Moussa Mara dans le pays profond : Le candidat de Yelema à la conquête de l’électorat de Ségou, Kayes et Sikasso

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Après la 4ème région du Mali, Ségou, c’était au tour de Kayes d’accueillir le candidat du parti Yelema, la semaine dernière. Cette visite de Moussa Mara dans la 1ère région a été émaillée par plusieurs activités dont une conférence de presse animé le samedi 22 juin sur le thème “construction d’un malien citoyen, responsable, compétent et engagé”. La rencontre qui a eu pour cadre l’hôtel Kamankolé, a enregistré la présence des notabilités de la ville de Kayes et de plusieurs responsables du parti pour le changement.

 

 

Moussa MARAAprès le thème sur l’Etat malien abordé le week-end dernier à Ségou, le 2e thème inscrit dans le projet de développement du candidat investi du parti Yelema pour la présidentielle à venir, a été débattu de long en large par Moussa Mara, le samedi dernier à Kayes. Ce thème intitulé “construction d’un malien citoyen, responsable, compétent et engagé” a  abordé la question de la santé du malien, de son l’éducation. Aussi celle de la jeunesse et de la diaspora. “En privilégiant les infrastructures et les équipements, nous n’avons pas suffisamment mis l’accent sur l’homme c’est-à dire le citoyen encore moins son implication dans les questions citoyennes” a déclaré M.Mara qui pense qu’il est grand temps que l’Etat s’occupe du citoyen malien.

Persuadé que le citoyen est d’abord un individu en bonne santé, le candidat du parti Yelema,  propose lorsqu’il est élu, de bâtir sa politique sanitaire autour de plusieurs axes complémentaires à mettre en œuvre de manière concomitante. A savoir le renforcement du dispositif de gestion et d’encadrement, le renforcement de la prévention et de la protection sociale, l’amélioration des performances. En procédant à une répartition équitable des médecins sur l’étendue du territoire malien. Selon Moussa Mara, la majorité des médecins et des sages femmes du Mali sont dans le district de Bamako qui ne constitue pourtant que 20% de la population malienne. Pour ce qui est de la question de l’éducation, une fois promu à la présidence de la République du Mali, le maire de la CIV compte faire de ce domaine, une priorité nationale avec comme fondement, l’éducation à  la citoyenneté. L’éducation pour inculquer au malien des valeurs avant de lui donner des compétences.

Pour ce faire, le candidat investi du parti pour le changement entend faire  de l’éducation civique et morale, la matière principale de toutes les filières. M. Mara compte s’atteler également à l’ouverture d’une école spéciale des élites pour les meilleurs bacheliers du pays issus uniquement des séries scientifiques. Ceux-ci à leur sortie, signeront un engagement de servir l’Etat pendant une période de 5 ans.   Quant à la jeunesse, l’expert comptable prévoit de faire de cette couche, une opportunité et non un poids pour la société en soutenant le leadership jeune, la promotion des jeunes, le développement de la citoyenneté au sein de la jeunesse. En s’employant à ce qu’elle soit beaucoup présente aux postes de responsabilité  et que 10% des membres du gouvernement soit jeune. Couche majoritaire de la population, selon Moussa Mara, la jeunesse malienne constitue cependant la source de préoccupation majeure pour l’avenir de notre pays au lieu d’en être la principale force.

A le croire, les jeunes constituent l’essentiel des personnes sans emploi ou mal employés et forment la couche la plus vulnérable aux maladies et aux calamités. Une fois élu président, M.Mara entend faire en sorte que chaque commune adopte une initiative de promotion de l’emploi des jeunes dans l’objectif de créer 200 mille emplois en 5 ans. Soit 40 mille emplois chaque année. En ce qui concerne la question de la diaspora malienne dont le nombre se situe entre 4 et 7 millions de personnes, le maire de la CIV compte  assurer sa protection et sa promotion en vue du progrès socio économique du pays avec la création d’une administration permanente des maliens de l’extérieur. Selon le candidat  du parti Yelema, les maliens de la diaspora dont certains sont à la 3ème ou 4ème génération d’expatriation, constituent ainsi une masse critique ayant un impact sur la marche du pays. Cet impact est surtout financier avec l’envoi de ressources financières significatives aux familles restées sur  place.

  Ramata S KEITA

      Envoyée spéciale

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