Lancée en grande pompe, le 27 janvier 2014, l’Alliance pour le Mali (APM) était constituée, au départ, de 11 partis politiques, puis de 10 partis politiques, cela, après le retrait de l’ASMA-CFP de Soumeylou Boubèye Maïga, qui a rejoint le groupe parlementaire Adéma- PASJ. Actuellement, l’APM est composée de l’ADP-MALIBA, APR, CDS, CNID, CODEM, MIRIA, MPR, UDD, UM-RDA et de YELEMA.
Elle est la deuxième force politique à l’Assemblée nationale avec 23 députés, après le RPM qui a 78 députés.
Le secrétaire exécutif de l’APM, Sidiki Almamy Coulibaly a, au cours de la rentrée politique de l’APM, rappelée ses objectifs qui sont entre autres : informer et sensibiliser les maliens en vue d’obtenir leur soutien dans la mise en œuvre du projet présidentiel; créer des opportunités d’échanges entre les partis politiques membres et autres formations politique de la majorité présidentielle; soumettre au gouvernement des propositions de solutions aux grandes préoccupations de la nation ; engager les partis membres à s’accorder sur les candidatures et les listes communes aux prochaines élections.
Pour l’atteinte de ces objectifs, tous les responsables de l’APM ou presque ont insisté sur la cohésion et la synergie d’actions.
Le représentant de l’APM à l’Assemblée nationale, l’honorable Zoumana N’tji Doumbia a indiqué que les partis politiques de l’APM doit rester plus que jamais souder pour soutenir IBK.
Même son de cloche du président de la convention des partis politiques de la majorité (CMP), Dr. Boulkassoum Haidara qui pense qu’aucun parti politique, à lui seul, ne peut relever les nombreux et complexes défis auxquels le Mali fait face. Il a rappelé que l’union fait la force.
Le président de l’APM, Oumar Ibrahim Touré, après avoir décrit la situation sociopolitique et sécuritaire du Mali et le contexte dans lequel l’alliance a vu le jour, affirme que sa contribution a été de taille dans la réalisation des actions de l’année écoulée. Mais il exhorte, ses membres à maintenir à tout prix ce cap.
Pour Moussa Mara, la majorité présidentielle dont est membre l’APM, est suffisamment armée pour aider le président de la République car, elle dispose 80% des élus du Mali. Malgré une telle force, Moussa Mara semble avoir un regret. Celui de constater que les actions de la majorité présidentielle ne sont pas toujours visibles.
Face à cette situation, Mara a demandé à la majorité présidentielle d’être plus présente sur le terrain, d’être auprès des populations et des medias afin d’être plus visible et imposante.
«Nous sommes la clé de voûte de la réussite du président de la République avec 80% des élus du pays. La diversité de l’APM est une chance pour la majorité présidentielle et pour le président de la République qui n’a pas droit à l’échec. Il a besoin de l’APM pour réussir. La réussite d’IBK, c’est la réussite du Mali, son échec est aussi celui du Mali», a conclu Moussa Mara.
Notons que cette rentrée politique a été marquée par la signature du texte de fonctionnement de l’APM par les représentants des partis politiques membres à l’exception de l’UDD qui aurait décidé de retarder sa signature. Mais aussi, par une conférence de presse qui a permis aux responsables de l’APM d’éclairer la lanterne des journalistes sur son fonctionnement.
Yattara Ibrahim
