En réaction à l’affaire relative à la plainte du Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM) contre le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita auprès de la Haute Cour de Justice, le porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR) Mohamed Youssouf Bathily dit Ras bath a animé un point de presse le samedi 05 mars 2016 au Carrefour des Jeunes.
Le conférencier a insisté sur l’indignation de son collectif par rapport à cette plainte du Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM) contre le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta pour haute trahison et gestion scandaleuse de l’argent public.
Selon Ras Bath, nous sommes dans un Etat de droit, et un Etat de droit fonctionne suivant des règles. Il estime que le seul point qui est légal ou vrai dans cette plainte est la qualité de la personne poursuivie, le Président de la République, sinon tout le reste est faux, archi faux et du mensonge.
Le porte-parole du CDR estime qu’aujourd’hui, juridiquement le BIPREM n’a plus sa raison d’être. «Si on se veut une société civile responsable et soucieuse de la bonne gouvernance, il nous revient de chercher à savoir les moyens légaux et efficaces pour réaliser ou atteindre les objectifs comme le font les sociétés civiles crédibles, sérieuses et respectables telles que le FIDH, l’AMDH», a précisé le conférencier. Selon lui, les membres du BIPREM savent qu’ils ne peuvent pas avoir les réponses à leurs questions auprès de la Haute Cour de Justice.
Mohamed Youssouf Bathily pense qu’ils ont tenté de banaliser la première institution de la République du Mali. «Après le coup d’Etat du 22 mars 2012, le malien ne mérite plus qu’on puisse traiter ses institutions de la sorte. Après l’agression de Dioncouda Traoré, on n’avait plus le droit aujourd’hui d’insulter la première institution de notre pays comme ça, en la ridiculisant sur la place publique internationale. Partout on dit que le Président à été poursuivi, mais par qui ? A lorsque par rapport à cette plainte, le fond est zéro, la forme est nulle. Le fond est nul et les auteurs sont des farfelus. Ce qui nous fait le plus mal et qui nous interpelle au niveau du CDR, est qu’une société civile qui se veut responsable doit savoir ce qu’elle doit faire comme combat», a précisé le porte parole du CDR.
Il a également ajouté ceci : «Il ne faut pas insulter l’intelligence du peuple malien. Les arguments du BIPREM sont des arguments farfelus. Ils ont fait une escroquerie intellectuelle. C’est du dénigrement, de la diffamation et du folklore. L’acte posé par le BIPREM est un acte farfelu et ridicule. N’importe qui ne peut pas se lever n’importe comment pour faire n’importe quoi».
Abdoulaye TRAORE
Rien pour ne pas déclarer sa fortune est une manque de respect pour le peuple
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