«Très satisfaisant ! ». C’est le jugement que fait le mouvement « IBK, une chance à saisir » du bilan des deux ans du président de la République. Pour M. Mohamed Lamine Baby coordinateur national du dit mouvement, il n’est pas du tout facile de faire mieux que ça en 2 ans à la tête d’un pays qui vient de loin.
C’était à la faveur d’un meeting qui a marqué la célébration des deux ans du président IBK à Koulouba. Ce meeting avait aussi pour objectif, a souligné Mme Kadiatou Doumbia, de réitérer le soutien du mouvement aux actions du président IBK. Mme Kadiatou Doumbia est la présidente du mouvement « IBK, une chance à saisir » créé depuis 2011 et regroupant plusieurs associations de jeunes.
Lors de ce meeting qui s’est tenu le samedi dernier au CICB, le mouvement, par la voix des différents intervenants (dont des témoignages), s’est dit très satisfait du bilan d’IBK en 2 ans. La première satisfaction, se félicite-t-on, est la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale : « IBK et son gouvernement ont assumé leur responsabilité en réussissant la signature de l’accord, cet acte est précieux », a martelé un intervenant.
Pour d’autres, le bilan est satisfaisant au regard des nombreux chantiers et projets initiés par le président IBK. Pour eux l’émergence économique est déjà en marche. Et, dit-on, le président IBK mérite d’être félicité pour la réussite de tous ces coups.
Djibi Karim
Encadré
Mieux que la CMP
Si les 67 partis membres de la convention de la majorité présidentielle (CMP) n’ont pas pu réussir le pari de la mobilisation pour célébrer les 2 ans de gouvernance d’IBK, les militants du mouvement « IBK, une chance à saisir » n’ont par contre manqué le rendez-vous. On ne voyait pas de chaises vides dans la salle 1000 places du CCIB, contrairement à celle de la CMP qui s’est tenue au même lieu.
Concernant la cérémonie de la CMP, il nous revient que la mobilisation n’a pas été à la hauteur pour cause d’un manque de communication, voire de compréhension entre les responsables. La cérémonie s’est tenue dans la matinée, se justifie-t-on à la CMP, alors qu’elle était annoncée aux militants pour l’après-midi.
Vu sous ce prisme le problème ne saurait être que d’ordre organisationnel. Et pourtant l’organisation c’est d’abord le sommet. Et aucune thèse ne pourra autrement convaincre sur les faits.