Mountaga Cheick TALL: « Je suggère d’ailleurs que tous les candidats rappellent leurs biens de 1990 et de 2012 afin que la probité de chacun et l’usage fait des biens publics soient connus. »

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Dans la deuxième semaine du mois de janvier, Mountaga Cheick TALL a été investi  dans la salle polyvalente du stade du 26 mars par  son parti  pour défendre ses couleurs à l’élection présidentielle  d’avril 2012. Visiblement ému, Mountaga a fait un discours  qui s’apparente à une chronique d’histoire, un programme de société  et un  appel au peuple malien. Voici ce discours en intégralité.

« Salutations, Remerciements et Reconnaissances»

Bismillahi, Rahmane, Rahîme

Mes chers pères et aînés représentant les familles fondatrices de Bamako,

Eminences leaders, chefs religieux et responsables d’associations religieuses,

Honorables chefs traditionnels et coutumiers,

Messieurs les Présidents des partis politiques,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Honorables députés à l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique,

Mesdames et Messieurs les Conseillers nationaux, maires et conseillers municipaux,

Mesdames et Messieurs les représentants dela Sociétécivile,

Mesdames et Messieurs les journalistes et communicateurs traditionnels et modernes,

Mesdames et Messieurs les invités,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité Directeur du Congrès national d’Initiative Démocratique – Faso Yiriwa Ton,

Mesdames et Messieurs les membres dela Directionnationale des Femmes, des Jeunes, des Sages du Congrès national d’Initiative Démocratique – Faso Yiriwa Ton,

Mesdames et Messieurs les membres dela Commissionde Conciliation et d’Arbitrage…

Mesdames et Messieurs les membres dela Commissionde Contrôle,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité Directeur du CNID – Association

Mesdames et Messieurs les délégués,

Chers frères et sœurs,

Chers amis

SALAM ALLEYKOUM !

Permettez – moi de vous remercier d’avoir accepté de répondre aussi massivement et en qualité à notre invitation.

Permettez – moi aussi de vous inviter à avoir une pensée pieuse et de prier constamment pour le repos de leur âme pour ceux des nôtres, parents, amis, militants…rappelés à Dieu. Je vous en remercie.

Permettez-moi enfin, Mesdames et Messieurs, de rendre grâce à Allah, Soubhana Wataala, le Clément, le Miséricordieux, de nous avoir permis de vivre ensemble ces moments, Ô combien important pour nous.

Que de choses aurions-nous à dire pour magnifier ces instants ! Mais il nous faut tenir compte des importantes et multiples occupations que vous avez délaissées pour nous honorer de votre présence.

Chers frères et sœurs du CNID, merci de m’avoir investi de votre confiance pour être votre candidat aux prochaines élections présidentielles. Je mesure bien évidemment le poids des responsabilités. Mais je sais que je peux compter sur vous, individuellement et collectivement sur vous pour assumer cette charge que vous confiez au  premier serviteur du parti.

Puisse ALLAH nous aider à l’assumer avec bonheur et succès.

Je sais aussi que je peux compter sur les bénédictions, conseils et soutiens des sages et des aînés qui sont parmi nous.

Puisse ALLAH nous aider à assumer cette lourde tâche avec bonheur et succès.

Mesdames et Messieurs,

Vous le savez, l’élection présidentielle est un moment fort de la vie d’une nation. Elle offre en effet l’occasion à ceux qui aspirent à gouverner, à nouer un dialogue avec leurs compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur, de leur parler mais aussi et surtout de les écouter.

Aujourd’hui, je viens renforcer ce dialogue qui ne s’est jamais interrompu depuis deux décennies, alors que les Maliens sont plongés dans le doute,  le désarroi, l’incertitude et le scepticisme.

Mesdames et Messieurs,

Chers compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur,

Celui qui, par la grâce de Dieu,  se présente humblement devant vous aujourd’hui, n’est certainement plus le jeune homme que vous avez connu dans les années 1990, déterminé, au prix de sa vie à apporter le changement démocratique au Mali.

