L’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) est menacée d’implosion. Raison : la détresse, le chômage et la recherche du profit. Le RPM est actuellement considéré comme un Eldorado pour la plupart des formations politiques de la place et principalement du parti rouge et blanc. En effet, les Ruchers accourent, aujourd’hui, vers le Rassemblement Pour le Mali (RPM), actuel parti au pouvoir, un transfuge pourtant de la famille ADEMA. Quand l’élève grandit et devient plus fort que le maître, tel semble être le scénario qui se profile.
Selon nos informations, le grand déballage a commencé dans la Ruche à telle enseigne que chacun fait ses bagages. Il semble qu’IBK fils, en l’occurrence Karim, est déterminé à ravaler la Ruche. L’heure de la revanche d’IBK a donc bien sonné.
Des sources bien informées affirment que des hauts dignitaires de l’ADEMA travaillent dans ce sens pour grossir le RPM. Certains Ruchers auraient tenu promesse dans ce sens, une sorte de deal passée avec la famille Kéita. On parlait dans un premier temps de reconstituer la famille ADEMA, puis, du rapprochement des deux camps, enfin du débauchage. Des purs sangs du parti ayant décliné l’offre car considérant que partir dans la famille ADEMA relèverait d’un péché originel. Mais des cadres versatiles enclins à l’opportunisme ont vite fait de rallier cette cause.
On se rappelle que lors de la dernière présidentielle, le parti avait donné son mot d’ordre de soutien au candidat de l’URD Soumaïla Cissé arrivé en 2e position derrière IBK conformément au mot d’ordre de soutien dans le cadre du regroupement FDR et en vertu du protocole d’accord signé entre les partis membres. Mais c’est le candidat même de l’ADEMA Dramane Dembélé qui a violé ce principe, en demandant au peuple ADEMA de porter sa voix au RPM. Toute chose qui fut considérée comme une attitude irresponsable, un cas d’indiscipline politique et une décision immature.
IBK a tiré les leçons de cet afflux massif vers le RPM et veut fermer la porte aux récompenses politiques pour ne pas tomber dans la facilité dans la gestion du pouvoir. Et beaucoup sont unanimes que l’inefficacité du gouvernement actuel relève de cette situation car les vrais cadres n’ont pas pris fonction et sont toujours au chômage. Pis, la politisation de l’appareil d’Etat enclenchée en douceur a échoué, IBK ayant été incapable de prendre des décisions sages et courageuses en matière politique, sociale et économique. Il s’est finalement rendu compte que le parti Tisserand auquel il est l’émanation ne regorge pas assez de cadres que lui, IBK, aurait souhaité. Voilà pourquoi l’ADEMA est devenue une cible privilégiée. Ce débauchage concerne tous les partis de la place. D’ailleurs, les fonctionnaires se plaignent de subir des pressions, ils sont limogés, si ce n’est des nominations sanction parfois.
Il faut regarder dans le rétroviseur pour comprendre certaines situations. On se rappelle que, président de l’Assemblée Nationale, Dioncounda Traoré avait dit : « 2012 est une année de tous les défis… ». Défis par rapport à la préparation matérielle des élections, défis par rapport au choix du candidat du parti, défis par rapport à la mobilisation du peuple ADEMA. Le professeur Dioncounda avait certainement peur des divisions internes au sein du parti et des scissions quant au choix de certains de ses camarades de soutenir l’ex- Premier ministre Modibo Sidibé. Et nonobstant les déclarations d’Ali Nouhoum Diallo pour qui « Modibo n’est pas un militant de l’ADEMA », certains ne démordaient pas. Ils ont même apporté la preuve que « l’ancien Premier ministre a payé régulièrement sa cotisation et qu’il a sa carte de membre du parti ». Le combat dans la ruche était devenu inévitable.
Dioncounda, dans ses déclarations, ira plus loin : « Les prochaines élections seront capitales pour nous car elles devront consacrer notre retour aux affaires ou consacrer la fin de notre existence ». Cette fin a-t-elle sonné ?
Selon des sources proches du parti, des défections de taille sont bien réelles, la plupart des Abeilles préférant rester dans la clandestinité avant de se faire découvrir plus tard car pour eux, c’est le commencement de la fin pour le PASJ. A titre d’exemple, Soumeylou Boubèye, Sékou Diakité, Iba N’Diaye, Ag Ibrahim, des ténors du parti ont fait défection.
Car n’est plus qu’un secret de polichinelle, Karim entend porter la dernière estocade à l’ADEMA, parti qui a pourtant consacré l’avènement politique de son père. Décidément, l’histoire se répète pour l’ADEMA. Ainsi, après ATT, l’accompagnement du RPM est en train de tourner au vinaigre pour le parti. La Ruche a pris feu, les Abeilles entre la fuite et la mort.
Salif Diallo
Je ne crois pas que le CROCODILE peut surgir des urines de l’ADEMA et en finir avec l’ADEMA. L’ADEMA n’est pas UDPM ni US-RADA.
Le peuple ADEMA a une vision pour cette nation l’heure du renouveau a sonnée.
ATT mérite probablement la pendaison, mais IBK certainement…. Ibk s’est parjure des le lendemain de sa prestation de serment….. Jamais l’image du Mali n’a été aussi ternie qu’avec IBK….. Meme Moussa Traore a fait mieux…. IBK avec sa gueule en forme de latrine publique a tellement terni l’image du pays aujourd’hui qu’il difficile pour um malien qui postule pour une organisation internationale de passer…. C’est un véritable calvaire aujourd’hui pour les maliens de l’extérieur de lever la tête….
Le docteur traore en sait quelque chose….
IBK ne mérite ni plus ni moins que la pendaison haut et court… pour flagrant délit de trahison…. et tu sais que les juges maliens ne badinent plus avec le flagrant délit ….Ses jours sont comptes…..
Karim saches raison garder car si toi tu ne connais pas l’ADEMA, ton PAPA connait bien ce parti. Ce parti n’a pas perdu ces vrais cadre jusqu’à présent. Ceux qui sont partis ont été contrains ou ne sont pas considerés. C’est par contre le RPM qui coure sans compter ses pas; Tu es politicien et tu comprendras bien
@Salif Diallo. Cela prouve à suffisance combien les politiciens maliens sont faux et ont comme seule source de motivation les postes “juteux”!
Tous ces transhumants politiques ne sont que des opportunistes qui ont été déçus puisque n’ont pas eu les récompenses escomptées comme si la politique n’était qu’une affaire d’argent et d’intérêt matériel!C’est pourquoi certains d’entre eux ne seront jamais présidents du Mali même au bout de 100 ans de vie électorale , puisque notre peuple a tout compris. 👿 😈
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