Moussa Mara « C’est très gentil d’emprisonner un petit chef de service de l’intérieur pour dix mille ou quinze Fcfa pendant que des gens sont en train de détourner des dizaines de milliards de nos francs à Bamako »

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Moussa Mara
Moussa Mara

Présent,   à la cérémonie d’ouverture du 1er congrès ordinaire des jeunes de son parti, l’ancien Premier ministre, Moussa  Mara a levé un coin de voile sur  ses ambitions présidentielles.

A l’approche de toutes les élections, explique Moussa Mara, le concept du changement est galvaudé et mis dans toutes les sauces. Il est employé par des personnes sans aucune  crédibilité. Pour lui le « vrai changement » passe par un certain nombre de voies.  Celui-ci passe par le renouvellement du leadership politique. « Si on n’en parle pas, il n’y aura pas de  vrai changement. On ne peut pas continuer avec les mêmes recettes avec les mêmes hommes pour les mêmes résultats », a-t-il commenté.  De sa lecture,  les jeunes doivent s’impliquer dans la vie de la nation et être acteurs du processus électoral. « Ce discours ne peut être tenu par tout le monde », tacle-t-il. La lutte contre la corruption constitue la deuxième voie du changement. « Elle constitue  le premier problème du Mali. Elle est à la base de tout», a précisé Moussa Mara.  D’après lui, le changement passe par la lutte contre la corruption des élites. « On est fatigué de voir les lampistes payés. C’est très gentil d’emprisonner un petit chef de service à l’intérieur  pour  dix mille ou quinze Fcfa pendant que des gens sont en train de détourner des dizaines de milliards de nos francs à Bamako », précise-t-il. Ce n’est pas « concevable », assène-t-il. Si on veut « le vrai changement » au Mali, rappelle-t-il, c’est une lutte implacable contre la corruption des élites et les décideurs et non des actions d’éclat. Le troisième segment s’articule autour de la décentralisation. De son analyse, le Mali est un pays hyper concentré.  Les Maliens doivent avoir le choix de se soigner, de s’éduquer et de travailler là où ils vivent. Cela n’est pas possible sans une « véritable décentralisation », a estimé l’ancien Premier ministre. Selon lui, « le vrai changement » n’est pas synonyme de remplacer X par Y, mais une alternance profonde. Pour terminer, l’ancien maire de la commune VI, a invité une mobilisation générale. Car, pense-t-il, ni un seul parti politique ni un seul homme ne peut apporter le « vrai changement » tant le système est ancré dans les profondeurs du pays.

Abdrahamane Sissoko

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9 COMMENTAIRES

  1. En matiere de corruption, Moussa Mara menteur se comporte en vierge effarouchee alors que toute sa fortune est basee sur …des biens mal acquis…
    Et puis il y a longtemps personne ne prend de 10 20 ou meme 30 milles. Comme on le dit, ” s’il faut aller en prison, il faut que ce soit pour des millions”

  2. Si ce n es pas la commune ivpersonne ne le connaît parce-que la majorité l’ABA sont des guinéens il ne faut pas qui il oublie le rôle de son père

  3. le modele Paul Kagame du Rwanda m’inspire beaucoup , et si je devrais etre appeler a diriger ce pays je donne 3ans de mandat pour que le Mali se classe au rang des vrais pays africains en vraie voie de developpement car jusqu’ici nous sommes classes au rang mondial des pays les plus pauvres de la planete.

  4. Pour qu’il y’ait un equilibre social il faut passer par un nettoyage de cette classe politique en les debarquant tous sur le banc de la retraite avec une champagne d’investigation financiere et confier les affaires à un jeune riche qui n’a rien a voir avec l’argent du pays et l’instauration de la peine capitale pour les voleurs des biens publics et les corrompus.
    En un mot l’ouverture d’un vrai process crime economique.

  5. Un premier ministre n’a pas le dernier mot sinon tout le monde l’a vu à l’epreuve dans sa commune via sa mairie.il a touché les vrais maux de ce pays ,les memes tetes pour les memes mandats ,cela doit s’arreter si on veut le vrai changement dans notre Mali ba.Qu’allah benisse le Mali ,amen

  6. Un premier ministre n’a pas le dernier mot sinon tout le monde l’a vu à l’epreuve dans sa commune via sa mairie.il a touché les vrais maux de ce pays ,les memes tetes pour les memes mandats ,cela doit s’arreter si on veut le vrai changement dans notre Mali ba.Qu’allah benisse le Mali ,amen

  7. FB est tres monte car Moussa Joseph accuse son patron de gros voleur, mais il doit se souvenir que IBK a merite son adjectif de Mande Zonke ba, celui qui a achete des chaussettes a USD 35 la paire pour nos soldats ceux-la meme qui n’ont pas a manger, a loger et a boire, quelle honte, quell desastre et quell echec est cet IBK.

  8. Moussa Marra doit savoir de quoi il parle quand il parle du vol dans notre administration car ayant été à la tête de cette administration. Il faut être de la confrérie des sorciers pour être renseignés sur les pratiques de la confrérie. Je ne me souviens pas que ces grands voleurs dont Moussa Parle aient été arrêtés dans le temps de Marra à la primature. Quand on manque d’arguments on tombe dans les idioties.

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