Vingt années ont passé et le « Lakaré » d’hier a appris à mieux connaître ce peuple, qui, aujourd’hui réconcilié avec lui-même, aspire à gouter aux fruits de la liberté promise et acquise, à un mieux-être collectif et individuel, à une plus grande justice et à plus de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

Mes Chers Compatriotes,

« Mountaga a beaucoup appris et compris après le  pouvoir de  Modibo Keita qu’il a à peine connu, celui de Moussa Traoré qu’il a combattu, celui d’Alpha Oumar Konaré auquel  il s’est opposé  et Amadou Toumani Touré qu’il a  accompagné »

En sillonnant notre cher pays le Mali d’est en Ouest et du Nord au Sud J’ai appris beaucoup de choses :

– J’ai appris en vous écoutant, Maliennes et Maliens  des villes et des campagnes,  lorsque, à de très nombreuses reprises je me suis rendu chez vous pour mieux comprendre vos problèmes, vos besoins, vos aspirations ;

– J’ai appris en presque 20 années de présence à l’Assemblée Nationale, qui n’a aujourd’hui aucun secret pour moi ;

– J’ai appris à mieux connaître les grands dossiers de l’Etat en travaillant étroitement avec certains de la dizaine de ministres que j’ai envoyés au Gouvernement à divers moments de la vie publique de notre pays ;

– J’ai appris avec mes maires la difficulté des problèmes locaux et la complexité des solutions à y apporter ;

– J’ai surtout appris en maintenant un contact ininterrompu avec les sages de notre pays, dépositaires de savoir multiséculaires : Grand merci à vous autorités religieuses, traditionnelles et coutumières du Mali (Chefs religieux, Imams, Chefs de villages, Niamakalas….) qui m’avez si familièrement accueilli

– J’ai aussi appris à mieux cerner les problèmes de notre Afrique et du reste du monde en siégeant au Parlement dela CDEAOet au Parlement Panafricain de sa création à ce jour ;

– J’ai appris en me rendant dans de nombreux pays pour essayer de comprendre pourquoi eux font mieux que nous dans tel ou tel domaine et comment faire comme eux ou mieux qu’eux.

Ainsi outillé, j’ai donc compris certaines choses :

– J’ai d’abord compris qu’il me reste encore beaucoup de choses à apprendre et que cela n’est possible qu’avec beaucoup d’humilité et une grande capacité d’écoute du plus grand nombre ;

– J’ai compris que Modibo Keita (que j’ai à peine connu), Moussa Traoré (que j’ai combattu), Alpha Oumar Konaré (auquel je me suis opposé) et Amadou Toumani Touré (que j’ai accompagné) portaient de très lourds fardeaux et que ne pouvant tout faire ils ont accompli leur part dans la construction nationale.

Simples mortels, leurs œuvres ne pouvaient être qu’imparfaites. Il nous appartient de la poursuivre avant de passer le relais à la génération suivante.

– J’ai compris alors que les partis politiques seuls ne peuvent gérer un pays en excluantla Sociétécivile de la gestion des affaires publiques.

– J’ai compris qu’aucune société ne peut s’accomplir harmonieusement sans une prise en compte de ses valeurs sociétales fondamentales : valeurs religieuses, valeurs traditionnelles et valeurs coutumières…) ;

– J’ai compris que le fait de cantonner cette société civile à la périphérie de l’Etat est à l’origine de l’échec de la mobilisation sociale dans notre pays, de l’incapacité des partis politique à mobiliser plus de 30% des Maliens autour de leurs actions.

Tout en assumant ma part dans cet échec collectif j’ai compris qu’il fallait travailler plus étroitement avec toutes les composantes de notre société.

–           J’ai compris que jamais un Etat ne s’est développé au mépris de ses valeurs sociétales, culturelles et religieuses (AN DANBE)

« La religion et la politique sont compatibles »(note de la rédaction)

Aussi, nous pensons profondément et sincèrement qu’assumer ces valeurs est un impératif pour notre développement et notre épanouissement individuel et collectif.

