Monsieur le Président de l’Adéma-Pasj,
L’année électorale 2018 se profile à l’horizon. Le peuple malien nous observe. Il nous attend les pieds fermes pour récidive s’il y en aura. On risque alors de se faire saquer par le peuple malien. La postérité retiendra que l’Adéma-Pasj n’a pas su oser face à l’histoire ; juste pour ne pas dire que nous avons manqué du courage à l’instant fatidique. Nous, Adéma-Pasj, avons rendez-vous avec l’histoire soit pour se racheter soit pour donner raison à nos détracteurs.
À l’orée des grands rendez-vous électoraux de 2018, je souhaite vous faire part de mes préoccupations au plus haut point concernant les graves manœuvres en cours visant à empêcher une candidature interne de l’Adéma-Pasj à la magistrature suprême du pays afin de soutenir celle d’un autre parti politique. Ce qui conduirait à un suicide politique sinon à une trahison et par ricochet à une violation des droits de l’Homme. Car des militants en grands nombre sinon des centaines de milliers de citoyens maliens seront privés de leur droit constitutionnel, de leur aspiration politique. Parce qu’ils seront contraints à s’abstenir pour faute de candidat de leur parti. Puisque chaque militant aspire voir son parti politique accéder au pouvoir par la voie des urnes. Or cette aspiration ne peut se réaliser que lorsqu’il y a une candidature.
Les démarches hypocrites, ironiques, contres natures se trament
En cette veille de l’année électorale 2018, beaucoup de choses se trament. Que de démarches hypocrites, ironiques, contre natures. Parmi les cas significatifs de cette tendance, de ces jeux si dangereux :
- La rencontre entre la direction du RPM et le Secrétariat Permanent (S.P) de l’Adéma-Pasj – une structure ayant pour vocation : préparer les Réunions du Comité Exécutif (C.E) du parti – le 16 Février 2017 ;
- La réunion de la Commission Paritaire (10 délégués par parti) le 05 Mars 2017 à notre siège ;
- La retraite du C.E à l’hôtel Tombouctou le 22 Juillet 2017.
Je trouve que la démarche n’est ni indolore ni opportune.
J’en appelle à la clairvoyance des uns et des autres, surtout la vôtre mon camarade Président de l’Adéma-Pasj afin de sauver notre patrimoine commun : l’Adéma-Pasj sinon le Mali.
Je me sentirais traitre vis-à-vis de mes camarades ainés en retraite ou mêmes morts, de mes camarades à la base qui sont devenus inaudibles, surtout vis-à-vis de mes concitoyens si mon parti l’Adéma-Pasj, si chèrement né de par ses luttes historiques pour sa création et son but : Servir le Mali et œuvrer pour la consolidation de la démocratie, ne présentait pas une Candidature interne.
L’Adéma-Pasj face à un dilemme : s’assumer ou disparaitre
Une responsabilité historique s’impose à l’Adéma-Pasj, aux militants du parti de l’abeille. Suite à ce jugement et en prélude des élections présidentielles de 2018, le devoir citoyen nous interpelle nous Adéma-Pasj. Ma conscience m’interroge. C’est ainsi que suite à mes enquêtes auprès de la population et des militants de l’Adéma-Pasj surtout, des constats se dégagent ; une conclusion s’impose : S’assumer ou disparaitre tel est le dilemme de l’Adéma-Pasj. En d’autres termes soit présenter une candidature donc faire l’histoire soit faillir et manquer le rendez-vous de l’histoire.
Une candidature interne de l’Adéma-Pasj fait que personne ne se perd dans les jeux, personne ne perd. Bien au contraire chacun y gagne en termes de satisfaction morale, de respect.
Et la démocratie malienne sera renforcée !
Et l’Adéma-Pasj en sortira grandi !
Et l’Adéma-Pasj saura se racheter face à l’histoire !
Et l’Adéma-Pasj aura rendu un grand service au peuple malien !
La nécessité d’une candidature interne raisonnable, responsable et sans trafic d’influence ni le pouvoir de l’argent
Le devoir citoyen nous appelle.
Néanmoins, il faut une candidature interne raisonnable, responsable sans trafic d’influence ni le pouvoir de l’argent donc sans corruption aucune. Cependant avec une candidature interne assumée, portée de tous, l’Adéma-Pasj ne perd point. Car trois (3) hypothèses se posent sans doute :
- L’Adéma-Pasj à la 3ième place sera sans nul doute le faiseur de roi et saura faire un choix ingénieux et surtout judicieux pour le Mali ;
- L’Adéma-Pasj au 2ième tour, toutes les tractations sont à sa faveur ;
- L’Adéma-Pasj est élu Président, imaginons cette consécration, ce rêve politique devenu une réalité.
Aujourd’hui la question de la Candidature interne pour l’échéance de 2018 est devenue une préoccupation majeure pour l’ensemble de nos camarades du sommet à la base. Dans ce contexte il est plus que nécessaire et judicieux qu’elle soit soumise à la consultation interne pour qu’une fois encore l’histoire récente du parti retienne que l’avis des militants compte sinon prime. Cela permettra à la direction du Parti d’avoir des orientations de la base et faire des choix éclairés. Nous aurons donné une leçon de sagesse politique pour ne pas être comme d’autres qui sont des partis politiques “G.I.E.” Le parti qui est censé être notre principal allié politique aujourd’hui nous traite comme un ennemi politique (le mot ennemi est sciemment choisi.) Que de camarades démarchés, débauchés en longueur de journée avec leurs lots d’intimidation, de pertes de poste dans l’administration publique et parapublique par nos camarades très souvent compétents au profit des militants du parti au pouvoir. Ce qui constitue un autre point de préoccupation pour moi. Mieux la quasi-totalité de nos contentieux électoraux sont dirigés contre le RPM partout au Mali. Car nous subissons plus que l’opposition politique. Donc mieux vaut rompre.
