envergure politique de Mara; encore moins son éloquence naturelle et son intégrité morale et qui tentent quand même par tous les moyens à le « casser » en amplifiant ses erreurs commises et en interprétant de façon négative tous ses faits et gestes. Heureusement que la destinée de l’homme Mara n’est entre les mains de personne d’autre qu’Allah lui-même!

  2. chapeau bas! Mon président “AN BI KO FO YOROMI” je te demande toujours de multiplier tes actions je les apprécie beaucoup, tu es vraiment l’homme qu’il faut pour ce pays. ce que tu es entrain de faire je ne vois aucun politicien qui, est, sera animé de ce courage politique, ils sont incapables d’animée la vie politique, ils sont entrains de courir à cirer le bot du président. pas un seul parmi eux qui animent le débat politique à plus forte raison d’avoir un penchant sur le bien être des Maliens. c’est Moussa Mara qui s’en donnent à ces exercices et on le qualifie de tous les mots. Vraiment “A YE FARA MARA LA SA DO KERA TE”

  3. Tout parti politique est créé pour la conquête et l’exercice du pouvoir.
    Tout chef de parti doit avoir ce comportement sinon son parti doit disparaitre.

    • Vous savez ce n’est pas la peine de polémiquer car les élections sont pour bientôt
      A propos seuls 00003% des maliens ont accès à internet
      Il faut dire à Mara d’attendre 34 ans il connaît le sens du chiffre 34

Comments are closed.