Nous devons, dans ce cadre, redonner à nos chefs religieux, à nos chefs de villages, de quartiers, de fractions et à nos leaders d’opinion,  la place qui est la leur dans notre société.

Nous devons également renforcer nos valeurs de solidarité par des mesures spécifiques.

En fait, il nous faut faire coïncider l’offre politique avec la demande religieuse et sociétale en faisant en sorte que nul ne se sente exclu dela Républiqueet de la gestion des affaires publiques.

Nous devons mettre un terme à ces vieilles pratiques consistant à dire « Va à ton lieu de culte, Va au marché, reste dans ton vestibule… et tais toi ».

Nous devons réussir la mobilisation sociale en faisant des chefs religieux et coutumiers les premiers vecteurs de la mobilisation sociale donc  du développement économique.

En clair, si nous voulons réussir, Mesdames et Messieurs, nous devons faire de la classe politique et de la société civile les deux poumons d’une même personne, les deux mamelles de la mère nourricière.

C’est pour cette raison que je proposerai dans les jours à venir un nouveau Pacte Social et Républicain fondé sur la conception, la formulation et la mise en œuvre d’un projet de société ouvert à la société civile dans son ensemble.

Nous créerons alors les conditions de la mise en œuvre d’un tel projet par des listes ouvertes aux différentes élections conduisant ainsi à des assemblées élues plus diversifiées et des exécutifs plus représentatifs.

« Le parcours politique de Mountaga Tall »(note de la rédaction)

Mes Chers Compatriotes,

Vous le constatez, le jeune homme des années 90 essaye de tirer les leçons d’un parcours qui n’a pas été un long fleuve tranquille.

En effet et en première ligne j’ai fait avec beaucoup d’autres, anonymes comme célébrités :

1-La Révolution  en refusant le parti unique et en le combattant à visage découvert ;

2- L’Opposition sous la 1ère Législature ;

3-La Contestationavecla COPPOsous la deuxième Législature ;

4- La réconciliation entamée avec Espoir 2002 et amplifiée avec l’ADP ;

5-La Gestion  sousla Troisième Législaturecomme 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale.

Il est impossible avec un tel parcours relativement long et en toute première ligne de n’avoir fait mal, offensé, blessé même involontairement.

C’est pourquoi, je m’arrête un moment pour demander pardon à tous ceux qui j’ai pu offenser. Mais comment demander pardon sans pardonner soi-même ? A tous mon pardon le plus sincère est acquis.

Notamment à tous ceux qui sans me connaître m’ont jugé et sévèrement condamné aussi bien au plan politique que humain. Peut-être que le temps et les circonstances nous aideront à mieux nous connaitre et à mieux nous comprendre.

Ce que je puis dire à ce sujet est simple :

1- Le pouvoir pour le pouvoir ne m’ jamais intéressé ainsi que le prouve éloquemment tout mon parcours politique ;

2- En vingt ans, je n’ai jamais manqué à la parole donnée et mon parcours politique est presque linéaire ayant toujours été rejoint sur une ligne par des adversaires d’hier que j’ai acceptés.

« Une élection présidentielle est avant tout un homme face à un peuple » (note de la rédaction)

Mesdames et Messieurs,

Mes chers compatriotes

Par un matraquage médiatique sans précédent au Mali, on essaie de vous faire croire que l’élection présidentielle de 2012 est déjà pliée et ne serait donc qu’une formalité à accomplir.

Oui si l’on veut dire par là que le Bon Dieu a déjà fait son choix et que nous, pauvres mortels ignorons.

Non si l’on veut dire que les résultats seront fonction:

– du nombre de députés et de maires de chaque candidat. Si cela était vrai un certain Amadou Toumani Touré qui avait zéro député et zéro  maire le jour de son élection ne serait jamais devenu Président dela Républiquedu  Mali.