Je souffre moralement et socialement parce que je me suis engagé sans réserve avec l’Adéma-Pasj depuis et je n’ai réellement porté que ce parti dans mon cœur. J’ai un contrat moral vis-à-vis de l’histoire. Car à chaque époque de l’histoire d’une nation, d’un peuple, d’une communauté, la situation présente sinon les circonstances déterminent la mission des générations qui se succèdent. Qui-t-elles de l’accomplir ou de la trahir. Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir. Ainsi pour paraphraser « Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission » dixit Frantz Fanon.
À chaque génération, sa mission, son Cheval de bataille ainsi que ses moyens. Cet écrit, ces enquêtes, ces publications surtout sur les réseaux sociaux font partie de mes armes. L’enjeu est de taille. Le jeu en vaut la chandelle.
Une candidature interne pour sauver la liberté politique, la démocratie et mettre fin au chantage des militants Adéma dans l’administration
Je vous demande de faire des sacrifices, même au prix de certains privilèges, vous-même et d’autres camarades responsables de structures et surtout membres du Comité Exécutif (C.E) d’en faire autant pour sauver la liberté politique, la démocratie et pour mettre fin à toute forme de harcèlement, de chantage contre les militants dans l’administration. Je vous demande de soulever toutes ces questions lors de vos entretiens avec les Camarades leaders du parti à quelque niveau que ce soit et où qu’ils se trouvent.
Je suis conscient que cette lettre m’attirera sans nul doute des critiques sévères, des répressions, des ennuis voire la foudre de la part du camp hostile à une candidature interne. Néanmoins tel est le prix à payer pour mon militantisme et surtout pour ma modeste contribution à la construction Citoyenne. J’espère que vous apporterez votre soutien à cette requête. Car il est important de montrer que le Comité Exécutif (C.E) se tient aux côtés des militants.
“Travail-Solidarité-Justice” ne sont pas des concepts dépassés. Ils sont toujours d’actualité. Ces mots sont le vecteur de valeurs fondamentales auxquelles le parti doit rester attaché. L’Adéma-Pasj doit promouvoir ces valeurs dans notre Mali surtout en ce moment où le besoin se fait plus que jamais sentir. J’espère que grâce à votre sagacité, à votre génie de créativité, vous saurez créer un cadre de concertation de nos ainés, de nos sages afin qu’ils puissent mettre à notre service leur expertise pour que nous puissions sortir de l’ornière sinon de l’impasse.
Je vous remercie de votre attention et je vous prie de croire, Monsieur le Président de l’Adéma-Pasj, en l’expression de ma très haute considération.
Salutation militante.
Mouhamadou SIDIBE
Militant Adéma-Pasj.
NB : Le surtitre, le titre et les intertitres sont de la rédaction
Mon cher M. Sidibe , merci de votre engagement politique , mais surtout patriotique. Vous n’etes pas sur la meme longueur d’onde que le Pr Tiemoko SANGARE et ses camarades ADEMA qui sont membres du Gouvernement IBK. Vous savez votre parti l’ADEMA n’a pas la culture democratique, depuis la fin des deux quinquennats d’AOK, vous devriez etre dans l’opposition , mais helas ! Vos camarades ont encore accompagne ATT pendant ses Dix ans. Ils sont encore avec IBK , qui malheureusement n’aura pas un nouveau bail. Maintenant a defaut de designer un candidat interne, le parti ADEMA sera exclu du champ politique en 2018. Soyez sur que le nouveau maitre du palais de Koulouba jamais ne va pas composer avec l’ADEMA.
Tiemogo est un grand homme nous l’avions connu en 94.S il demeure le même il ne liera pas le poste à la vie du parti. Si c’est lui le problème il est capable de démissionner pour le bonheur du parti et du mali. Par contre le premier à parler de la candidature du parti est bien un honorable Député il avait été acclamé en son temps. Aujourd’hui celui là occulte les efforts louables de Tereta et Diarassouba par une ruse
” Que de camarades démarchés, débauchés en longueur de journée avec leurs lots d’intimidation, de pertes de poste dans l’administration publique et parapublique par nos camarades très souvent compétents au profit des militants du parti au pouvoir. Ce qui constitue un autre point de préoccupation pour moi. Mieux la quasi-totalité de nos contentieux électoraux sont dirigés contre le RPM partout au Mali. Car nous subissons plus que l’opposition politique. Donc mieux vaut rompre… ” … /// …
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Oui, vous subissez parce que vous représentez une alternative crédible… ! ADEMA et RPM, vous êtes ” Amis ” , mais rivaux. D’où la méfiance du Pouvoir…!
Je vais vous expliquer ce que certains ne semblent ne pas comprendre. L’Adema et le RPM sont des partis frères qui ne laisseront jamais le pouvoir de la famille tombé dans les mains des voisins. C’est pourquoi ils iront en rang serré à cette élection. Le candidat consensuel est le président IBK. Il n’y aura pas de candidature interne à l’Adema comme certain le souhaite.
merci pour le courage politique.Tout le monde Adema sait que Empe et Tiemoko sont dans le mangeoire et ne souhaitent pas s’en défaire quit à ce que le parti meurt.Quelle honte, quelle calomnie ?????.Qu’ils sachent que l’histoire à la mémoire d’éléphant.Ils peuvent se prostituer pour le poste ministeriel mais ils doivent laisser le parti en paix.
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