Moussa Mara, candidat du parti YELEMA : ‘’ Sans création de richesses, il n’y a pas d’état’’

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Le   candidat du parti Yelema  à l’élection présidentielle de juillet 2013, M. Moussa  Mara,a tenu sa traditionnelle conférence de presse ayant trait  à son projet de société. Pour cette énième occasion faite à l’honneur des hommes de médias, il a  brossé le  5è thème qui s’articule autour de : « Créer suffisamment  des richesses et dans la durée ». C’était le vendredi 12 juillet 2013au Quartier Général du parti sis au quartier du Fleuve.

 

 

‘’LeMali riche est la meilleure assurance  pour le malien aujourd’hui et la garantie la plus sûre pour son avenir. Sans la richesse on ne peut assurer au citoyen les services de base qui, seuls, peuvent lui donner  de changer,  de  se développer  et de croire en des lendemains meilleurs. En un mot, ‘’sans création de richesses, il n’y a pas d’Etat’’.

 

 

C’est avec  cette vision de ce qu’il  envisage, s’il est élu président du Mali,  que le candidat du parti Yèlèma,  Moussa Mara a abordéson cinquième et pertinent thèmeinscrit  dans son projet de société. Un thème qui  s’articule  autour de trois (03) grands axes : Une gouvernance économique et financière  au service de la création de richesse et de l’autonomie du pays ; un pays doté  d’infrastructures adéquates vers un développement durable  et  le soutien à la ruralité pour assurer à l’avenir  l’équité du  pays.Pourle candidat Moussa Mara, la richesse à  créer ne peut  l’être de manière satisfaisante que si elle est fondée sur  les véritables forces du Mali. Qui d’ailleurs si les maliens lui font confiance , il les éveillera et  mettra l’Etat à  sa véritable  place, celle d’un organisateur  de l’environnement économique , d’un régulateur  chargé d’assurer l’équité  entre les acteurs  économiques et enfin celle d’un souteneur  pour que les secteurs ayant besoin de  protection et ceux  ayant  besoin de promotion le soient.

 

 

Au chapitre du premier axe,  le président du conseil communal de la Commune IV non moins candidat à l’élection présidentielle M. Moussa Mara  a estimé que la relance de l’économie est urgente. L’industrie et le commerce luttent contre le chômage.  Sur le plan  de la relance durable du Mali (PRED),sur deux(2) ans , 70Milliards de FCFA(financement national et surtout international) sont prévus pour le soutien d’urgence à l’activité économique.

 

 

Les actions de relance auront plusieurs dimensions estime  Moussa Mara. De prime à bord,la dimension d’indemnisation et de soutien économique. Et  les différentes actions de relance sont: identification des entreprises affectées par la crise et accompagnement dans les dépenses liées à leur réhabilitation ; apurement progressif des instances de paiement au trésor public en faveur des entreprises ; mise en œuvre des mesures d’allègements fiscaux inscrites dans l’annexe fiscale de la loi de finances 2013 ;  poursuite de la procédure de création du fonds de garantie  du secteur  privé ; réhabilitation des infrastructures  de base à caractère économique ( routes , énergie, communications , etc.) ; mise à disposition  de fonds  destinés à la couverture  des besoins en fonds de roulement  des entreprises ( trésorerie , acquisition d’équipements ,remise en état  des infrastructures , formation , renforcement des capacités , appui –conseil , innovations  recherches) ; accompagnement  du redéploiement des banques  et des établissements financiers sur l’ensemble du territoire , le retour des banques dans les trois régions, qui est d’ailleurs  indispensable  pour soutenir la reconstruction  et le redémarrage des activités des entreprises  et remise en état des sept (07) centrales électriques  des centres urbains de la zone Nord d’approvisionnement en carburants /pièces de rechange et remise en état des stations de pompage/ puits des centres urbains du Nord, approvisionnement en carburant.

 

 

Pour ce qui est de  la mise en place des crédits agricoles à travers les banques et  institutions de micro finance, M. Mara estime que l’urgence est là.  Cela offrira, à l’en croire, des financements adaptés aux besoins des opérateurs  et la création d’un fonds fiduciaire multi bailleurs pour le développement  agricole et rural au Mali ; un appoint pour mieux structurer l’appui au développement.

 

 

Dans son exposé, M. Mara a aussi accordé une grande importance à  la réinsertion de la jeunesse et l’insertion des anciens combattants. Pour  la concrétisation de cette vision, M. Mara compte mettre en œuvre une politique économique responsable, mais ambitieuse dans le cadre macro économique. A propos de  ce volet, le candidat du parti  Yèlèma dira que le processus de désendettement à enclencher dont le stock de la dette est de 25% du PIB en 2013 qu’il  s’emploiera à le maintenir dans la limite de 35% du PIB  pendant tout le mandat en travaillant sur l’accroissement du PIB et sur le maintien du financement du déficit  dans les limites souhaitables. Il a mis l’accent sur la croissance qui est de 5%  en 2013 et qui augmentera en 2014 de  7%  et un accroissement d’un (01) point chaque année, pour amener  le taux à deux chiffres en 2017.

 

 

Selon M. Moussa Mara,  les dépenses de l’Etat  peuvent être diminuées  ou réduites. Pour  rappel, l’Etat malien  dépense 30 Milliards dans les électricités et téléphones et les recettes peuvent être augmentées. Les  salaires des fonctionnaires  maliens peuvent augmenter. Il a rassuré la presse  de la maitrise de l’eau dans plusieurs domaines  tels que  la construction des barrages,etc.,  et la régionalisation de l’énergie à travers la connexion avec d’autres pays de la sous région.

 

 

Pour ce qui est de  la ruralité, Mara pense qu’elle  doit être un motif de fierté plutôt que de honte. Il a déclaré que la ruralité est à soutenir pour  que le développement soit une  réalité et la professionnalisation des agriculteurs (zone cotonnière). Il a également fait cas de la sécurisation de l’accès au foncier.Le principal conférencier  a  déclaré qu’il faut que l’économie reste entre les mains  des commerçants. Il a ensuite évoqué qu’il faut que l’entreprenant soit déconnecté de la politique. « Il faut que le secteur privé soit aidé mais le vrai secteur privé. », a-t-il conclu.

 

 

Bally Salif SISSOKO 

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