– de la fortune des candidats. Il faut certes alors les moyens de ses ambitions mais nous devons collectivement refuser une démocratie censitaire au Mali. Je suggère d’ailleurs que tous les candidats rappellent leurs biens de 1990 et de 2012 afin que la probité de chacun et l’usage fait des biens publics soient connus.

Pour ma part, ici et maintenant je puis dire sous serment que pas un centime public n’est entré dans mon patrimoine et que d’ailleurs j’ai plutôt donné à la vie publique. D’ailleurs comment pouvais- je me servir dès lors que jamais (même en tant que 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale) je ne me suis mis en position de gérer des fonds publics. A ceux  qui l’ont dit sans savoir, même pour aller soigner mon genou en France, j’ai utilisé des fonds privés.

– dela Fraude. Non! Cela ne se fera plus dans notre pays. L’élection doit désormais refléter la volonté populaire et l’implication dela Société Civileen général et la présidence dela CENIpar le Haut Conseil Islamique constituent des garanties supplémentaires.

L’élection présidentielle, c’est connu, est une rencontre entre un homme porteur d’espérance et un peuple. Je souhaite être cet homme qui a un passé, un présent et qui souhaite construire l’avenir avec vous.

J’ai besoin de vous pour être cet homme.

– J’ai besoin de vos bénédictions

– J’ai besoin de vos conseils

– J’ai besoin de vos suggestions

– J’ai besoin de vos critiques

– J’ai besoin de votre engagement

– J’ai besoin de votre accompagnement…

Et tout cela pour changer LE Mali car nous ne pouvons pas changer DE Mali.

Mais beaucoup ne croient plus au changement en raison du mauvais comportement de certains puissants du jour.

Mais pourquoi de tels comportements ? Par ce que :

– Beaucoup ne s’étaient  pas engagés ;

– On n’a fait croire à d’autres que les honnêtes gens ne font pas la politique ;

–           On n’a enfin véhiculé la fausse idée que la politique serait incompatible avec la religion.

FAUX ! ARCHIFAUX ! Soyons tous ensemble au niveau décisionnel et tout changera !

Je sais que je ne serais cet homme que si je  propose au Peuple Malien un projet qui rencontre son adhésion.

Parlons maintenant de ce programme qui a pour principal ambition de replacer l’Homme au centre du processus de développement économique, social et culturel que je propose aux Maliens.

En d’autres termes, il s’agit de faire de chacun de nous :

–  le décideur pour l’avenir et le devenir de notre pays ;

–  l’acteur principal du développement ;

–  enfin le bénéficiaire ultime de ce développement.

Cet homme, décideur pour l’avenir et le devenir du Mali est d’abord en quête de spiritualité qu’il convient d’assurer.

A cet égard :

– la famille sera protégée et l’autorité parentale renforcée ;

– les prérogatives des chefs religieux et coutumiers seront réaffirmées ;

– les valeurs sociétales positives seront préservées et renforcées.

Le citoyen est aussi épris  de justice, de liberté et de sécurité qui lui seront assurées à l’intérieur et à l’extérieur des frontières pour les Maliens de l’extérieur ou en déplacement.

Enfin l’homme en quête permanente de mieux-être sera  le bénéficiaire ultime du développement.

A cet égard nous notre projet des sociétés apporte des SOLUTIONS pertinentes aux graves questions de l’heure:

1- A la crise de l’Ecole qui n’a que trop duré ;

2- Au chômage devenu le débouché naturel de l’Ecole pour les diplômés ;

3- A la baisse constante du pouvoir d’achat qui fragilise les revenus modestes ;

4- Ala Corruptionqui gangrène notre société ;

5- A l’injustice qui éloigne les gouvernés des gouvernants ;

6- Ala Gouvernancequi doit être modernisées et améliorées ;

7- A l’insécurité qui doit être fermement combattue et la sécurité rétablie sur l’ensemble du territoire par des Forces armées et de sécurité bien équipées, bien formées et motivées accompagnées par des mesures administratives et de développement.

