Attendue depuis la mise en place effective des organes de la nouvelle Assemblée nationale, la démission du gouvernement Oumar Tatam Ly est finalement intervenue ce samedi soir.
La démission du gouvernement Tatam Ly a été acceptée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, lequel l’a remercié pour le travail abattu en 8 mois. Ibrahim Boubacar Kéita a nommé dans la foulée un nouveau Premier ministre en la personne de Moussa Mara, précédemment ministre de l’Urbanisme et de la politique de la ville. Cette tournure des évènements surprend beaucoup d’observateurs avertis de la scène politique.
Ils étaient nombreux à pressentir la reconduction de Oumar Tatam Ly dans ses fonctions de Premier ministre d’autant plus que le président de la République dans ses différentes sorties n’avait jamais tari d’éloges à l’endroit de son PM. « Un Premier ministre discret et travailleur », disait-il lors de son adresse à la nation à l’occasion du 1er janvier 2014.
Mais la surprise du président de la République ne s’arrête pas à cette non reconduction de Oumar Tatam Ly dans ses fonctions de Premier ministre. Le choix porté sur Moussa Mara pour succéder à Oumar Tatam Ly parait être une curiosité. En effet, Moussa Mara, même si son parti, Yélèma, est de la majorité présidentielle, n’est pas issu du parti du président de la République, le Rassemblement pour le Mali (RPM).
Or, beaucoup de cadres du RPM, à l’image de son secrétaire général, Bocary Tréta, anciennement ministre du Développement rural, luttaient pour récupérer la Primature arguant en son temps qu’Oumar Tatam Ly n’étant pas issu d’un parti politique (c’est un technocrate), il lui sera difficile de diriger la majorité présidentielle.
Aujourd’hui, ce sont tous ces gens du parti présidentiel qui sont déçus puisque pris au contre-pied par le président de la République, qui a préféré nommer quelqu’un d’un autre bord politique à la Primature en remplacement de Oumar Tatam Ly. Moussa Mara qui arrive à la Primature est le président du parti Yèlèma (le changement en langue local Bambara).
Avant d’être appelé au gouvernement par le même Ibrahim Boubacar Kéita comme ministre de l’Urbanisme et la Politique de la ville en septembre 2013, Moussa Mara était maire de la Commune IV du district de Bamako. Précédemment indépendant, c’est en 2009 que Moussa Mara a créé son parti Yèlèma.
I YATTARA
On n a pas ete des jetteurs de cauris car assez d internautes de maliweb avait predi l echec de Mr Ly, oui les banquiers sont coupés des réalités socio économiques du mali et pareille pour les banquires d autres pays africains.
Ils ne discutent qu avec des riches
Ils ignorent tous des réalités dans les hopitaux car ils se soignent tous a l etranger et au pire dans cas dans la meilleure clinique du pays.
Ils dinent ou mangent dans les restaurants, n ayant pas ete chef de parti politique, ils ignorent les réalités de la capitale a fortiori les regions.
Mara sauf malediction pour le mali et je ne pense pas que tous nous soyons maudits, mara reussira et il mettra sous l eteignoir l enfant gâté du Manding, karim.
Que le RPM ouvre ses yeux quand IBK dit
2014 annee de la musique, pourquoi s etonner de voir salif keita premier ministre?
2014 annee du balafon, pourquoi s etonner de voir Neba Solo 1er ministre?
2014 annee de ventes et de spoliation des terres, parcelles, pourquoi s dtonner de voir adama sangare PM.?
2014 c est L 1NNEE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET 1LORS NOMME UN EXPERTCOMPTABLE 1ER MINISTRE NE DOIT ETONNER PERSONNE, surtout quand celui est de bonne morale et connait les dossiers de tous les caimans qui ont dépouillé le MALI sans crainte et sans pudeur et se sont qenrichis sans crainte.
ATT est partit chercher kaidama et la nommer 1er ministre, modibo sidibe 1er ministre, lequel de ses deux appartenait a l adema ou a l urd car ces deux partis reunis constituaient la majorité a l assemblée nationale donc susceptible de désigner le 1er ministre? Aucun, mais personne n a levé le doigt mais au contraire salué la nomination d une femme au poste de 1er ministre..
Que cet argument reste dans vos poches, ibk n a ni trahi le rpm, ni le mali pour son choix de1er ministre.
Mandemassa a été correcte avec ce qu il a dit et dieu a bien dirigé sa mainz.
« Maintenant, c’est aux Maliens et singulièrement au président (malien) IBK d’agir. La France ne soutient aucun groupe. Il est normal que l’intégrité du territoire soit assurée et la France n’a pas à se mêler de cela », Ce message de la France est très clair. Qui est celui qui ne comprend pas que c’est au President et aux Maliens de prendre leur responsabilité ?
Comment un premier ministre pendant tout son mandat n’a pas pu mettre pied sur une partie de son territoire (KIDAL) ?. Sa réaction n’a pas été analysé par les Maliens. M. Tatam Ly devrait immediatement demissionner ne trouvant pas de solution à cette petite équation qui lui a empeché de rentrer à Kidal. Tatam n’était pas l’homme de la situation car meme un simple villageois allait defoncer les portes pour mettre son pied à, Kidal. Helas deux ministres ont été empeché plus le premier ministre lui-meme de mettre pied sur le sol de KIDAL.
Mara est l’homme de la situation.
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