La capitale de Kénédougou ( Sikasso) a vibré le weekend dernier au rythme des verts et jaunes, couleur du parti du Changement , le ‘’YELEMA’’. C’était à la faveur de leur 1er congrès ordinaire qui a permis aux délégués du parti de Mara, venus de toutes les localités du pays, durant deux jours (20-21 décembre) à passer au peigne fin les textes et la stratégie de communication de leur formation politique, ainsi que les questions d’actualité et les mécanismes de recherche des ressources pour le Parti. Avant de mettre en place un nouveau CEC de 83 membres, élargi de 20 nouveaux membres.
On n’est pas obligé de l’admettre, mais on a le devoir de le reconnaître, le Parti YELEMA est une formation sérieuse sur le paysage politique malien. Une formation bien structurée, accessible de ses militants et fondée sur des principes sacrosaints. A savoir : le leadership, la transparence, la méritocratie, le privilège de l’intérêt public et la responsabilisation de la base. C’est fort de cette ligne de conduite que ce jeune parti après seulement quatre ans d’existence sur la scène politique, s’est forgé une réputation et s’est donné une place au soleil avec une participation active à toutes les échéances électorales. Aujourd’hui, YELEMA compte en son sein de nombreux élus municipaux, des maires et un député. Faut-il le rappeler, son président-fondateur, Moussa Mara assure les rênes de la Primature, après un passage brillant à la tête de la Mairie de la CIV et du département de l’Urbanisation et de la Politique de la Ville. Cela, pour dire que son premier congrès statutaire, ordinaire qui s’est tenu les 20 et 21 Décembre 2014 à Sikasso, peut être considéré comme celui de la maturité. Une évidence mise à profit par les délégués du parti, sous l’égide de leur président à enclencher un processus de modernisation de leur entité. A travers, entre autres, la relecture des textes, l’élargissement de l’instance dirigeante et la mise en œuvre des stratégies viables et porteuses pour leur formation politique. Notamment, les mécanismes de recherche de ressources humaines et financières, ainsi que ceux de la communication auprès de leurs bases.
Mara, ‘’le roi de la lutte contre l’Ebola’’ !
A première vue, ces assises du parti YELEMA ressemblaient à une véritable campagne de sensibilisation contre Ebola. Affiches, banderoles, sketchs de sensibilisation, séance de conseil, les organisateurs de ce 1er Congrès de YELEMA n’ont aucunement lésiné sur les moyens et les méthodes pour passer le message qui vaille dans la lutte contre Ebola dans notre pays. Toute chose qui fera dire à intervenant, que si l’on a vu sous nos tropiques des rois « maître dans la chasse à l’homme) que Moussa Mara est le nouveau roi de la chasse à Ebola. Une gratification qui ne fera pas perdre de pédales au Président de YELEMA, qui, dans son intervention dira que cette maladie à virus Ebola est loin d’être chassée. C’est pourquoi, après avoir demandé d’observer une minute de silence aux victimes de cette maladie dans notre pays et tous ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur, Moussa Mara du haut d cette tribune du 1er congrès de YELEMA est revenu largement sur les mesures et les conduites à tenir pour ne plus permettre le retour de cette maladie dans nos contrées.
Dans la même lancée, le président de YELEMA a touché du doigt aux questions d’actualité et enjeux de l’heure. Notamment, la question du nord et la réaffirmation de leur soutien aux actions du Président IBK.
Ainsi, après avoir remercié la communauté internationale et l’Algérie pour leur accompagnement au processus des pourparlers sur le nord, Moussa Mara a laissé entendre que les autorités actuelles sont dans une dynamique pour résoudre définitivement les problèmes du nord. Et ce, à travers un accord qui préserve l’essentiel (intégrité, unité, laïcité et souveraineté du Mali), sans problème communautaire, ni religieux.
« Le chef de l’Etat est plus que déterminé, accompagnons le sincèrement et YELEMA entend poursuivre son travail dans ce sens », a déclaré Mara avant d’inviter ses militants à aider le Président IBK à engager le Mali davantage dans le progrès, la prospérité, le changement. Afin de l’amener à triompher sur les forces d’inertie, celles de la régression, du retour en arrière… Il s’agit de ceux, aux dires de Moussa Mara, qui gagnent dans le statuquo, la corruption, la médiocrité, les passes droits, le trafic d’influence, la paresse… Appelés selon lui, ceux qui se battent pour eux-mêmes et contre le pays.
« Le pays est entre deux camps : ceux qui veulent le faire avancer, qui se sacrifient pour cela, qui ne ménagent pas leur temps et ceux qui profitent des positions, des combines, des avantages indus » » a martelé le président Mara.
