Investi candidat du parti Yelema à l’élection présidentielle de 2012, Moussa Mara, dans une déclaration solennelle empreinte d’une bonne dose de patriotisme s’est adressé aux militants et sympathisants de son parti, le 16 octobre dernier à Kayes dans une salle Massa Makan Diabaté pleine à craquer. Le président de Yelema a déclaré vouloir faire du Mali une terre d’espérance qui attire…
C’est un Moussa Mara très confiant en l’avenir de son pays, montrant qu’il est un technocrate, qui s’est adressé aux participants au congrès d’investiture de son parti pour l’élection présidentielle. Toute chose qui a suscité une grande liesse chez les militants.
“ Faire de notre pays une terre d’espérance qui attire et qui garde. Une terre où il fait bon vivre. Où le jeune Malien s’épanouit et croit au lendemain. Où le père décèle des signes encourageants pour l’avenir de son fils. Où la mère estime probable une vie de foyer harmonieuse pour sa fille. Une terre ou de génération en génération, les citoyens naissent, vivent et se retirent en transmettant le flambeau à leurs continuateurs après y avoir semé davantage qu’ils n’ont récolté renforçant ainsi ce sentiment particulier qui veut dire fierté. “
Le candidat investi du parti s’attèle à faire du Mali une puissance où il fait bon vivre ” Je veux travailler pour que d’ici 2030 les Maliens croient de nouveau au Mali. Je souhaite travailler pour que d’ici 2030 les millions de compatriotes, qui sont à l’extérieur, n’envoient pas seulement de l’argent au pays mais viennent apporter leur expertise, leurs réseaux, leurs énergies et leurs intelligences pour nous accompagner dans la construction d’un Mali prospère dans une Afrique unie “.
En politicien ouvert à toutes les alliances et qui respecte les autres, le candidat de Yelema dira qu’il va œuvrer pour un “Etat très fortement décentralisé et déconcentré pour que partout sur le territoire, chaque citoyen ait les mêmes chances d’accéder à tous les services publics de base. Nous allons nous employer pour une politique dynamique de développement des zones frontalières et une forte réhabilitation des élus à qui seront confiés plus de responsabilités mais à qui il sera aussi demandé plus de résultats “.
La priorité, selon lui, va être donnée à l’éducation, la santé, la culture et le développement de l’artisanat notamment. Il a également souhaité une justice équitable, rapide, débarrassée de la corruption, mise dans les conditions adéquates de travail avec une participation accrue de la population.
A la veille de son investiture, samedi 15 octobre, les délégués ont procédé à la relecture des textes, mis en place un bureau de 63 membres présidé par Moussa Mara. Ils ont élaboré des stratégies de campagne ainsi que de mobilisation des fonds pour faire face aux dépenses de campagne de leur candidat.
MoussaSIDIBE, Envoyé spécial