Le Parti du sage Abdramane Baba Touré et d’Alpha Oumar Konaré, le premier Président démocratiquement élu au Mali, est désormais dans l’impasse. Il serait même agonisant, tant le mal qui le ronge s’est cancérisé au fil des années. Considéré, il y a quinze ans, comme la deuxième force politique en Afrique après l’ANC de Nelson Mandela, l’ADEMA– PASJ signerait son acte de décès s‘il souscrivait à un accord de soutien négocié avec le Président sortant IBK pour un second mandat à la tête du Mali. Comment un parti qui a balisé le chemin de la démocratie au Mali peut-il sombrer au point de ne plus avoir d’ambitions pour le pays. En soutenant IBK dès le premier tour, l’ADEMA semble, une fois de plus, renoncer à conquérir le pouvoir pour parachever l’œuvre entamée par Alpha Oumar Konaré. En renonçant à présenter un candidat propre au parti et en allant avec IBK dès le premier tour, les cadres de l’ADEMA, qui ont inspiré et réussi à imposer cette position auraient trahi leur serment de servir leur parti pour se servir de lui, car ce choix n’est nullement fondé sur les intérêts à moyen ou long terme de l’Adema PASJ. Le soutien à IBK contre rançon, est un aveu d’échec patent des dirigeants du Parti Africain de la Solidarité et de la Justice, car la raison d’être d’un parti politique est la conquête et l’exercice du pouvoir afin de répondre aux aspirations du peuple. IBK doit-il croire en la sincérité des membres du CE ? Que pourra-t-il tirer de bénéfique d’un parti en lambeaux ? Quelles peuvent être les conséquences d’un soutien dès le premier tour de l’ADEMA à sa candidature ? Ces questions méritent d’être posées quand on sait que la volonté de choisir un « candidat bon teint » du parti est celle des militants à la base. C’est pourquoi ils ont jeté leur dévolu sur l’ancien Président de la Transition, Dioncounda Traoré, qui malheureusement leur a fait faux bond. IBK ne devrait pas croire en la sincérité de la poignée de cadres de l’ADEMA, ministres, certains députés et chefs de services, qui n’ont ni état d’âme, encore moins une grande capacité de mobilisation à la base, mais qui ne sont seulement mus que par leurs intérêts personnels. La parfaite illustration de ce que nous venons de dire, se trouve dans cette affirmation piquée sur le mur facebook d’un député de l’ADEMA : « En politique, il n’y a pas de sentiments, mais des intérêts. On supprime/contourne les obstacles pour parvenir à ses fins ». IBK ferait mieux d’encourager au sein de son ancien parti le choix d’un candidat à l’interne au premier tour, et essayer de négocier au second. Mais en agissant comme il le fait, il va forcément liguer les militants de ce parti contre lui. Les conséquences pourraient se résumer en vote-sanction exprimé contre IBK et les cadres Adema qui se seraient rendus coupables d’un tel schéma machiavélique.
En somme, IBK et ses partisans au sein l’ADEMA ne doivent pas perdre de vue que malgré toutes les combinaisons politiques, le dernier mot revient toujours au peuple souverain du Mali.
Youssouf Sissoko
Bonjour escrocs, charlatans, arnaques et compagnie. La misère matérielle et morale expose les miséreux à tout… La misère matérielle et morale rend vulnérables et perméables à tout. Dieu nous protège des méfaits des charlatans en tout genre. Dans nos pays d’ignorance, de pauvreté matérielle et de misère morale les charlatans passent pour des saints. Ils feraient faire faire n’importe quoi par des désespérés.
Comme en 2007 quand le voleur certifié vend sa candidature à ATT malgré l’urd était la deuxième force politique du pays à l’époque. C’est un jeu d’intérêt du parti et du pays. Les responsables de l’ADEMA n’ont pas un cadre assez charismatique pour gagner ces élections. D’où la nécessité de se positionner toujours du côté du vainqueur. Et IBK est le camp de la victoire pour ces élections. Le choix de l’ADEMA de soutenir le président IBK est le bon choix et le choix sage.
Vous aurez remarqué ceux qui se réjouissent de l’attaque de l’ hotel du port de Gwadar (port ouvert sur la mer d’Arabie est un pivot du corridor économique) visant certains des interêts de partenariats commerciaux, sont surtout les occidentaux qui eux veulent rivaler à saboter la BRi en visant le Venezuela, Iran, Ethiopie,Nicaragua,ect!
” … En renonçant à présenter un candidat propre au parti et en allant avec IBK dès le premier tour, les cadres de l’ADEMA, qui ont inspiré et réussi à imposer cette position auraient trahi leur serment de servir leur parti pour se servir de lui, car ce choix n’est nullement fondé sur les intérêts à moyen ou long terme de l’Adema PASJ. Le soutien à IBK contre rançon, est un aveu d’échec … ” … /// …
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Fakrou BOUARE, dans un de ses commentaires hier disait ceci ;
” … Les responsables de l’ADEMA n’ont pas un cadre assez charismatique pour gagner ces élections. D’où la nécessité de se positionner toujours du côté du vainqueur… ” … /// …
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Fakrou se trompe lourdement, l’ADEMA a bien un Cadre charismatique pour ganger l’élection présidentielle. Mais pour ça, l’appareil dirigeant de l’ADEMA doit cesser sa politique d’opportunisme, en ne faisant que miser sur celui qui a la faveur des pronostics alors que ce dernier n’est pas dans leur Parti. Et oser prendre des risques en présentant son propre Candidat à l’interne. S’il y a des fois où ça n’a pas marché. Il ne faut pas baisser les bras et il faut perseverer. C’est ce que Monsieur CHRAC fesait en FRANCE. Son Parti a insisté avec le même Candidat, ça a fini par marcher. Tout le monde n’a pas la ” Baraka ” de Monsieur MACRON candidat de ” EN MARCHE “, qui est passé à son premier essai…
Comme je le disais hier… Les Dirigeants de l’ADEMA auraient dû laisser la Présidence du Parti à Dramane DEMBELE qui a été leur Candidat en 2013…
IBK, plusieurs fois Ministre, six ans comme Premier Ministre, son omniprésence dans les médias, dans les manifestations culturelles, la notoriété de ce dernier a expliqué son avance sur les autres Candidats à la présidentielle…
DRA n’était pas connu du grand public en 2013, malgré tout il n’a pas démérité.
L’appareil politique du Parti ADEMA devait en tenir compte en le portant à la Présidence de l’ADEMA.
Si, ils lui avaient témoigné cette confiance, beaucoup de Cadres qui collaborent aujourd’hui avec le Pouvoir en place malgré les mesquineries et les humiliations, auraient sans doute regagné la ” Maison ADEMA “. Parce qu’ils savent qu’il partagent idéologiquement les même valeurs que DRA. La justice sociale, le progrès économique, la lutte contre les inégalités sociales, œuvrer pour le désenclavement intérieur et extérieur de notre pays, plus de justice sociale à l’endroit des Maliens de la diaspora aussi etc… Les Camarades qui boudaient depuis 2013, seraient revenus à de meilleurs sentiments militants à l’endroit de leur Parti Politique d’origine. J’en suis persuadé.
Assez de parole. ADEMA a pris sa décision. Il soutient le président IBK dès le premier tour. Vous avez peur car le président IBK sera réélu dès le premier tour.
C’est pas un mot, c’est une honte
La honte c’est quand vous aller mordre la poussière après avoir fait la bouche dans ce pays pendant 5 ans.
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