L’ancien Premier d’IBK et directeur de campagne de la Coalition Cheick Modibo Diarra 2018, a Moussa Mara, a animé un point de presse le mardi 24 juillet 2018 Il a dénoncé les multiples imperfections constatées sur le fichier électoral et plusieurs autres incorrections qui risqueront d’influer sur le résultat du scrutin du 29 juillet.
Moussa Mara a de sérieux doutes sur la fiabilité des élections présidentielles du 29 juillet 2018 après les révélations fracassantes du irecteur de campagne de Soumaila Cissé, Tieblé Dramé. Des révélations auxquelles, selon lui, le gouvernement n’est pas parvenu à apporter des réponses adéquates. «Le gouvernement doit apporter des preuves convaincantes pour rassurer les maliens avant le jour J. Le contenu du document publié est préoccupant. Ces anomalies constituent des menaces pour le scrutin », a-t-il indiqué.
Il a mentionné plusieurs autres couacs comme les doublons des noms de personnes qui figurent trois, quatre ou même cinq fois sur la liste électorale, les bureaux et centres de vote fictifs etc. « Il y a des éléments qui peuvent relever de l’erreur, mais les doublons et triplons sont inquiétants », s’inquiète-t-il.
Le gouvernement doit éclaircir cet état de fait car 300 000 électeurs peuvent faire la différence et les réactions du gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes précises pour l’ancien Premier ministre. Moussa Mara a aussi évoqué le problème de taux de retrait faible des cartes d’électeurs à Bamako et le taux élevé dans les régions de Mopti, Tombouctou et Kidal.
Selon lui, tout a été mis en œuvre afin que les Bamakois qui pour la majorité ne sont pas favorables à la reconduction du président IBK n’entrent pas en contact avec leurs cartes d’électeurs. Vue l’insécurité au sein de ces régions et surtout à Kidal où à part le gouverneur aucun représentant de l’Etat n’est présent, il y a 80% de retrait des cartes, selon le gouvernement.
Dans ces conditions il y aura forcement des contestations et l’Etat chapeautera la responsabilité s’il organise les élections dans ces conditions, prévient l’ancien Premier ministre. « Le président sortant, s’il est réélu, c’est l’argent qui l’a réélu et non son bilan. Les artistes, les griots, certains chefs religieux, les présidentes des associations des femmes et jeunes ont tous reçu de l’argent et des voitures pour sa réélection », a dit Moussa Mara.
Moussa Samba Diallo
………………….Et en même temps , les partis politiques maliennes viennent de recevoir de la part de l’état malien , la somme de plus 2 milliards à partager entre eux. En cela, s’ajoute 500 millions que l’opposition recoit chaque année de l’état soit 41.66 millions par mois.
Vous pensez que c’est normal M.MARA dans un pays pauvre? Si vous aimez tous ce pays, vous devez reconncez à ces sommes ou les prendre mais en les utilisants dans des projets de développement pour les populations.
Ce n’est pas au contribuable malien de prendre les partis politqiues en charge.
“Le manichéisme des USA, et de ses complices de l’OTAN ne cessent de faire monter la pression sur la scène internationale. Cette volonté de diaboliser l’autre, apporte la preuve que les USA et l’OTAN cherchent à soumettre des peuples qui refusent d’abdiquer et de renoncer à ce qu’ils sont ! Ils voient bien que les pays européens se sont américanisés et n’ont de démocratiques, que les apparences que veulent bien leur donner les marchés et la finance !
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