Le Secrétaire général national du parti SADI, Dr Oumar Mariko, privilégie la thèse de l”assassinat politique suite à la mort, dans des circonstances non encore élucidées, de Youssouf Dembelé, Secrétaire général de la section de cette formation politique à Niono. "Il était le premier partenaire du Bureau du Vérificateur Général dans la zone Office du Niger à dénoncer les détournements commis par la Direction de l”Office. Il ne se contentait pas seulement de dénoncer verbalement, il apportait des preuves irréfutables aux différents enquêteurs du Vérificateur Général. Une piste autre que celle politique me paraît très faible, invraisemblable". Toute chose qui, selon les responsables du parti SADI, fait du défunt, surnommé "Konodougou Planteur", un homme qui dérangeait les différents groupes mafieux installés dans la zone.
Les enquêtes sur les circonstances de la mort du Secrétaire général de la section SADI de Niono, Youssouf Dembélé, se poursuivent, mais ici au parti SADI, nous privilégions la piste d”un assassinat politique ". Ces propos ont été tenus hier mardi 21 août, par le Secrétaire général national du SADI, Dr Oumar Mariko, au cours d”un point de presse, qu”il a animé au siège de sa formation à djelibougou.
Pour corroborer cette thèse, Dr Oumar Mariko a soutenu que le défunt secrétaire général de son parti de la section de Niono, était un militant de première heure du parti. "Pendant les élections présidentielle et législatives, il a pu bloquer la fraude dans différentes zones électorales de l”Office", a-t-il souligné. Avant de poursuivre, "bien vrai qu”il n”a pas été à l”école, il était le premier partenaire du Bureau du Vérificateur général dans la zone Office du Niger pour dénoncer les détournements commis par la Direction de cette entité. Il ne se contentait pas seulement de dénoncer verbalement, il apportait des preuves irréfutables aux différents enquêteurs du Vérificateur général".
Toute chose qui a fait de "Kolondougou planteur " un leader d”opinion charismatique entraînant forcement des ennuis et des ennemis au sein d”une mafia implantée dans la Zone. Mais le leader charismatique du parti SADI refuse d”indexer qui que ce soit avant la fin des enquêtes. Il privilégie, par contre, la piste d”un assassinat politique eu égard aux multiples facettes de l”homme. Car le parti doit également son succès aux dernières législatives dans cette partie rizicole du pays à son Secrétaire général défunt."D”autres pensent également que ce crime peut être le fait de son propre fils, avec qui il avait eu un sérieux malentendu dans le passé. Nous n”écartons aucune hypothèse avant la fin de l”enquête. Mais une autre piste que celle politique nous parait très faible".
Le Secrétaire général du parti SADI a également évoqué l”arrêt de la Cour constitutionnelle au cours de cette conférence de presse. "Notre parti s”est senti floué et frustré à travers cet arrêt. Sinon, nous aurions pu gagner à Koutiala. Sur les trois pages de requête rédigés par notre avocat sur les différents cas de fraude dans cette circonstance électorale, la Cour a lu seulement un quart de page", a regretté Mariko. Pour lui, les propos du président de cette institution selon lesquels, "tous les partis aux législatives se sont installés dans la fraude généralisée ne sont pas des propos responsables". "Partout, où le parti SADI a gagné c”était dans la transparence totale, partout où nous avons perdu c”était par la fraude", a-t-il martélé
Kassoum THERA
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