Né le 02 Mars 1975 à Bamako dans un foyer polygame de monsieur Joseph Mara et de Madame Kadiatou Ly, Moussa Mara est un jeune économiste et président du parti Yelema, formation politique créée par ce dernier en 2010.
Après une enfance très épanouie avec sa famille dans la concession familiale à Darsalam, Moussa Mara fera ses premiers pas scolaire à l’école primaire de Darsalam en 1979 avant d’être transféré à l’école annexe de l’Ipeg (institut pédagogique générale) au pied de la colline de Koulouba en 1980.
Il passa ainsi toute sa scolarité fondamentale dans cet établissement, où il décrochera le CEP en 1986 et le DEF en 1989.
Bercé par l’amour maternelle et de sa grand-mère, qui lui inculqua les valeurs de solidarité, la rigueur, la discipline et de justice, le jeune Moussa passa son BAC au lycée Askia Mohamed de 1989 à 1992, dans la série SE (Sciences exactes) réputée une série de l’excellence, celle fréquentée par les meilleurs élèves. D’ailleurs le choix de la série scientifique et ensuite de la série SE par MARA n’est du qu’à ce seul fait, en l’occurrence aller là où les meilleurs vont ! Les années de lycée de Mara ont coïncidé aux moments de contestations et d’exacerbation de la lutte pour la démocratie et contre le parti unique. Cette période qui vit l’avènement du renouveau démocratique au Mali a été caractérisée sur le plan scolaire par des arrêts importants de cours suite aux assemblées générales et autres grèves. Ainsi donc, pour meubler son temps, le jeune Mara se trouva une occupation, qui déterminera le reste de sa vie.
La bibliothèque de son lycée devint son repère permanent. Mais loin de pratiquer les livres scientifiques, ce qui était logique pour un étudiant en science, il ne lisait que les livres d’histoire et de politique, notamment l’histoire du 20e Siècle. Son intérêt était très grand pour le rôle historique de certains hommes comme (Roosevelt, Staline, Churchil, Ho chi minh,…) pour leur patrie et a pu mesurer, déjà à son âge, en quoi un parcours individuel peut impacter un destin collectif.
Après son BAC, il continua ses études supérieures en France. Il fut inscrit en retard en BTS (Brevet de technicien supérieur) de comptabilité en attendant de trouver une place à l’université pour faire les sciences économiques (son choix initial). Ce qui devait être à l’origine une transition deviendra une vocation, un métier et une véritable passion. A la fin de la première année, après avoir envisagé un moment d’arrêter la comptabilité qui lui semblait compliquée, Moussa Mara décida de passer le BTS l’année suivante car finalement il était arrivé à trouver en lui-même les ressources nécessaires pour passer le CAP de la première année.
C’est ainsi qu’il empochera son BTS en 1994 et, convaincu de faire de cette science un métier, il dévala les examens intermédiaires de l’expertise comptable, au rythme de deux examens par an pour arriver au Descf en fin 1996 (diplôme d’études supérieures comptables et financières). Expert comptable stagiaire en 1997 (à 22 ans) et expert comptable diplômé en 2000 (à 25 ans), Monsieur Mara parvenait ainsi à boucler un cycle aux obstacles innombrables et à un âge ou peu de français obtenait ce diplôme. Encore aujourd’hui, dix ans après son diplôme et plus de quinze ans après son entrée dans la vie active, Moussa Mara reste l’un des membres le plus jeune de l’ordre des experts comptables de son pays.
Sa vie professionnelle démarra en début de 1997 au sein de la seule entreprise qu’il connaît, en l’occurrence la société d’expertise comptable Diarra. Monsieur Mara rencontra Diarra par hasard en France par l’intermédiaire d’un parent et un accord fut conclu pour son recrutement à Bamako pour le début de 1997. Il entra dans ce cabinet comme collaborateur avec son grade d’expert comptable stagiaire et y évolua progressivement pour en devenir aujourd’hui son directeur associé pour l’Afrique.
Il deviendra par la suite de 2002 à 2007 le secrétaire général de l’ordre des comptables et experts comptables.
En 2004 il se trouva une vocation politique, commença alors pour lui une brillante carrière politique qui le poussa à créer sa propre formation politique en 2010. En 2007, il défia et manqua de justesse de se faire élire face à l’actuel président de la république aux législatives de la commune IV du district de Bamako. En 2009, il remporta les municipales dans cette commune et devint le maire. Son parti Yelema crée en 2010, il se lance dans la course à la présidentielle en 2013, où il est venu en 5eme position sur 28 candidats en lice.
Le nouveau Président de la République l’appela dans son premier gouvernement où il lui confia le portefeuille du ministère en charge de l’urbanisme et de la politique de la ville. Poste qu’il occupa jusqu’à sa nomination ce samedi 5 avril 2014 au poste de Premier ministre, chef du gouvernement.
Haber MAIGA
MARA a de l’avenir bonne chance jeune premier ministre
Un bon parcours. Nous espérons seulement que M. Mara ne vas pas subir les mêmes obstacles que son prédecesseur qui était aussi techniquement brillant mais qui n’a pas été soutenu dans sa démarche par le Président. Franchement, quand est-ce que les maliens prendront conscience du danger qui ne s’est pas totalement éloigné de nous?. Nos politiques ne sont toujours animés que par leur intérêt personnel, pas celui du peuple malien et de son avenir. Apparemment, ils n’ont toujours pas tiré une bonne leçon du passé. Ah! mauvaise habitute, quand tu nous tiens jusque dans l’enfer.
En tout état de cause, IBK sera jugé par le peuple en fonction des actes posés et sera le seul comptable. Le peuple ne lui tolerera jamais la trahison d’ou qu’elle provienne. Il a toutes les cartes en main, c’est à lui de jouer.
Félicitations M.Mara!Tu as la bénédiction de tous les maliens épris de bonne gouvernance et de justice sociale. 😉
parcours sans faute et digne d’un futur chef d’état.
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