« Nos solutions »(note de la rédaction)

Nous ferons ainsi face aux trois principaux défis qui nous interpellent :

1- le défi politique et institutionnel avec l’exigence de réhabilitation de la politique, de consolidation de la démocratie, d’instauration d’une administration moderne et performante, de définition d’une politique extérieure dynamique et protectrice des maliens de l’extérieur et de  renforcement des Forces armées et de sécurité pour restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Restaurer la sécurité dans les meilleurs délais serait une de nos premières priorités.

2-         le défi économique et financier qui devrait nous conduire à développer le commerce, les services et la fiscalité, à parer à notre indigence industrielle, à donner la priorité à l’agriculture, à valoriser l’élevage, à réhabiliter la pêche, à organiser les transports, à équiper les artisans et à valoriser le tourisme.

3-         le défi social nous amènera à nous appuyer sur nos valeurs religieuses et coutumières pour réussir nos actions de développement, à investir massivement dans le Savoir et les NTIC, à faciliter l’accès à la santé et à la protection sociale, à créer massivement des emplois, à renforcer la politique de l’habitat, à responsabiliser la jeunesse et le sport, à soutenir les femmes et les anciens, valoriser nos arts et notre culture et à protéger notre environnement.

« L’appel au peuple malien »

(note de la rédaction)

Nous ferons le Mali que nous appelons de nos vœux avec des JEUNES DEBOUT, Oui des jeunes débout et responsabilisés. C’est parce que nous croyons aux jeunes que notre parti a toujours faire les plus jeunes députés et maires du Mali des deux dernières législatures et mandature. Voilà du concret pour étayer nos relations avec les jeunes en dehors de toute pétition de principe.

Nous ferons le Mali nouveau avec des FEMMES ENGAGEES et des ANCIENS RICHES DE L’EXPERIENCE DELA VIE.

Nous sommes, par la grâce de Dieu prêt à gouverner :

Pour avoir été présent depuis l’instauration de la démocratie nous connaissons tous les dossiers ;

Pour n’avoir jamais pleinement gouverné nous avons des SOLUTIONS NOUVELLES ;

Enfin  nous sommes aujourd’hui le trait d’union entre l’ancienne  génération certainement  prête à passer le flambeau et la génération montante qui a encore besoin d’apprendre. Ainsi le tournant générationnel se fera dans les meilleures conditions.

Ces atouts, nous sommes prêts à les mettre au service de notre patrimoine commun : le Mali ;

Que Dieu bénisse le Mali !

Merci de votre aimable attention.

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6 COMMENTAIRES

  1. quelles élections veulent-ils? N’est-ce pas eux qui ont laissé ATT envoyer notre pays dans ce chaos?

  2. Je m’y engage: je serai le Président de tous les Maliens, le président d’une diaspora forte!

    Mes chers compatriotes,
    Il n’existe pas de victoire facile. Mais cette fois, elle ne nous sera pas volée. Nous ne laisserons aucun pouvoir illégitime s’installer. Le scrutin devra être libre et transparent. Sur ce point, le peuple malien sera intransigeant.
    Mes chers compatriotes,
    J’irai à votre rencontre dans les prochaines semaines pour vous présenter mon projet pour un Mali fort et juste.
    Dès demain j’irai vers vous, à Koulikoro, Mopti, Tombouctou, Kayes, Gao, Kidal, Sikasso, Ségou!
    Notre pays est à l’heure des choix.
    Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
    Levons-nous pour vaincre le chômage!
    Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
    Levons-nous pour combattre la corruption!
    Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
    Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
    Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
    Inch’Allah !
    Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
    Vive la République,
    Vive le Mali!

  3. On sait qui est qui dans ce Mali, de quoi sont capables tous ces grands politiciens qui courent pour Koulouba. Ce n’est pas les politiciens qui ont des biens mal acquis qui peuvent prétendre aux voix des maliens comme moi.

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