«Nous ne prenons que des engagements que nous pouvons tenir. Nous ne discutons pas avec le couteau à la gorge. L’Etat du Mali est un Etat responsable». Ces propos ont été tenus par le ministre du Travail, de la Fonction et des Relations avec les institutions, à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée mardi 19 août à son département. Objectif : faire le point des négociations suite au préavis de grève de l’Untm.
Il n’y a donc pas eu un terrain d’entente entre le gouvernement et l’Untm. Cette dernière est allée en grève de 72 heures depuis hier. En effet, suite au préavis de grève en date du 31 juillet 2014 déposé par le Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), le ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, par arrêté n°2014-2183/MTFPRI-SG du 13 août 2014, a mis en place une commission de conciliation qui a siégé les 15, 17, 18 et 19 août 2014 dans la salle de conférence du département.
Après 4 jours de négociations, la commission de conciliation mise en place n’a pas réussi à faire converger les points de vue des deux parties. Cinq points de désaccord sont apparus entre l’Untm et le gouvernement. Il s’agit du relèvement du Smig, du taux de la valeur du point d’indice, de l’augmentation de l’allocation familiale, de la réduction de l’impôt sur le salaire et la baisse des tarifs d’eau et d’électricité. Résultat : la grève générale est en train d’être observée.
Selon le ministre, Moussa Bocar Diarra, le préavis de grève comportant 17 points de revendication intervient à un moment où le pays sort d’une crise profonde et multiforme qui a menacé les fondements de son existence. Et le ministre de dresser un constat : «Le Gouvernement étant occupé à mettre en œuvre les 16 points d’accord du procès-verbal de conciliation du 02 octobre 2011 se trouve en face d’un nouveau préavis de grève. La mise en œuvre du procès-verbal de 2011 s’est traduite par une incidence financière de près de 17 milliards de Fcfa prise en charge par le budget national, exercice 2014.Parallèlement, les revendications non encore totalement éteintes, dont la satisfaction s’inscrit dans un processus, ont été prises en charge dans le programme de travail gouvernemental qui prend fin le 31 décembre 2014».
À en croire le ministre, «après quatre jours de négociation, autour des 17 points, les parties sont parvenues à 12 points d’accord. Les 5 points de désaccord ont fait l’objet de trois propositions intéressantes de la part du gouvernement : Il s’agit du relèvement du Smig d’environ 10% dont le montant passe de 28.460 à 31.000; du relèvement de l’allocation familiale au bénéfice des conventionnaires d’environ 10%, soit de 1.500 à 2.000Fcfa et une proposition d’étude du système fiscal en vue d’une réduction de l’ITS».
En dépit de ces efforts, dit-il, «l’Untm a maintenu son mot d’ordre de grève. Alors que «le Gouvernement reste ouvert au dialogue et rassure les citoyens qu’aucun effort ne sera ménagé pour la satisfaction de la demande sociale et rappelle l’obligation d’observer le service minimum conformément aux dispositions du Décret n° 90-562/P-RM du 22 décembre 1990», a déclaré Moussa Bocar Diarra.
Avant de réitérer ces propos : «Nous ne prenons que des engagements que nous pouvons tenir. Nous ne discutons pas avec le couteau à la gorge. L’Etat du Mali est un Etat responsable».
Diango COULIBALY
IBK DU MYTHE A L’EFFONDREMENT EN UNE ANNEE
A la suite de l’effondrement du pays suite à l’occupation des régions nord du pays par des djihadistes, IBK a vite fait de récupérer cette colère populaire en se positionnant comme le rempart ou l’homme de la situation. L’homme du bluff comme dirait Moutchtcha le grand chanteur devrait effacer l’image qui lui collait jusque là : les accords d’Alger, la base de Tessalit ont été utilisés pour montrer qu’il peut bien gérer l’armée jusqu’au succès. Des slogans Le Mali d’abord, l’Honneur du Mali, le Bonheur des maliens ont été soigneusement distillés pour endormir la jeune génération dont il a au passage brisé la carrière scolaire pendant les années 2004 et 2010, les réduisant à de véritables abrutis.
Il organisa alors une véritable « mue » : l’homme intègre, le musulman psalmodiant des versets sataniques a peine audibles, l’intellectuel : celui qui était sans diplôme au départ apparait avec des gros mots pédants souvent en latin grec. Pour parachever la grandeur il va se faire habiller et chausser et se « véhiculer « par Tomi. Mais il lui fallait une garantie sure avec les voyous de Kati. C’est ainsi qu’après le tour du monde en une journée, il quitta le FDR pour se retrouver dans le camp des putschistes dont le soutien au sein du gouvernement aura été déterminant pour la suite. Mais il fallait aussi se défaire de Cheick Modibo Diarra qui n’est pas très malléable et qui nourrit les mêmes ambitions que lui. Un groupe de partis politiques ou marchands de militants vont réussir une véritable transaction avec lui au détriment de leurs militants. L’opération Serval lui ouvre large les zones nord du pays(n’a-t-il pas la nationalité française).
Très vite l’une des plus prestigieuses institutions du pays capable du reste de contrôler ses frasques est abandonné a la belle famille pendant que la commission défense tombe entre les mains d’un gamin immature dans un pays en guerre. Des dépenses inutiles et de prestiges flirtant avec le vol, violant les règles élémentaires des finances publiques sont organisées dans l’irresponsabilité la plus totale. Le nord Mali conquis dans le sang par Serval retombe entre les mains des djihadistes. Le FMI et la Banque MONDIALE ferment le robinet et plongent les maliens dans une misère indescriptible à coté de l’immense honte qu’a été celle des maliens en une année de règne IBK.
A cause de tout cela et de bien d’autres IBK s’est EFFONDRE.
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