La direction du parti étoffée de 20 nouveaux postes !
A l’issue de ce 1er congrès du parti YELEMA, le fait majeur aura été l’élargissement du CEC, l’instance dirigeante du parti de 63 à 83 membres. Même s’il n’y a pas eu de clash, ni de frustrations majeures, car tous les tenants des postes stratégiques ont été maintenus à leur place, la constitution de ce bureau a donné lieu à de nombreux tiraillements à cause de l’arrivée d’une grande masse d’adhérents et au regard du temps consacré à sa mise en place. Car, les travaux des ateliers ont terminé tard dans la matinée du dimanche, vers 4heures du matin.
Aux membres du nouveau bureau de la direction de YELEMA, le message du Président du parti, Moussa Mara a été unique, la solidarité dans l’action. « Ensemble nous réussirons. Aucune place aux attitudes fractionnelles. Serrez-vous les coudes, dans la discipline et la franchise, dans la solidarité, on y arrivera », fin de citation.
Faut-il le signaler, comme séminaire, les congressistes de YELEMA étaient partagés entre trois ateliers de travail : celui portant sur la relecture des textes du parti et ceux sur la stratégie de communication et la recherche des ressources humaines et financières.
Par rapport à la relecture des textes du parti, les travaux de réflexion ont découlé sur des mesures de forme. Relatives entre autres, à la transcription du mot YELEMA avec l’alphabet Є, la limitation du mandat du CEC à 3ans renouvelables deux fois au même poste, la structuration des textes du parti en titres, chapitres, sections et sous sections et le maintien de la déclaration de biens des candidats YELEMA aux élections.
Quant à la stratégie de communication, les délégués ont élaboré une brochette de mesures à entrevoir. Qui va de l’adaptabilité de la communication du parti aux réalités nationales, au renforcement de son identité et de sa présence aux activités sociales, en passant par la promotion de ses valeurs et la mise en œuvre d’un plan annuel d’actions de communication. Les protagonistes de YELEMA (changement) ont aussi proposé le relèvement du niveau d’instruction (académique) de leurs élus et émis des observations sur les nouvelles mesures de la décentralisation, avant de proposer d’adapter le découpage administratif au contexte socioculturel. Le souci de meilleure implantation du parti a sanctionné les recommandations des participants.
Le troisième atelier de ce congrès s’est penché sur les stratégies de mobilisation des ressources humaines et financières au profit du parti. A cet effet, ils ont formulé des recommandations stratégiques. A savoir : faire des militants actifs de véritables acteurs et concepteurs de projets pour le parti, la formation des militants, la consolidation des liens sociaux et l’encouragement du mérite au sein du parti.
Quant à la mobilisation des ressources financières, le parti YELEMA entend jeter son dévolu su le paiement régulier des cotisations, l’accompagnement de se militants dans la création des richesses et le suivi de ses membres sur le marché de l’emploi, à travers une donnée de base sur le profil professionnel des uns et des autres.
Avant de clôturer les travaux de ce congrès, le président du parti, réélu, Moussa Mara a reconfirmé l’appartenance pleine et entière de son parti à la majorité présidentielle à travers l’APM ainsi que son soutien indéfectible au Chef de l’Etat dans la conduite de son mandat.
« …pourquoi pas nous mettre ensemble dans le cadre d’une reconfiguration du paysage politique vers les prochaines échéances derrière le Président Ibrahim Boubacar Kéita au service du changement, du progrès et de la refondation nationale », a déclaré Moussa Mara.
Moustapha Diawara, envoyé spécial à Sikasso
Les potins du congrès de YELEMA
Aucun véhicule de l’Etat dans le parking du congrès de YELEMA
Le week end dernier à Sikasso, on n’avait aucunement l’impression d’être au congrès du parti du Premier Ministre. Aucun ministre du gouvernement, aucune personnalité connue de la sphère de l’administration publique, à part le PM lui-même, aucun véhicule d’Etat dans les parkings, ni d’autres ressources des autorités publiques et régionales visibles. Les conditions étaient modestes, à la vraie dimension du poids politique et réel de YELEMA . Sans doute, la transparence et la bonne gouvernance chez Mara ne sont pas dans les mots seulement, mais dans les faits aussi.
Le protocole zélé de Mara !
