C’est dans la salle Sory Bamba de Mopti que le 2ème congrès ordinaire du parti Yelema, le changement s’est tenu les 18 et 19 Novembre 2017.Presidé par Moussa Mara , ancien premier ministre et président dudit parti, ce congrès , au cours duquel de sérieuses décisions ont été prises, s’est tenu en présence du Dr Youssouf Diawara,2ème vice-président du parti ,coordinateur du parti dans la région de Mopti et président de la commission d’organisation de ce congrès ;de M. Issa Kansaye ,maire de la commune urbaine de Mopti ;de Dr Abdoulaye Diarra, premier vice-président ;du secrétaire général Abdine Sangaré et des délégués du parti venus de l’intérieur du Mali comme de la diaspora. A la fin du congrès, le parti s’est doté d’un bureau composé de 83 membres avec Moussa Mara en tête et a fait plusieurs résolutions.
Durant ce congrès, la relecture des textes, le renouvellement du bureau, les rapports du parti avec la majorité présidentielle, les perspectives de 2018 et la mise en place d’une équipe dynamique étaient à l’ordre du jour .Notons aussi qu’avec ses 7 ans d’existence, ce jeune parti compte 15 maires et plus 130 conseillers communaux.
Dans son discours de bienvenue, le maire de la commune urbaine de Mopti, Issa Kansaye a remercié le président Moussa Mara et tous les membres du parti pour avoir choisi sa région pour abrité ce deuxième congrès de Yelema avant de féliciter la commission d’organisation pour la qualité de la mobilisation. Le maire Kansaye a rappelé la situation cruciale que traverse le Mali avant d’inviter tout le monde au tour de l’essentiel pour l’avenir radieux de ce pays. Selon l’opérateur économique Kansaye, la jeunesse n’est pas un handicap mais une chance à saisir pour le salut du peuple malien. Pour cela, il a invité les maliens à faire de Moussa Mara le président de république pour qu’il sauve le Mali.
Quant à Dr Youssouf Diawara ,2ème vice-président du parti non moins président de la commission d’organisation, il a rassuré Moussa Mara et tous les membres du parti Yelema que le parti a une base solide à Mopti et partout au Mali. « Le parti Yelema n’est pas trahi .Il a des milliers de militants. Vous pouvez désormais croire que vous avez une base à Mopti », a-t-il rassuré. Au nom des membres de sa commission, Dr Diawara a présenté les excuses aux congressistes pour les imperfections constatées malgré les efforts fournis.
Pour témoigner leur soutien et accompagnement au parti Yelema, les représentants des partis Adema, PRVM FASOKO, RPM , RPDM …… étaient au rendez-vous et ont encouragé le président de Yelema dans son combat pour le Mali .
Dans son discours d’ouverture, l’ancien premier et président de Yelema, Moussa Mara a touché à tous les maux auxquels notre pays est confronté. D’abord, il n’a pas été indifférent de ce qui passe dans la région de Mopti « Mopti est aujourd’hui une ville et région de martyre »,a-t-il déclaré ; « ce qui est en train de se passer à Mopti menace l’existence même de ce pays »,a-t-il ajouté. Pour le président du parti Yelema, l’insécurité que règne dans la région de Mopti n’est pas que le banditisme et le djihadisme mais l’illustration du mauvais fonctionnement de l’administration malienne. Aux dires de Moussa Mara , notre pays fait face à plusieurs défis. Ces défis sont liés aux questions de paix et de sécurité ,aux questions relatives à la gouvernance, aux incertitudes sur des nombres sujets important aux yeux des Maliens …….
Pour Mara, en termes d’installation du parti, il est bien installé mais il doit s’affirmer partout dans le pays. « Le parti s’est bien installé dans le paysage, il doit renforcer son ancrage local et s’affirmer comme un acteur de l’amélioration des conditions de vie des Maliens dans les communes, les régions et partout ailleurs », a-t-proposé
Moussa Mara a profité de ce congrès pour féliciter le bureau exécutif sortant de Yelema pour son brillant résultat. A ses dires, durant les trois ans, le bureau exécutif national doit être félicité pour la tenue régulière de ses réunions hebdomadaires, des réunions mensuelles statutaires, l’implantation du parti à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, une forte collaboration avec la société civile, la mise en place de plateformes de communication et la participation aux échéances électorales.
Il a aussi souligné les difficultés du comité exécutif sortant qu’il faut résoudre. Ces difficultés sont liées à la mobilisation des membres du parti, l’intégration des cadres dans le parti voulant l’aider et la communication interne.
Apres des heures d’échanges, le parti s’est doté d’un bureau de 83 membres dirigé par l’ancien premier ministre Moussa Mara. Les délégués des régions, cercles, des six communes du district de Bamako et de la diaspora participent tous dans la composition de ce bureau de 83 membres qui dirigera ce parti pendant les trois années à venir.
En plus de la composition de ce bureau, le parti a fait plusieurs résolutions dont le retrait pur et simple du parti à toutes les activités de la majorité présidentielle et de la convention de la majorité présidentielle (CMP).Le parti a déclaré qu’il n’est ni membre de la majorité présidentielle ni celui de l’opposition. Le parti s’est non seulement prononcé sur les élections régionales à venir mais celles de 2018 .Concernant les élections à venir, le parti a invité le gouvernement à organiser les élections du 17 décembre.
Dans son discours de clôture, le nouveau président de Yelema, Moussa Mara a affirmé que ce mandat sera son dernier à la tête de cette formation politique. Pour lui, il faut respecter les textes du parti qui disent que le mandant du président est trois ans, renouvelable qu’une seule fois. Donc, son mandat prend fin après les trois ans à venir. Moussa Mara a enfin invité les militants du parti à faire en sorte que l’alternance voit le jour en 2018.
Envoyé spécial à Mopti Boureima Guindo