Un homme a juré et réussi à se faire connaître lors de ce premier congrès du parti de Mara, il s’agit du protocole ‘’politico-familial’’ du PM, un certain Kaloga. Foutu dans un costard blanc d’une harmonie ratée avec une chemise et une cravate trop rouge, Kaloga a fait voir de toutes les couleurs tous ceux qui n’étaient pas habillés des couleurs du YELEMA . Dans son viseur, les photographes de la presse, les techniciens de la salle Lamissa Bengaly et mêmes les danseurs venus enthousiasmés le grand public présent. Il attendait chaque fois la bonne atmosphère dans la salle pour augmenter son zèle à l’encontre des journalistes, des danseurs et même des techniciens qui voulaient souvent régler le micro de la salle. En un moment, les agissements de cet agent ‘’spécial’’ de protocole ont failli mettre en colère la salle, qui ne s’est pas privée de lancer des huées à son encontre. En réalité, les uns et les autres se demandaient si nous sommes à une activité politique ou de la Primature, à tel point que ce Kaloga a réussi à transformer l’estrade de ce congrès en une cordonnerie familiale, au regard indifférent des vrais agents de sécurité du Premier ministre. Ce n’est pas tout, cet homme en plus de son rôle combiné d’agent de sécurité et de protocole se donnait souvent le sale plaisir à faire le maître de cérémonie. Par exemple quand il s’est mis aux pupitres pour chasser des notabilités de la région de la place réservée aux membres du CEC de YELEMA, le chef des griots de Sikasso, le vieux Soumano, ne s’est pas fait prier pour quitter la salle.
Ce n’est que le deuxième jour que les uns et les autres ont compris le vrai rôle de Kaloga, quand il arracha le micro des mains de Abdoulaye Diabaté pour faire les louanges de l’oncle de Mara, à savoir BALIPHA Ly.
En réalité, la méritocratie est de mise dans le parti YELEMA, même si elle est souvent ‘’familiale’’.
Majorité Présidentielle
Vers une fusion de tous les partis de l’APM en une seule entité politique
La proposition, pardon cette déclaration est venue de Sidiki Almamy Coulibaly, pimpant secrétaire général de l’ADP-Maliba et non moins cadre de l’Alliance Pour le Mali (APM), le regroupement des Partis Politiques de la Majorité Présidentielle. En espèce, il a affirmé que les partis politiques de l’APM sont désormais engagés à former un seul parti politique. Quand ? et Comment ?
Avant cette réponse, il a quand même donné l’assurance que son parti (ADP-Maliba), par la voix de son président, Aly Boubacar Diallo de Wassoul’Or est prêt à fusionner avec YELEMA. Pourquoi ? Suivez mon regard.
Rassemblées par Moustapha Diawara
Et lui Moussa Mara fait partie de la deuxième catégorie c’est à dire celle des combines.
Salute.
Félicitations à MOUSSA MARA!
Les jaloux vont mourir/
Moussa Mara, le mensonge et le changement
Un dicton de chez nous dit que le mensonge ne construit pas un toit. Que faire alors de dirigeants qui mentent et endorment leur peuple ?
Le Premier ministre Moussa Mara a dit le 28 avril 2014, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du Gouvernement, devant les élus de la Nation et le peuple malien à travers la radio et la télévision (ORTM): « Nous organiserons les élections communales et régionales courant dernier trimestre 2014 pour doter nos collectivités d’organes exécutifs forts et légitimes à même de faire franchir à notre système de décentralisation une étape majeure d’approfondissement. » On est en fin d’année 2014. Foyi (Rien).
Les opérations d’achèvement et de pérennisation du RAVEC lancées le 1er octobre 2014 pour un mois, brandies comme un trésor caché, piétinent. Elles se déroulent d’ailleurs sans aucune assise légale, avec une prolongation d’un mois supplémentaire. Cherchez aujourd’hui la Loi électorale qui doit encadrer les élections communales au Mali. Même le site du Ministère de l’intérieur et de la sécurité ou si vous voulez du Ministère de l’administration territoriale sensé l’accueillir, ne fonctionne pas. Aucune transparence. Foyi (Rien).
Le Premier ministre Moussa Mara a dit le 18 juin 2014, lors des débats autour de la motion de censure déposée par l’opposition contre le Gouvernement, devant les élus de la Nation et le peuple malien à travers la radio et la télévision (ORTM) : « L’avion de ATT est sans papier. L’avion de IBK appartient au peuple malien. » Et puis, on se rend à l’évidence que c’est Marc Gaffajoli, l’homme de confiance du parrain des parrains Michel Tomi ; l’ami de longue date de El Hadj IBK, qui a fait l’expertise de l’avion de ATT. Cet avion de ATT appartient bel et bien au peuple malien. Et c’est bien l’avion d’El Hadj IBK, qui appartient à la mafia.
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Bravo Mara. Restez digne
Cet enfant naturel doit avoir honte…
Quelle manque de dignité!
MARA a tué le pays à Kidal…
Mr le PM, fait ton boulot sans regarder derrière les MALI DJOUGOU
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